Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause !

Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause !
Réalisation Michel Audiard
Scénario Michel Audiard
Michel Lebrun
Jean-Marie Poiré
d'après un roman de Fred Kassak
Musique Georges van Parys
Acteurs principaux
Sociétés de production Gaumont
Pays d’origine Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 85 minutes
Sortie 1970


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais… elle cause ! est un film français réalisé par Michel Audiard, sorti en 1970.

Synopsis

Germaine, une femme de ménage, a trois clients : M. Alexandre Liéthard, un caissier suppléant à la prévoyance de crédit, obsédé sexuel qui pioche dans la caisse pour financer ses frasques ; Francine Marquette, une présentatrice télé considérée comme la future Première dame de France ; M. Phalempin, un éducateur d'enfants dans les quartiers défavorisés de la capitale. Au fil des jours, Germaine apprend certains de leurs secrets (Alexandre a assassiné son supérieur hiérarchique et l'a enterré dans son jardin ; Phalempin travaille comme artiste travesti la nuit dans un cabaret ; Francine, ancienne prostituée, a participé à des parties fines avec des hommes politiques). En révélant habilement ces secrets, au détour des conversations plutôt anodines, elle arrive à ce que le caissier fasse chanter la présentatrice qui, elle, fait chanter l'éducateur qui, lui, fait chanter le caissier. Finalement, le caissier assassine l'éducateur qui le fait chanter, puis il se fait lui-même assassiner par la présentatrice. Pour finir, c'est au tour de Germaine de faire chanter la présentatrice, pour obtenir une rente qui lui permettra de prendre une retraite plus qu'aisée à Monte-Carlo.

Fiche technique

Distribution

Commentaires

Troisième réalisation d'Audiard, son plus grand succès en salles en tant que metteur en scène. Bien que le scénario soit supposément tiré d'une pièce radiophonique et d'un roman de Fred Kassak, ce dernier a toujours résolument rejeté toute parenté avec le film, "sans aucun rapport" avec son œuvre à lui[1]. Le film sera suivi en 1972 par Elle cause plus... elle flingue, toujours réalisé par Michel Audiard. Mais, contrairement à ce que laisse croire le titre, il ne s'agit aucunement d'une suite au film de 1970 : les personnages sont tous différents et l'intrigue n'a rien à voir avec celui-ci.

Michel Audiard fait un caméo en preneur de son à la télévision. Michel Audiard, antigaulliste, fait rédiger un éloge funèbre ironique du général de Gaulle par Lamotte-Brébière (« Les poètes voyaient en lui un grand soldat, les soldats un grand poète ») alors que de Gaulle n'était pas encore mort.

Gruson et Phalempin sont des noms de communes du Nord. Marquette est le nom porté par deux communes du département du Nord : Marquette-lez-Lille et Marquette-en-Ostrevant. Lamotte-Brebière est une commune de la Somme.

Actrice débutante, Anicée Alvina refera une apparition au cinéma dans Glissements progressifs du plaisir, un film d'Alain Robbe-Grillet et connaît une certaine popularité grâce à un feuilleton de télévision dont elle est l'héroïne : Les Quatre Cents Coups de Virginie. Elle est décédée d'un cancer en .

On peut distinguer certains noms de rue au détour d'un plan, il s'agit de romanciers qu'admire Michel Audiard : rue L.-F. Céline, café Le Triolet (Elsa Triolet) situé Boulevard Aragon, rue Marcel Aymé.

L'adaptation du roman de Fred Kassak a également été faite dans une pièce radiophonique diffusée dans la célèbre série Les Maîtres du mystère de Pierre Billard. Petit bijou d'humour noir, la pièce portait le titre Vocalises, par allusion aux maîtres chanteurs successifs. Un des personnages fait l'objet d'un chantage pour avoir participé dans sa jeunesse à l'affaire des ballets roses, référence générique à une affaire ayant défrayé la chronique en 1959.

La voiture cubique et transparente que pilote le personnage de Mireille Darc à deux reprises dans le film[2] est un Quasar Unipower, véhicule créé par Khanh Nguyen Manh, dit « Quasar Khanh »[3].

Notes et références

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