Tony le Stéphanois, ex-caïd, sort de prison au bout de cinq ans, affaibli par la tuberculose.
Pour se refaire, il prépare minutieusement avec ses amis Jo et Mario le cambriolage nocturne d'une bijouterie parisienne. Assistés par César, un ami milanais de Mario, spécialiste des coffres, ils réussissent leur coup (dont la réalisation représente une bonne partie du film) selon leurs espérances. Ils reçoivent ensuite une valise de billets d'un receleur en échange des bijoux.
Mais une imprudence de César met le chef d'un autre groupe, Pierre Grutter, au courant de l'identité des auteurs du casse. Pour savoir où est le butin, il s'attaque à Mario et à sa compagne, qui refusent de parler et sont tués.
Dans la boîte de nuit de Grutter, Tony retrouve César captif et l'exécute pour avoir trahi.
Pierre Grutter enlève Tonio, le fils de Jo. Tony localise la villa où l'enfant est retenu en otage, délivre l'enfant en abattant la frère de Pierre, et téléphone à Jo pour l'avertir, mais trop tard : Jo est déjà parti pour livrer la valise de billet en échange de son fils. Tony retourne alors à la villa de Pierre, mais ce dernier a déjà récupéré l'argent, et abattu Jo. Tony et Pierre Grutter se tirent dessus, le second est tué et Tony est gravement blessé.
Tony utilise ses dernières forces à récupérer Tonio et à le ramener à Paris, avec la valise de billets, au volant d'une Oldsmobile décapotable (capote baissée) qui stationnait devant la villa. Arrivé en zigzaguant rue d'Annam au pied de l'immeuble de sa mère, il meurt effondré sur son volant. Alertés par des badauds, des policiers accourent, découvrent la valise, l'ouvrent et les billets s'envolent au vent. La morale est sauve : le crime ne paie pas !
Fiche technique
Titre : Du rififi chez les hommes
Titre anglais : Rififi
Réalisation : Jules Dassin (premier film tourné en France par le réalisateur qui fuyait le maccarthysme)