Didier Raoult

Didier Raoult
Image dans Infobox.
Portrait de Didier Raoult.
Fonctions
Directeur général
IHU Méditerranée Infection
depuis
Directeur
Unité de Recherche sur les Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes (d)
-
Philippe Parola (d)
Président d'université
Université de la Méditerranée - Aix-Marseille II
-
Claude Mercier (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
DakarVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Domaine
RPPS
10003343455Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions

Didier Raoult, né le , à Dakar au Sénégal, est un médecin français, spécialiste des maladies infectieuses, professeur de microbiologie à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille et à l'institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU).

Lauréat du grand prix de l'Inserm en 2010, il décrit, avec son équipe marseillaise, des virus complexes. Il est auteur et co-auteur de nombreuses publications scientifiques.

Connu pour son franc-parler et ses prises de position et son look[1] parfois iconoclastes, il acquiert une certaine popularité et une notoriété médiatique internationale en 2020 quand, avec son équipe, il propose un traitement présentant, selon lui, une efficacité satisfaisante dans le contexte de crise sanitaire généralisée contre la maladie à coronavirus 2019 à base d'hydroxychloroquine et d'azithromycine, traitement sur lequel il mène une étude observationnelle montrant une forte réduction de la mortalité si celui-ci est administré relativement tôt dans l'évolution de la maladie [2] ; cette proposition de traitement, présentée comme pouvant résoudre la crise sanitaire et limiter le nombre de morts de la COVID-19, provoque rapidement un débat médiatique qui déborde du monde scientifique et médical. Dans un contexte très polémique, il est soutenu par une partie du grand public et de la classe politique, notamment à droite. De nombreuses théories du complot naissent rapidement après ses prises de position, alimentant l'idée d'une cabale à l'encontre d'un traitement présenté comme bon marché et efficace. Près d'un an plus tard, en 2021, l'hydroxychloroquine sans l'azithromycine, a échoué à démontrer une efficacité dans de grandes études randomisées controlées, de même que dans les autres campagnes d'essais menées de par le monde[3], notamment l'essai Solidarity mené par l'OMS[4].

Biographie

Marseille, ville de résidence et de travail de l'infectiologue
Marseille, ville de résidence et de travail du microbiologiste, éponyme du Marseillevirus, genre de girus découvert en 2009 par Raoult et son équipe[5].

Didier Raoult naît le à Dakar, au Sénégal. Il gardera un lien affectif avec ce pays et le continent africain[a]. Il est le fils unique d'André Raoult (1909-1978)[b],[7], un médecin militaire originaire de Bretagne, fondateur de l'Organisme de recherches sur l’alimentation et la nutrition africaines (Orana)[8],[9], et de Francine Le Gendre (1912-2009) une infirmière née à Marseille, petite-fille de Louis-Paul Le Gendre (1854-1936), un médecin des hôpitaux de Paris (Hôpital Tenon et Hôpital Lariboisière) et infectiologue renommé[7],[10].

La famille s'installe à Marseille en 1961[11].

Il effectue une partie de sa scolarité dans un lycée de Nice, puis dans un internat à Briançon[12]. Mauvais élève[9],[13], Didier Raoult part travailler à 17 ans[13], pendant deux ans selon certaines sources mais en fait probablement moins de six mois[14], sur des bateaux, paquebot de croisière[14],[13] ou navire de la marine marchande selon les sources[15].

L'éducation stricte de son militaire de père explique ainsi sa révolte adolescente et son échec scolaire[10].

Marié en 1982 avec Natacha Caïn, psychiatre issue d'une famille juive lituanienne de Vilnus et du comtat venaissin[16],[17],[18], il est père de trois enfants[19] : Sacha (maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à Marseille), Lola Raoult-Cohen (médecin psychiatre à Marseille) et une fille Magali née en 1977, d'une précédente union[7].

Formation médicale et en biologie

En 1972, il passe un baccalauréat littéraire en candidat libre puis, alors qu'il n'a aucune vocation dans ce domaine[10], il s'inscrit à la faculté de médecine de Marseille[20] car « c’étaient les seules études que son père acceptait de financer »[9]. Il réussit l'internat et souhaite devenir obstétricien, mais son classement à l'internat ne le lui permet pas. Il devient donc infectiologue comme son arrière-grand-père, Paul Le Gendre[21].

Cursus en médecine

Cursus en biologie humaine

Carrière professionnelle

Recherche

Didier Raoult découvre un moyen de cultiver les rickettsies[9], ce qui lui permet de les étudier[27] et en 1983, il crée l'Unité des rickettsies[13]. Devenu professeur, il dirige des thèses sur les maladies infectieuses à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille[28] : de 1988 à 2018, il fait soutenir quatre-vingt-neuf thèses[29]. Il est président de l'université de la Méditerranée Aix-Marseille II de 1994 (où il est élu face à Michel Fougereau)[30] à 1999[31],[32].

Rapport sur les risques épidémiologiques

En 2003, à la demande de Jean-François Mattéi, alors ministre de la Santé, il rédige durant l'épidémie de SRAS de 2002-2004 un rapport sur le bioterrorisme et les risques épidémiologiques et note que « le risque actuel d’apparition de mutants de virus respiratoires, en particulier de la grippe, est le phénomène le plus redoutable »[33]. Il pointe également l'impréparation du système de santé français en cas de pandémie. Il recommande un grand discours fondateur d'une nouvelle politique de santé qui serait capable de mieux anticiper les risques épidémiologiques dont il voit qu'ils deviendront un des enjeux forts d'un monde interconnecté. Il met en garde contre les risques de débordement des services de santé français et recommande de doter les hôpitaux d'infectiopôles, notamment d'unités de fabrication de tests, afin de repérer le plus vite possible, et le plus tôt possible, les premiers malades[34].

De 2008 à 2017, il dirige l'Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (Urmite) à Marseille et à Dakar au sein du campus de Hann, de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et de l'université Cheikh-Anta-Diop (UCAD)[35]. En 2008, 10 % seulement de ses financements sont récurrents et il se procure le reste auprès des industriels et des collectivités territoriales. Il critique le système « égalitariste » français et demande des évaluations individuelles, afin que les chercheurs les plus compétents soient mieux financés[36].

Le , il reçoit le grand prix Inserm 2010 pour l’ensemble de sa carrière[37],[38].

L'IHU Méditerranée Infection

Grâce à la subvention la plus élevée accordée en France pour la recherche médicale (72,3 millions d’euros portés par l’ANR[39] dans le cadre du Programme investissements d'avenir (PIA)[40],[41]), Didier Raoult fait construire un nouveau bâtiment pour accueillir l'IHU Méditerranée Infection, inauguré en 2018[42]. Cet institut est dédié au diagnostic, à la prise en charge et à l’étude des maladies infectieuses y compris les soins, la recherche et l’enseignement[43]. L'IHU Méditerranée Infection a pour membres fondateurs : université d'Aix-Marseille, Assistance publique - Hôpitaux de Marseille, BioMérieux, l'Établissement français du sang, l'IRD, le Service de santé des armées[44]. Il bénéficie de l'aide de l'Union européenne et du Fonds européen de développement régional ainsi que de nombreux partenariats[45]. L'IHU héberge huit start-ups qui, en retour, réservent 5 % de leur capital à l'IHU. Didier Raoult possède 23 % de Techno-Jouvence, qui étudie les planaires pour régénérer les cellules souches[46],[47].

Notoriété

Biologiste reconnu

Coronavirus SARS-CoV-2 (microbiologie).
La microbiologie, domaine de compétence du professeur Raoult.
Bactérie Raoultella planticola
Bactérie Raoultella planticola dans un tube à essai.

Il est notamment connu pour ses contributions à la recherche sur le mimivirus, qui ont ouvert un champ complètement inexploré[38], celui des girus[48]. Ses découvertes scientifiques sont récompensées par le Grand Prix Inserm en 2010[37], décerné pour l'ensemble de ses travaux sur les agents pathogènes et sa co-découverte des virus géants, et le prix de la fondation Louis D. (Institut de France) en 2015 pour son étude sur le répertoire des microbes du tube digestif et l'évolution de son activité antibiotique[48],[49],[50].

Chercheur iconoclaste et prolifique[36], il fait partie, en 2015, des chercheurs français les plus cités dans la communauté scientifique internationale, selon la Highly Cited Researcher list de Clarivate Analytics[51],[52].

« L'un des meilleurs infectiologues de la planète », selon Le Point[53], « ponte de la recherche »[54], Raoult est connu pour avoir fait évoluer, en collaboration avec son équipe, via leurs nombreux essais cliniques et leurs brevets[55], la science des bactéries de manière significative[56]. Le site américain Expertscape spécialisé dans le référencement de médecins experts[57] le classe 1er au monde pour les maladies transmissibles en 2020[58],[59].

Didier Raoult est reconnu comme un spécialiste en matière de maladies infectieuses et tropicales[60].

Hommage scientifique, le genre de protéobactéries Raoultella, de la famille des entérobactéries, a été nommé par ses équipes en référence au chercheur, éponyme[61],[62].

Selon un article de Mediapart d'avril 2020, ses anciens organismes de tutelle, l'Inserm et le CNRS, affirment lors d'une évaluation menée par l'HCERES en 2017 que ses unités de recherche manquent « d’expertise dans des domaines clefs », en particulier « en épidémiologie », et n'approfondissent pas assez leurs études, par exemple pour connaître les effets d’un virus sur le corps humain. Les évaluateurs reprochent que la priorité soit donnée au « volume de publications plutôt qu’à leur qualité », estimant qu'une compilation de nouvelles bactéries - comme « on collectionne les timbres » - ne procure pas plus d'avancée pour la recherche scientifique et médicale. Ils jugent « désespérée » la création de la revue New Microbes and New Infections destinée à publier des articles refusés par les autres revues[63].

Médiatisation

Avec ses prises de position sur la pandémie de Covid-19, critiquées par une partie de la communauté scientifique, mais soutenues par une autre, Didier Raoult devient, en 2020, l'une des personnalités les plus suivies par les médias grand public et les réseaux sociaux en France. En , il apparaît en deuxième place du baromètre Odoxa des personnalités préférées des Français[64]. Sa chaîne YouTube de l'IHU de Marseille totalise des millions de vues ; son compte Twitter personnel atteint 100 000 abonnés trois jours après sa création[65] et approche les 600 000 en juin 2020. Il est soutenu par des personnalités (Jean-Marie Bigard[66], Jair Bolsonaro[67],[68], Valérie Boyer, Christian Estrosi, Éric Cantona, Gilbert Collard, Dieudonné[65], Laeticia Hallyday[66], Elon Musk[53][source insuffisante], Michel Onfray[69]…), certains médecins (Violaine Guérin, Philippe Douste-Blazy, Christian Perronne, Michèle Barzach, Marc Gentilini, Patrick Pelloux, Paul Trouillas, Martine Wonner[70]… alors que d'autres témoignent de leur opposition[71]), et des groupes de citoyens sur les réseaux sociaux[72],[73] — entre autres des Gilets Jaunes[65]. Le groupe Facebook « Didier Raoult Vs Coronavirus », créé le , réunit en quelques jours 370 000 membres ; selon l'analyse de la Revue des médias de l'INA, le contenu de ce qui y est publié s'apparente à une communication institutionnelle de l'IHU de Marseille, ce qui limite la portée de la comparaison avec les « gilets jaunes »[72]. Selon certains médias, il acquiert un statut de « lanceur d'alerte »[74] et de « figure centrale »[75] dans les milieux complotistes. Cette période apporte à Didier Raoult une importante notoriété médiatique[66].

Le sociologue Frédéric Pierru estime que Didier Raoult a adopté un style « populiste ». Le sociologue note cependant que la notion de « populisme médical », telle que développée par Gideon Lasco et Nicole Curato, se caractérise par un appel au « bon sens » populaire contre les élites, tandis que Didier Raoult se présente lui-même comme l'un des meilleurs infectiologues mondiaux, donc comme faisant partie de l'élite[10].Le chercheur Antoine Bristielle, qui a enquêté auprès de 1 000 personnes membres de groupes pro-Raoult sur Facebook, estime que le point essentiel caractérisant les soutiens de Raoult est la « défiance très importante envers les médias classiques et les institutions politiques ». Les soutiens de Raoult voient en lui une « figure antisystème ». Le profil type d'un pro-Raoult est « une femme âgée, éduquée et plutôt à droite »[76],[77]. Une enquête des Décodeurs portant sur le profil de 208 internautes pro-Raoult sur Facebook, affirme que les pro-Raoult ont des appartenances partisanes peu marquées : la majorité n'affichent pas de lien vers des partis ou personnalités politiques. Par contre, beaucoup suivent des personnalités estimant que les intérêts du « peuple » ne sont pas dignement défendus par l’« élite »[73].

En France, un sondage réalisé par l’IFOP le 6 avril, peu avant la troisième étude de Didier Raoult, indique que 59 % des Français croient que le protocole à base de chloroquine est efficace contre la Covid-19, contre 20 % qui sont d'un avis inverse[78],[79]. Pour le journal Science « le plébiscite populaire dont bénéficie l’hydroxychloroquine contraste fortement avec des données très peu convaincantes »[80]. Le Figaro décrie aussi les résultats annoncés au président en les qualifiant de « peu convaincants » pour un « remède miraculeux »[81]. De son côté, Le Monde indique que l'étude « ne permet toujours pas de conclure que l’association permet de guérir plus vite que l’évolution spontanée » et que 54 cas de troubles cardiaques, dont quatre mortels, ont été reportés depuis le au centre de pharmaco-vigilance chez des malades prenant de l'hydroxychloroquine associée ou non à de l'azithromycine[82].

Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire, estime que la démarche « subversive et atypique » de Didier Raoult a fonctionné : « il a fait à sa manière de la controverse académique un fait de société total » et a fait « apparaître par contraste ce qui à terme risque d’être perçu comme les limites de la technostructure de la recherche »[83]. Selon Arnaud Benedetti, la visite rendue par le président Emmanuel Macron à Didier Raoult le 9 avril montre que le président ne ferme aucune porte ; elle envoie un signal à ceux qui parmi les élus ont pris fait et cause pour le professeur marseillais[84]. Didier Raoult a un fort soutien de la droite en région Paca[85],[86]. D'après RTL, l'engouement de la droite marseillaise « semble s'étendre au reste de l'Hexagone ». Xavier Bertrand, « ténor de la droite », soutient Raoult. A gauche, la chloroquine est aussi défendue, mais « de façon plus timide ». Emmanuel Macron consulte Raoult, Jean-Luc Mélenchon prend contact une fois avec lui[87]. D'après le sociologue Pierru, toute une partie de la « gauche de la gauche » prend parti pour Didier Raoult alors que ce dernier est un homme de droite par héritage familial et « dont tous les réseaux politiques sont de droite »[10]. Selon LCI, les soutiens politiques se font plus discrets les mois passant, mais restent présents, avec une exception, la défection de Ségolène Royal. Des soutiens à la droite de la droite s'accompagnent d'une critique de l'industrie pharmaceutique[88].

Une enquête réalisée par YouGov les 27 et , peu après l'abrogation du décret autorisant l'usage de l'hydroxychloroquine pour traiter la Covid-19, indique que les Français font plus confiance à Didier Raoult qu'au ministre de la Santé, Olivier Véran[89].

Champs de recherche

Microbiologie clinique

Didier Raoult s'est investi dans la microbiologie clinique[90],[91]. Son équipe utilise un séquenceur d'ADN pour obtenir le séquençage de l'ARN ribosomique 16S afin d’identifier les bactéries[92], puis recourt au MALDI-TOF pour l’identification des bactéries en routine[93]. Par la suite, Didier Raoult intègre un centre de soins dans son laboratoire de recherche[94],[95].

L’équipe de Didier Raoult rapporte des cas d'endocardites à hémoculture négative et détermine les étiologies de bactéries fastidieuses ou détruites par les antibiotiques[96]. Elle propose un traitement spécifique des endocardites à hémocultures négatives[97] ainsi que dans la prise en charge des endocardites[98]. Concernant les péricardites, son équipe rapporte des séries de péricardites permettant le diagnostic étiologique de ces infections et la découverte de virus associés[99].

Depuis 1984, cette équipe travaille également sur les maladies transmises par les tiques et produit un grand nombre de publications sur les domaines concernant les rickettsioses, les borrélioses et les bartonelloses.

Virus géants

Virus Spoutnik (virologie)
Virus Spoutnik.

Sa co-découverte (avec l'équipe de Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel[100],[101]) des virus géants remet selon eux profondément en cause la classification des virus. Concernant les virus géants, Raoult a identifié en 1992, avec Jean-Michel Claverie, mimivirus, un virus géant d’amibe[36],[102]. Depuis, les recherches sur mimivirus se poursuivent avec la publication de son génome[103], la découverte en 2008 de Mamavirus, virus encore plus grand, et d'un petit virus capable de l'infecter pour se reproduire : Spoutnik, le premier virophage découvert[36],[104],[105],[106] ; la mise en évidence dans mimivirus d'un mécanisme de défense empêchant l’implantation du virophage dans l’usine à virus (MIMIVIRE)[107],[108] ; et enfin la mise en évidence que ce virophage pouvait s’intégrer aux cellules sous forme de pro-virophage et qu’il pouvait être associé à des transposon-like structures appelées transpovirons (en)[109].

Mimivirus possède des gènes ayant des fonctions de synthèse de protéines qui sont le propre des organismes cellulaires, dont les virus ne font pas partie[13]. Raoult avance l'idée que les virus géants sont d’une nature différente des autres virus et qu'ils constituent un quatrième domaine du vivant, les « mégavirales », aux côtés des eucaryotes, bactéries et archées. Pour Raoult, le « vivant » pourrait se caractériser par « la faculté de transmettre de l'information » contenue dans l'ADN et propagée par l'ARN messager, une faculté que possèdent les virus géants comme les trois grandes familles qui constituent le domaine du vivant[13]. Mais l'idée d'une quatrième branche du vivant étant controversée[110], il propose brièvement en remplacement l'acronyme de TRUC pour Things Resisting Uncompleted Classifications soit en français « choses résistantes aux classifications incomplètes »[110] avant de revenir à l'appellation de megavirales[111], idée toujours controversée en 2017[112].

En 2003, Didier Raoult et Jean-Michel Claverie émettent également l'idée que les virus aient un autre ancêtre que Luca, plus vieux ancêtre commun au domaine du vivant. Ils se basent sur l'identification de structures ou de gènes communs aux virus mais absents du règne des cellules, ce qui induirait selon eux que les virus possèdent des ancêtres cellulaires préexistant à Luca[113].

Par ailleurs, son équipe a découvert les Marseillevirus[114],[5] et les Faustovirus (en)[115][Pas dans la source],[116].

En 2018, l'équipe en collaboration avec des chercheurs français, brésiliens et suédois, découvre deux souches de nouveaux virus géants, les Tupanvirus, les virus les plus longs de la virosphère actuellement connue, et qui présentent une nouvelle étape vers la compréhension du monde des virus géants[117].

Bactéries nouvelles

Depuis les années 1990, il a identifié et décrit avec son équipe une centaine de nouvelles bactéries pathogènes[118]. Deux bactéries ont reçu son nom : Raoultella planticola (en) et Rickettsia raoultii (en)[119].

Rickettsies, bartonella, fièvre Q

Avec son équipe, il a identifié dix nouvelles espèces de Rickettsies pathogènes pour l'homme. Il est cosignataire de deux articles[120],[121] où en particulier il est montré qu’à côté de la transmission par les poux, les puces et les tiques, une rickettsie est aussi susceptible d’être transmise par les moustiques ; c'est le cas de Rickettsia felis (en) qui est l'espèce la plus commune sous les tropiques[122].

Pour les Bartonellas, l'équipe a été la première à identifier leur rôle dans les endocardites[123].

Pour la fièvre Q, maladie transmise par l'agent bactérien Coxiella burnetii, il a été amené à en redéfinir les critères de diagnostic, à décrire tous les aspects de la maladie et à mettre en évidence le rôle de la bactérie dans la genèse des lymphomes non hodgkiniens[124].

Il a mis en évidence, avec son équipe, le rôle des anticorps anti-phospholipide dans les endocardites à Coxiella burnetii[125] et dans les thromboses. Il a récemment décrit les endocardites aiguës[126] et redéfini les endocardites persistantes. Il a mis au point les stratégies thérapeutiques actuellement utilisées par le monde médical (doxycycline et hydroxychloroquine) en utilisant pour la première fois le plaquenil pour alcaliniser la vacuole acide dans laquelle vivent les bactéries afin de permettre l’activité des antibiotiques inhibés par cette acidité[127].

Maladie de Whipple

Maladie de Whipple : infiltrat de macrophages mousseux dans la lamina propria.
La maladie de Whipple est une maladie rare et mortelle due à la bactérie Tropheryma whipplei.

Tropheryma whipplei, l'agent causal de la maladie de Whipple, décrite en 1907 par le docteur Georges Hoyt Whipple, a été isolée pour la première fois dans le laboratoire de Didier Raoult[128]. Son équipe est l'une des deux mondiales à avoir séquencé le génome de la bactérie[129]. La découverte de Tropheryma whipplei a montré que la bactérie est relativement commune dans l'environnement ou sur les muqueuses des patients, sans nécessairement être associée à la pathologie[130].

Pour la maladie de Whipple, il a mis en place un traitement par doxycycline et hydroxychloroquine[131] et décrit les formes aiguës de la maladie qui incluent les pneumopathies[132], les traitements de référence n'utilisant toutefois pas l'hydroxychloroquine[133].

Paléomicrobiologie

En collaborant avec des équipes d'anthropologues, Didier Raoult, Michel Drancourt et Gérard Aboudharam utilisent la technique connue d'extraction d'ADN de la pulpe dentaire, et établissent un diagnostic rétrospectif de la peste du Moyen Âge, dont une résurgence a eu lieu à Marseille au début du XVIIIe siècle[134], puis la confirmation, sur des prélèvements de la peste du XIVe siècle, que Yersinia pestis est l'agent causal de la peste noire[135]. Ce travail a été contesté par Marcus Thomas Pius Gilbert (en)[136].

L’équipe de Didier Raoult a également postulé que la transmission extrêmement rapide de Yersinia pestis était due à l’infection du pou qui a probablement joué le rôle de relais dans l'épidémie de peste justinienne[137].

Ces techniques ont également mis en évidence selon leur analyse la cause de la mort d'une partie des soldats de l'armée de Napoléon Ier au cours de la retraite de Russie, à partir des fosses communes découvertes à Vilnius[138]. En 2018, des équipes universitaires italiennes ainsi que l'équipe de l'IHU Infection participent à la recherche des causes possibles de la mort du peintre italien le Caravage. Celui-ci aurait succombé à une infection due au staphylocoque doré[139],[140],[141].[pertinence contestée]

Microbiogénomique

En 1999, Didier Raoult décide de démarrer un nouveau programme de génomique et de l'appliquer à la microbiologie et aux maladies infectieuses.[réf. nécessaire] L'équipe a commencé avec Rickettsia conorii[142].

Analyse du microbiote humain

L'analyse du microbiote humain, ou « culturomique microbienne » pour reprendre le néologisme inventé par les équipes de Didier Raoult (à ne pas confondre avec « Culturomics (en) », analyse quantitative de textes étudiant les liens entre culture et comportement humain), a donné lieu à des publications dont la première recensée (J. C. Lagier et al.) date de 2012, et est considérée comme appartenant aux 1 000 premières cultures de microbiotes connues[143]. Ces recherches ont été menées pour exprimer la multiplication des techniques de culture, identification par MALDI-TOF et confirmation par séquençage de l'ARN ribosomique 16S. L'équipe du professeur Raoult, l'a décrite dans un encart de la revue Science de mars 2018[144].

Cette nouvelle approche technique donne lieu à l'analyse de près de 1 000 échantillons provenant du tube digestif humain (selles, estomac, intestin grêle et colon), et à la mise en culture de 1 170 bactéries différentes présentes dans le tube digestif, dont 247 espèces de bactéries entièrement nouvelles. Par ailleurs, ont été isolées pour la première fois chez l'homme 269 bactéries qui étaient connues uniquement dans l’environnement et 250 bactéries qui avaient déjà été isolées chez l’homme, mais jamais dans le tube digestif. L’ensemble de ces nouvelles espèces de bactéries sont disponibles dans des collections de souches internationales (Collection de Souches de l’Unité des Rickettsies, et Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen) de la biodiversité est appliquée aux microbiotes humains. Ainsi dans l'étude décrite dans la revue Nature Microbiology (en) en 2016[145].

Après un travail réalisé par le laboratoire et publié dans Clinical Microbiology and Infection en septembre 2012[146], l'équipe considère que cette approche du microbiote digestif a amené à repenser le rôle du microbiote dans la malnutrition[147].

Selon lui ou son équipe, cette production à haut débit d’espèces nouvelles, a rendu obligatoire la création d’une nouvelle approche de la description des espèces appelée Taxonogénomique[148],[149].

Microbiotes et cancer

Didier Raoult développe entre 2015 et 2018, en collaboration avec d'autres équipes, des recherches sur les relations entre microbiote et cancer, en particulier sur les modifications du système immunitaire selon la composition du microbiote intestinal[150],[151],[152]. En effet, la structure du microbiome peut induire des modifications du système immunitaire et moduler la pharmacodynamique des médicaments chimiothérapeutiques et ainsi la réponse des malades aux thérapies[144].

Étude sur les probiotiques

Quoique le champ de recherche sur l'influence de la flore intestinale sur l'obésité soit l'objet de controverses, il représente pour Didier Raoult une question majeure de santé publique[153].

Dans la revue scientifique Nature Reviews Microbiology[154] de septembre 2009, Didier Raoult indique que « les yaourts et les boissons lactées aux probiotiques, depuis près de vingt ans, auraient leur part de responsabilité dans l'épidémie d'obésité… »

Il affirme que « les probiotiques sont utilisés comme promoteurs de croissance dans le secteur agricole. De nouvelles études devraient être effectuées pour confirmer qu'ils soient sûrs pour l'usage chez l'homme ».

Hypothèses de recherche sur le Sida

Didier Raoult publie en 2014, dans sa revue Clinical Microbiology and Infection[155], une étude sur deux patients identifiés par les équipes de l'immunologiste Yves Lévy à l'hôpital Henri-Mondor[156]. Cette étude fait l’analogie entre l’évolution de rétrovirus du koala (en)[157] alors en cours d’endogénéisation et une apparente guérison spontanée de l’infection par le VIH chez deux patients jamais traités par antirétroviraux et n’ayant aucun symptôme clinique lié au VIH ni aucun acide nucléique VIH détectable dans le sang par les tests diagnostics standards. Les séquences VIH obtenues chez ces deux patients à l’aide de techniques modernes de séquençage ont montré que les gènes VIH étaient inactivés par le remplacement des codons tryptophane par des codons-stop, ce qui pourrait être dû à l’action d’une enzyme cellulaire, APOBEC[158]. Didier Raoult a recommandé que cette piste soit étudiée, car si c'était confirmé, cela pourrait ouvrir la voie à la recherche de nouvelles formes de traitement du sida. Bien que le sida ne fasse pas partie de son champ de compétences, il indique avoir « voulu donner un point de vue évolutionniste sur cette maladie », et sa découverte serait alors une illustration de « l’hypothèse de la reine rouge »[156]. Cette piste est accueillie comme intéressante, mais restant à prouver ; un médecin souligne que malgré le bruit médiatique fait autour de cette publication, il n'y a rien de bien nouveau puisque « les patients décrits dans cette étude sont des contrôleurs du VIH (des patients capables de contrôler spontanément l'infection du VIH dans leur corps), un phénotype décrit depuis 2005 », et le mécanisme analysé est correct, mais déjà connu[155].

Prises de position

Selon le portrait que l'Inserm dresse de lui, Didier Raoult n'aime ni les consortiums ni le consensus[20] et se réjouit des controverses scientifiques : « Rien ne m'amuse plus que de détruire des théories si bien établies[20]. »

Ses prises de position sont parfois qualifiées d'iconoclastes, mais jugées toujours polarisantes, ce qui lui vaut des soutiens hétéroclites, dont celui des amateurs de théories du complot[159],[75].

Prises de position politiques

Le professeur Didier Raoult intervient régulièrement dans les médias. Il anime une chronique, où il commente entre autres l’actualité politique, dans le journal Le Figaro de 1998 à 2001[160], puis dans le magazine Le Point[161] de 2011 à 2018[162] et depuis 2017, environ trimestriellement, dans le quotidien Les Échos[163]. Il a notamment défendu la liberté de porter un voile islamique à l’université[164],[165].

Changement climatique

En 2013, Didier Raoult publie un article où il fait part de son « scepticisme » face aux modèles mathématiques de prédiction du climat[166]. Il dit notamment que les modèles mathématiques sont la version moderne de la divination. Dans un article du [167], il note ironiquement, à propos de la « pause » constatée dans le réchauffement climatique depuis la fin des années 1990, que « la nature a oublié d’obéir aux prédictions. »

Dans Le Point, en juin 2014, il estime qu’« après une poussée thermique notable dans les années 1990, la Terre a globalement arrêté de se réchauffer depuis 1998 ». Il conclut que « le réchauffement climatique est incertain et la responsabilité de l’homme discutable[168] ».

En 2020, dans L'Obs, il remet à nouveau en question l'existence du réchauffement climatique en déclarant : « Le réchauffement climatique, à titre personnel, je ne le vois pas »[169].

Stéphane Foucart, journaliste scientifique au Monde, le classe dans ceux qui propagent les « hoax climatiques »[170]. Selon son confrère Florian Gouthière, ces sorties du Pr Raoult interrogent plus globalement « sur son rapport aux sciences et à la production des savoirs scientifiques »[171].

Immigration en France

Didier Raoult critique les restrictions posées par la France aux étudiants et chercheurs étrangers pour l'obtention d'un visa, en faisant valoir qu'« en France, 50 % des thésards sont étrangers. Sans les étrangers, il n’y a plus de science française »[6].

Controverses

Accusations de harcèlement au sein de son unité

Dans une lettre anonyme, datée du et adressée aux comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de l'Inserm, du CNRS, et de l'université d'Aix-Marseille, douze ingénieurs et personnels techniques mettent en évidence de graves dysfonctionnements au sein de l'Urmite et de ses unités filles, et dénoncent des conditions de travail déplorables et une situation « insupportable et dégradante ». En outre, ils dénoncent l'absence totale de reconnaissance et de considération, le comportement inapproprié, par des humiliations, altercations verbales et menaces répétées, de certains personnels et directeurs de recherche, l'absence de représentants élus, ainsi que des conditions de travail « en dehors de toutes règles »[172],[173],[174]. Quatre plaintes pour harcèlement ou agression sexuelle sont déposées à l'encontre de chercheurs ou d'enseignants de l'Urmite[175],[176].

Didier Raoult nie la présence de tout climat malsain au sein de son unité. D'après lui, ces accusations seraient le résultat d'une minorité de détracteurs, jaloux du succès de l'IHU[172],[177]. En ce qui concerne les accusations de harcèlement et agressions sexuelles, il affirme avoir réglé le problème et dénonce le fait que le CNRS ait voulu rendre justice lui-même en révoquant le chercheur accusé de harcèlement[178],[179],[180].

Après enquête, les CHSCT de l'Inserm, du CNRS, de l'université d'Aix-Marseille, et de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) confirment les faits dénoncés par le personnel de l'unité, mentionnant notamment un harcèlement quotidien de la part de Didier Raoult et de ses collaborateurs, des conditions de travail déplorables, au niveau des amplitudes de travail, des locaux et des rapports hiérarchiques, ainsi que des manquements graves et répétés aux règles de sécurité, pourtant extrêmement strictes en ce qui concerne les agents pathogènes manipulés dans ce genre d'installations[181],[182].

Relations avec les institutions

Portrait de Didier Raoult (2020).

Didier Raoult critique une hyper-centralisation de la recherche médicale française et attribue un déclin de cette dernière à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Il est en faveur d'une plus grande liberté de recherche par rapport à l’État et affiche une hostilité envers le milieu médical parisien[183].

A partir de 2014, année où Yves Lévy est nommé à la tête de l'Inserm, Didier Raoult accentue ses critiques de l'institution via des tribunes de presse. Depuis longtemps, Didier Raoult critique l'engagement de fonds colossaux dans la recherche d'un vaccin contre le sida, domaine d'expertise d'Yves Lévy. La nomination d'Agnès Buzyn, épouse d'Yves Lévy, au poste de ministre de la Santé est suivie d'une décision ministérielle le visant à ramener les Instituts hospitalo-universitaires (IHU) dans le giron de l'Inserm tout en divisant leurs crédits par deux, le tout selon les critères demandés par son mari, alimentant le soupçon de conflit d'intérêts. Raoult, très attaché au statut de « fondation » des IHU, affirme dans les médias l'existence de ce conflit d'intérêts et accuse Yves Lévy de vouloir diriger les IHU depuis Paris. Le projet de la ministre de la santé échoue. Le neuroscientifique Richard Frackowiak, qui a démissionné « avec fracas » le de la présidence du jury international des IHU, déclare : « J'avais vu les liens entre le ministère et l'Inserm. J'ai alors présenté ma démission en défendant le modèle des IHU et les 200 millions qu’on nous prenait. Finalement j’ai obtenu gain de cause car leur position était intenable »[184],[183],[12],[178],[185].

En 2018, l'Inserm et du CNRS retirent leurs labels aux unités de recherches de Dider Raoult après une mauvaise évaluation par le Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES) et des accusations de harcèlement visant certains chercheurs de l'IHU[12],[63]. Ni Agnès Buzyn, ni Frédérique Vidal ne sont présentes à l'inauguration des nouveaux locaux[178].

Plus généralement, d'après Paris Match, Raoult affiche un large mépris à l'encontre d'une partie de ses confrères et des journalistes[21].

Controverses en rapport avec l'épidémie de Covid-19

Minimisation de la pandémie

Le , sur la chaîne YouTube de l'IHU, Didier Raoult relativise la portée de la pandémie de maladie à coronavirus en affirmant : « Il y a trois Chinois qui meurent et ça fait une alerte mondiale. L’OMS s’en mêle, on en parle à la télévision et à la radio. Tout cela est fou, il n’y a plus aucune lucidité »[12],[186].

Début février dans le JDD, il persiste : « ce virus n'est pas si méchant, ce n'est pas un meurtrier aveugle. Le taux de mortalité, estimé aujourd'hui aux environs de 2 % c'est-à-dire équivalent à celui de toutes les pneumonies virales présentes à l'hôpital. À l'heure de l'hyperréactivité des réseaux sociaux, les responsables politiques ont peur de ne pas en faire assez, alors ils en font parfois trop »[187],[188]. Il co-signe un article dans l'International Journal of Antimicrobial Agents (de) concluant que « le problème avec le SARS-CoV-2 est probablement surestimé »[189]. L'étude est mise en cause dans une lettre à l'éditeur, publiée dans le même journal[190].

Le , Didier Raoult devient l'un des onze experts choisis pour faire partie du conseil scientifique Covid-19, chargé d'éclairer les décisions à prendre par les autorités pour lutter contre la pandémie en France[191], mais il n'assiste à aucune des séances et annonce le qu'il refuse d'y participer[12],[192],[193], estimant qu'« Il n’y a rien de fiable scientifiquement là-dedans »[194]. Il se positionne rapidement à contre-courant de la politique de faible dépistage et se désolidarise des mesures de confinement prises en France[195], estimant que « confiner des gens infectés, qui ne le savent pas, avec d’autres qui ne le sont pas, c’est une curieuse méthode »[196]. Jugeant que la mortalité due à la maladie est peu significative eu égard à sa faible létalité enregistrée, qui concerne alors dans sa zone géographique (PACA) seulement deux personnes de plus de 87 ans pour cent vingt cas confirmés, il blâme l'intense surmédiatisation du virus sans base scientifique, en comparant ces chiffres à ceux du navire Diamond Princess[197].

Le 21 mars, au journaliste de La Provence qui l'interroge sur « 627 morts en une journée et 40 000 cas de Covid-19 en Italie, on n'en est plus à la « grippette » dont vous parliez il y a quelques semaines... », il répond : « On est passé d'une exagération à une déconnexion. Il y a dans le monde 2,6 millions de morts d'infections respiratoires par an, vous imaginez que les 5 000, 10 000 ou même 100 000 vont changer les statistiques ? (...) Là, on en est à moins de 500 [morts en France]. On va voir si on arrive à en tuer 10 000, mais ça m'étonnerait. »[198],[197]. Le seuil des 10 000 morts est atteint deux semaines après cet interview, le 7 avril, et le chiffre est doublé en une semaine[199].

Le 14 avril 2020, sur la base de la baisse très significative du nombre de cas détectés par l'IHU de Marseille, il évoque la possibilité que l'épidémie disparaisse « dans quelques semaines au printemps, ce qui est assez banal pour une maladie virale respiratoire ». Il renouvelle sa prédiction selon laquelle « cette crise sanitaire ne modifierait pas l'espérance de vie des Français »[200].

Le 5 mai, constatant que parmi tous les patients hospitalisés à l'IHU, il y a eu un seul mort de moins de soixante-cinq ans et que le risque de mourir parmi la population n'ayant pas de facteur de risque est très faible, il considère que « tout le délire autour de la gravité monstrueuse de cette maladie est aussi une autre forme de délire déraisonnable »[201].

Le 12 mai, il constate que l'épidémie est « en train de disparaître » à Marseille avec « un seul cas détecté hier malgré le fait qu'on ait testé plus de 1 200 personnes »[202].

Il appelle, le 14 mai, à réfléchir sur le confinement quand une étude espagnole montre que les travailleurs essentiels autorisés à continuer à se rendre sur leur lieu de travail ont été moins infectés que les travailleurs confinés à domicile[203].

Le 2 juin 2020, il annonce que 40 à 70 % de la population était immunisée avant le début de l'épidémie. Cette immunité à la Covid-19 proviendrait des coronavirus épidémiques et serait maximale chez les enfants vivant en collectivité touchés tous les ans par ces coronavirus[204].

Le 16 juin 2020, il réaffirme qu'il est impossible de prédire l'avenir et déclare : « il se peut qu'il y ait un nouveau pic épidémique au moment de la saison hiverna-printanière, il se peut qu'elle disparaisse, ça dépendra de la distribution dans la zone inter-tropicale et du fait qu'il existera des gens qui seront porteurs chroniques ». Le Figaro note la contradiction avec ses propos du 12 mai quand il constatait que l'épidémie était « en train de se terminer » à Marseille et que « nulle part il n'y a de deuxième vague, ou de dos de chameau »[205].

Le 8 août 2020, Didier Raoult estime que dans « sa forme actuelle », s'agissant « presque exclusivement de sujets jeunes », la Covid-19 est « à un niveau de gravité dans la population observée qui est une des plus basses de toutes les infections respiratoires », faisant remarquer que depuis le dernier décès début juin il y a eu 470 cas diagnostiqués à l'IHU soit une mortalité de l'ordre de 0,2%[206].

Le 24 septembre 2020, Didier Raoult reproche au professeur Dominique Rossi, président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HM de diffuser des messages alarmistes alors qu'il constate « une stabilisation du nombre de cas diagnostiqués depuis le 6 septembre, avec une diminution régulière du nombre de cas (…) des résidents de Marseille » et indique que l'IHU dispose de 15 lits d'hospitalisation libres en fin de journée[207]. Le lendemain matin, il confirme la baisse des entrées en hospitalisation avec encore « 9 lits disponibles pour les patients Covid »[208]. Dix-neuf chefs de service de l'AP-HM répondent dans La Provence : « Le Pôle des Maladies Infectieuses de l’APHM qui compte 75 lits à l’IHU, sans aucune structure de réanimation ne traite qu'une partie des malades dont l'état ne nécessite pas des prises en charge plus lourdes. En outre il a été, comme lors de la première vague, rapidement dépassé dans ses capacités d'hospitalisation conventionnelle. À ce jour, nous accueillons 180 malades COVID, d’autres services de l’AP-HM ont donc logiquement dû transformer certaines de leurs unités d'hospitalisation en unités dédiées pour prendre en charge des patients atteints de la COVID-19 »[209].

Dans une analyse des raisons de la reprise de l'épidémie à Marseille fin septembre 2020, Le Monde évoque « l'effet Raoult » : ses prises de parole auraient « instillé dans l’esprit d’une partie des Marseillais l’idée que la ville bénéficierait d’une sorte d’immunité, grâce à sa présence et au traitement à l’hydroxychloroquine qu’il prône »[210]. Le 29 octobre, le journal Marianne le classe dans le top 7 des médecins « qui auraient mieux fait de se taire sur la Covid »[211].

Prescription et promotion de la chloroquine puis de l'hydroxychloroquine

Février 2020 : premières prises de position publiques

Raoult annonce la « fin de partie! » pour le coronavirus dès le , estimant que la chloroquine (un médicament antipaludéen) est « probablement le traitement le moins cher et le plus simple pour traiter le coronavirus de la Covid-19 »[188],[212],[213]. (Le titre de la vidéo sera ensuite modifié, un point d'interrogation remplaçant le point d'exclamation final[214].) Sa prise de position[215] fait suite à deux communications chinoises : la première le faisait état d'une grande efficacité in vitro, la seconde le de résultats préliminaires positifs sur une centaine de malades[216]. Elle fait l'objet de nombreuses mises en garde[217], en raison de nombreux échecs à traiter d'autres virus à la suite des résultats in vitro pourtant prometteurs, de l'absence de données cliniques et de contre-indications, effets secondaires, risques de surdosage et problèmes d'interactions médicamenteuses connus[188],[218]. Le , une première étude randomisée chinoise effectuée sur 30 patients ne démontre pas une plus grande efficacité de la chloroquine à faire disparaître la Covid-19 dans un test au septième jour de traitement, par rapport à un traitement classique[219]. Le ministère français de la Santé affirme alors qu’aucune étude rigoureuse, publiée dans une revue internationale à comité de lecture indépendant, ne démontre l’efficacité de la chloroquine pour soigner le coronavirus[220].

Didier Raoult indique avoir reçu des menaces de mort, les et , pour le dissuader de préconiser la chloroquine[221]. Le , le parquet de Nantes confirme avoir ouvert une enquête sur l'auteur présumé des appels téléphoniques[222]. Le 22 juillet, on apprend du procureur Pierre Sennès que l'enquête de la police judiciaire est bouclée, les menaces ayant été identifiées comme venant du CHU de Nantes[223]. Le professeur François Raffi, chef du service des maladies infectieuses de Nantes, reconnaît avoir insulté le professeur Raoult et fait l'objet d'une composition pénale le 20 janvier 2021[224],[225]. Il est condamné à 300 € d'amende[226].

Mars 2020 : présentations de premiers résultats contestés

Le , Didier Raoult diffuse une vidéo enregistrée devant ses étudiants dans laquelle il annonce les résultats positifs de sa propre étude clinique d'un traitement à base de l'hydroxychloroquine et d’un antibiotique, l'azithromycine[188],[227],[228], qui seront publiés le ,[229].

Dans un premier temps, ni la chloroquine ni l'hydroxychloroquine ne font partie des médicaments testés dans le premier essai clinique national Discovery, annoncé le . La justification alors donnée est le risque d'interaction médicamenteuse avec les traitements de réanimation, les effets secondaires et l'absence de la chloroquine sur la liste des traitements prioritaires recommandés par l’OMS[230]. Néanmoins, le , le ministre français de la santé Olivier Véran, jugeant « prometteurs » les résultats de Didier Raoult et son équipe, donne l'autorisation pour que d'autres équipes entreprennent un essai plus vaste dans « les plus brefs délais »[231].

Le , les résultats préliminaires de l'expérimentation présentée le 16 sont mis en ligne sous le titre « Hydroxychloroquine and Azithromycin as a treatment of COVID-19: preliminary results of an open-label non-randomized clinical trial », sous forme d'une « prépublication » sur le site MedRxiv[232], et quelques jours plus tard, dans la revue International Journal of Antimicrobial Agents[233], dont le rédacteur en chef est également l’un des coauteurs de l’étude et un membre de l’IHU, ce qui éveille des soupçons de conflit d'intérêts[234],[171]. Des critiques axées sur la faiblesse méthodologique du travail et soupçons de fraude[235] sont émises par la communauté scientifique[12],[171],[186],[236],[237],[238],[239],[240], le conseil scientifique Covid-19[241], la société savante (International Society of Antimicrobial Chemotherapy) propriétaire du journal qui a publié l'étude[242],[243], par les chercheurs indépendants Leonid Schneider[244] et Elisabeth Bik[245], et sur le site PubPeer[246]. Le 11 avril, la société savante propriétaire du journal (l'International Society of Antimicrobial Chemotherapy) et son éditeur Elsevier déclarent qu'un examen indépendant est en cours pour déterminer si les préoccupations concernant le contenu de la recherche de l'article sont fondées[247]. Le journal publie en juillet 2020 ce rapport effectuée par Frits Rosendaal (nl), dont les conclusions sont incendiaires[248],[249], mais décide de ne pas rétracter l'article dont il estime qu'il doit rester disponible pour qu'un « un débat scientifique public solide sur les conclusions du document, de manière ouverte et transparente » puisse avoir lieu[250],[251],[252].

Entre temps, l'hydroxychloroquine est incorporée dans de nombreux essais cliniques[188], y compris l'essai clinique européen Discovery dévoilé par l'INSERM le [253],[254], alors qu'elle en avait été exclue dans un premier temps[255],[256]. La réalisation des essais cliniques est rendue difficile car certains patients veulent être traités à l'hydroxychloroquine. L'inclusion dans les essais risque d'être ralentie par la communication débridée, « réinformer » les patients prenant beaucoup de temps[257],[258].

L'équipe de Raoult annonce le qu'elle proposera à tous les patients infectés un traitement associant l'hydroxychloroquine et l'azithromycine, hors AMM[259],[260]. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) recommande de ne pas utiliser cette molécule dans ce contexte, à l’exception de formes graves hospitalières de la maladie[188]. Le , le ministre français de la Santé annonce qu'il autorise l'usage de l'hydroxychloroquine hors AMM pour la Covid-19 dans ses « formes graves, hospitalières, sur décision collégiale des médecins et sous surveillance stricte » (autorisation effective le [261],[262]). Elle reste déconseillée dans les autres cas, dans l'attente de preuves de son efficacité[263]. Selon la Revue des médias de l'INA, les médias et les réseaux sociaux diffusent très largement la nouvelle[72].

Le , Raoult publie sur le site de l’IHU les résultats de sa nouvelle étude sur l'effet de l'association hydroxychloroquine + azithromycine sur 80 patients présentant des symptômes légers, étude qui selon lui démontre l'efficacité du protocole[264],[265]. L'étude est rapidement critiquée, d'une part parce que la majorité des patients se remettraient de la maladie avec ou sans traitement, d'autre part parce qu’elle ne comporte pas de comparaison avec un groupe de contrôle[236],[254],[266] (sans lequel il n'est pas possible de conclure sur les effets du traitement), puis du fait de soupçons de contournement de la réglementation sur l'éthique médicale[267],[268]. Cette étude est ensuite publiée par la revue Travel Medicine and Infectious Disease le 11 avril, revue dont le rédacteur en chef adjoint est un membre de l’IHU Méditerranée et le premier auteur de l'étude en question, ce qui suscite à nouveau des critiques de conflit d'intérêts[234].

Le 30 mars, la revue médicale indépendante Prescrire, se basant sur un petit test randomisé effectué en Chine durant le mois de février et sur la première étude du professeur Raoult, signale que l'hydroxychloroquine pourrait aggraver la Covid-19[269].

Pendant le mois de mars, les milieux complotistes mettent en avant la théorie d'une cabale contre l'hydroxychloroquine, un traitement bon marché qui desservirait les intérêts de l'industrie pharmaceutique[75].

Avril 2020 : présentation d'une troisième étude

Didier Raoult affiche le 9 avril sur le site de l'IHU les premiers résultats (résumé et un tableau de données)[270],[271] de sa troisième étude effectuée sans groupe contrôle, portant sur de nouveaux patients présentant très majoritairement un état clinique encore peu sévère au début du traitement qui a lieu avec un délai médian de cinq jours après le début des symptômes. Les données présentées portent sur 1 061 patients ayant suivi le traitement pendant au moins trois jours. Il dévoile la primeur des résultats au président Emmanuel Macron qui a fait le déplacement à Marseille. Au bout de dix jours de traitement, 91,7 % des patients (sur les 1 061 retenus) n'excrètent plus de virus et ne présentent plus de symptômes cliniques, ce que divers journaux (dont Les Échos[272], Valeurs actuelles[273], Sputnik France[274]) interprètent comme un taux d'efficacité de 91,7 % pour le traitement administré ; aucune toxicité cardiaque n'est observée ; 0,47 % des patients sont morts, tous âgés de 71 à 95 ans[275],[272],[78],[80]. À la date de publication de l'étude, 98 % des 1 061 patients suivis sont guéris, et seuls seize patients sont encore hospitalisés. Les critères d'inclusion dans l'étude sont d'avoir été traité au moins trois jours à l'hydroxychloroquine et à l'azithromycine avec un début de traitement entre le 3 et le et ne pas avoir été pris en compte par une étude précédente. Le nombre et le sort des patients testés positifs sur le site, mais exclus ou sortis prématurément du traitement pour des raisons médicales ou autres, ne sont pas documentés. Compte-tenu des données manquantes, dont on ne sait quand elles seront publiées, pour un chercheur du CNRS, l'étude « ne peut pas permettre de conclure quoi que ce soit, que le médicament testé soit efficace ou pas », tandis pour d'autres, les méthodes de recrutement et l'absence de groupe de contrôle font que l'étude n'est pas jugée sérieuse[276]. Christine Rouzioux, spécialiste en virologie ajoute qu'« il y a un pourcentage de guérison quasi identique à ce qui est décrit dans l'histoire naturelle de la maladie »[276]. Les résultats complets sont mis en ligne sur le site de l'IHU le , mais selon Le Monde, « l’interprétation bute sur l’impossibilité de comparer cette cohorte à un groupe témoin »[277].

Entre le 27 mars et le 9 avril 2020, 43 cas de troubles cardiaques chez des patients prenant de l'hydroxychloroquine, dont quatre décès, ont été répertoriés en France[278], et ce nombre d'alertes passe à 83 entre le 27 mars et le [277],[279]. Le Monde note que « la plupart des déclarations concernent un patient traité par hydroxychloroquine ou chloroquine, ce médicament étant associé dans environ la moitié des cas à l’azithromycine »[277]. Selon la responsable du centre régional de pharmacovigilance chargé de la surveillance nationale des effets indésirables cardiaques des médicaments évalués dans l’infection au nouveau coronavirus, ces chiffres pourraient être « la partie visible d'un iceberg », 95 % des anomalies liées à la prise d'un traitement n'étant jamais déclarées[278]. Le 21 avril, la revue Science compile les données disponibles sur la toxicité de l'hydrocychloroquine, et relève qu'une étude de dossiers médicaux de 900 000 patients, non validée par les pairs, « pré-publiée » sur le site MedRxiv[280], conclut que l'ajout de l'azithromycine à l'hydroxychloroquine augmente les risques cardiaques[281].

Le 19 mai 2020, Didier Raoult parle d’une « hallucination collective des médias » contre l’hydroxychloroquine et pointe du doigt le rôle « d’un certain nombre de responsables », dont le directeur de l’ANSM Dominique Martin « qui a fait prendre des décisions totalement déraisonnables », le président du Haut Conseil de la santé publique Franck Chauvin et le président du Conseil national de l'Ordre des médecins Patrick Bouet. Il salue par contre leurs prédécesseurs, Roger Salamon au HCSP et Dominique Maraninchi à l'ANSM[282]. Selon lui, l'hydroxychloroquine, « ça doit être préventif de la folie, car ceux qui ne veulent pas en prendre deviennent fous »[283].

Une étude faisant état d’une dangerosité de l’hydroxychloroquine paraît dans The Lancet le 22 mai 2020, ce qui entraîne l'interdiction du médicament par l'OMS, le 25 mai, et par la France, le 27 mai, dans le cadre des traitements contre la Covid-19. Cependant, plusieurs dizaines de scientifiques, dont le professeur Nicholas White, écrivent une lettre ouverte pour exprimer leurs inquiétudes sur la méthodologie et l'intégrité des données de l'étude. Pour Didier Raoult, ce sont « des gens qui font du « big data », qui est une espèce de fantaisie complètement délirante qui prend des données dont on ne connaît pas la qualité, qui mélange tout, qui mélange des traitements dont on ne connaît pas la dose donnée » ; il affirme que l’étude a été menée « par des gens qui n'ont pas vu de patients »[284]. Début juin 2020, l'article du Lancet est critiqué[285], puis très vite rétracté[286], et les essais de l'hydroxychloroquine par l'OMS reprennent[287].

Le 27 mai 2020, Didier Raoult diffuse le résumé de sa propre étude comparative rétrospective, portant sur 3 737 patients atteints de la Covid-19 traités à l'IHU de Marseille, selon lui « la plus grande cohorte suivie dans un seul et même centre dans le monde ». Il conclut qu'« un diagnostic précoce, un isolement précoce et un traitement précoce avec au moins trois jours d'hydroxychloroquine-azithromycine (HCQ-AZ) permettent d'obtenir un résultat clinique et une contagiosité nettement meilleurs chez les patients atteints de Covid-19 que les autres traitements »[288].

Quelques jours plus tard, Peter Horby et Martin Landray de l'Université d'Oxford, directeurs de l'essai randomisé contrôlé anglais Recovery, estiment que l’hydroxychloroquine n’a aucun effet bénéfique et aucun effet toxique sur les patients hospitalisés pour Covid-19[289],[290].

Le 17 juin, s'appuyant sur les résultats des essais Solidarity/Discovery et Recovery, l'OMS décide l'arrêt définitif du bras testant l'hydroxychloroquine dans l'essai Solidarity[291].

Le 24 juillet 2020, la revue médicale indépendante Prescrire dresse le bilan de plusieurs essais contrôlés randomisés et conclut à l'absence d'efficacité, à tous les stades de la maladie, y compris dans les formes légères à modérées[292].

Une étude réalisée par des chercheurs du Henry Ford Health System (en) et publiée au Journal of Infectious Diseases (en) (Michigan) en suggère que l'administration précoce d'hydroxychloroquine réduirait significativement le taux de mortalité des patients hospitalisés, faisant état d'une « réduction du rapport de risque de 66 % » par rapport à une absence de traitement[293]. L'épidémiologiste Harvey Risch affirme alors qu’une généralisation de son utilisation pourrait sauver de 75 000 à 100 000 vies[293]. Cependant, le 31 juillet 2020, lors d'une audition par la Chambre des Représentants des États-Unis, le Docteur Anthony Fauci, responsable de la cellule de crise Covid-19 de la Maison-Blanche, déclare que cette étude est « défectueuse », souffrant de nombreux biais dont l'absence de comparaison avec un placebo et le fait que les patients traités avaient aussi reçu des corticoïdes qui, eux, ont montré des avantages pour les patients gravement malades, et qu'à ce stade, aucune étude contrôlée randomisée contre placebo n'a démontré l'efficacité de l'hydroxychloroquine[294].

Critiques des prises de position de Didier Raoult sur l'hydroxychloroquine

Les prises de positions de Didier Raoult sur les bénéfices allégués de l'hydroxychloroquine prend la dimension d’une polémique internationale, ce qui entretient énormément de confusion sur les faits réels, et entrave la réalisation des essais cliniques[295],[296].

L'emballement qui suit l'annonce par Didier Raoult que l'hydroxychloroquine est un traitement de la COVID-19 est comparé par plusieurs médecins et journalistes à l'affaire de la ciclosporine en 1985, dans le contexte de l'épidémie de sida[297],[298],[299],[300].

Le 22 mars, le journaliste scientifique Florian Gouthière dénonce en outre « un traitement médiatique absurde, et une starification complètement irresponsable »[171], dénonçant le manque d'esprit critique de nombreux acteurs médiatiques quant à ces annonces. Fin mars, Rony Brauman, directeur d'études et ancien président de Médecins sans frontières, considère que « la façon dont Didier Raoult a présenté la chloroquine comme un médicament miracle appartient plus à un prophète qu'à un spécialiste de santé. […] Didier Raoult a un passé de chercheur sérieux, mais son personnage de génie autoproclamé n'incite pas à la confiance. Quant à la validité de son essai, elle a été très précisément analysée »[301]. A cette même date, le journaliste scientifique Nicolas Martin, explique que l'absence de considération de la méthode scientifique par Didier Raoult n’est pas qu’une simple question de procédure : « Dans l’esprit collectif, beaucoup semblent croire que ce sont juste des scientifiques et des journalistes scientifiques qui râlent alors qu’il y a des résultats positifs : mais non, il n’y a pas de résultats positifs que l’on peut attester. L’étude ne respecte aucune méthode, alors c’est comme construire un mur sans ciment, si on s’appuie dessus, il s’écroule »[302].

Selon une analyse du médecin Maxence Ouafik, publiée début avril par la Société scientifique de médecine générale (association belge), les deux premières études sont entachées de manquements tels qu'elles ne permettent pas de conclure quant à l'efficacité des traitements proposés[303]. Ces manquements sont des erreurs de conception, de méthodologie et d'analyse, dont la plupart « auraient pu être évitées sans prendre significativement plus de temps »[303].

Le 27 avril, le médecin David Gorski, rédacteur en chef du site américain Science-Based Medicine (en), qualifie la première étude de Didier Raoult d'« en tous points exécrable et peut-être même frauduleuse », et sa mise à jour ainsi que la seconde étude de « souffrant exactement des mêmes défauts »[304],[305]. Il ajoute que, « pendant ce temps, les études provenant de toute autre source que le groupe de Raoult s'accumulaient et suggéraient fortement que ni l'hydroxychloroquine ni la combinaison hydroxychloroquine-azithromycine ne montraient une activité détectable contre la Covid-19 mais avaient des effets toxiques »[304],[305].

En Afrique, le Sénégal, le Burkina Faso, le Maroc et l'Algérie adoptent un traitement à base de chloroquine, celle-ci étant déjà largement utilisée sur le continent en tant qu'antipaludéen. Le professeur Moussa Seydi, du CHNU de Fann, administre de la chloroquine aux 100 premiers patients testés positifs à la Covid-19 au Sénégal, et exprime son intérêt pour le traitement de Didier Raoult dès le 19 mars[6]. Cependant, un collège de treize médecins, dont huit Africains, publie le 22 avril, dans la revue American Journal of Tropical Medicine and Hygiene (en), une mise en garde contre une utilisation inappropriée, généralisée ou en automédication de l’association hydroxychloroquine-azithromycine en Afrique subsaharienne, expliquant que ce traitement interfère avec ceux de la malaria, de la tuberculose et du VIH, trois fléaux de santé publique spécifiques à l’Afrique[306],[307].

Pour le professeur Christian Perronne, chef du service infectiologie de l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches (mais figure publique controversée du fait de ses positions sur la maladie de Lyme), « il est consternant de constater que dans la médecine actuelle la démarche empirique puisse être méprisée, sous prétexte qu'on n'ait pas recouru à des tests en randomisation avec tirage au sort »[308]. Certains médecins, comme l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy[309] (membre du conseil d'administration de l'IHU Méditerranée Infection[310]) ou le chef de service des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou, Philippe Juvin[311], apportent leur soutien à Didier Raoult, notamment dans une pétition intitulée « Ne perdons plus de temps », signée le par de nombreuses personnalités[312],[70] et une semaine plus tard par plus de 462 000 personnes[313], et dans une tribune le 6 avril 2020 recommandant « d’appliquer le traitement » dès l’apparition des premiers symptômes du coronavirus[314], et demandent la généralisation de l'utilisation du Plaquenil par l'ensemble des médecins hospitaliers et libéraux.

Réactions politiques

Le , Donald Trump déclare qu'il a « approuvé » le recours à l'hydroxychloroquine qui a, selon lui, « montré des résultats préliminaires très encourageants » pour lutter contre la Covid-19[315]. Selon toute vraisemblance, il fait référence et a été influencé par les travaux de Didier Raoult[316],[317]. Il est immédiatement tempéré par la FDA, qui souhaite prendre plus de temps pour évaluer ce traitement et lancer « un essai clinique étendu »[318],[319], mais autorise le la prescription hospitalière de chloroquine et d'hydroxychloroquine en se basant sur les données françaises, qu'elle qualifie d'« anecdotiques »[236].

Le 21 avril 2020, un panel d'experts, convoqué par l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses membre du NIH, déconseille aux docteurs américains de prescrire la combinaison hydroxychloroquine/azithromycine du fait de toxicités potentielles, et conclut qu'il n'y a pas assez de preuve pour promouvoir un traitement : « en dehors des soins de soutien, rien ne marche très bien »[320].

Une étude américaine concluant à une plus forte létalité chez des patients traités à l'hydroxychloroquine, est pré-publiée le même jour, et relayée par la microbiologiste Elisabeth Bik. Didier Raoult parle d’une étude biaisée « plus proche de la fraude scientifique que d'une analyse raisonnable ». Le Figaro et des scientifiques soulignent que le texte n'a pas été évalué, que l’examen des dossiers médicaments a été fait a posteriori avec des patients dont le traitement a déjà été administré, que d’importantes corrections ont dû être apportées ou encore que 10 % des patients ont reçu le traitement après intubation[321].

Avril et mai 2020 : accusations de contournement de la législation sur l'éthique médicale

Le 10 avril 2020, Le Quotidien du médecin annonce que l'ANSM a demandé des explications à Didier Raoult et son équipe sur sa deuxième étude, qualifiée d'étude observationnelle portant sur 80 patients traités avec la combinaison hydroxychloroquine/azithromycine. Cette étude a été autorisée par le comité d'éthique de l'IHU, mais n'a reçu d'autorisation ni de l'ANSM[322] ni d'un comité de protection des personnes[267],[268]. S'il s'agit simplement d’une étude rétrospective sur données, il n'y a pas d'obligations légales. Par contre, s'il s'agit d'un essai clinique, celui-ci ne respecte pas les obligations légales d'autorisation auprès de l'ANSM via le CPP définies par la loi sur les recherches sur la personne humaine[323],[324]. Le sujet est débattu par plusieurs chercheurs[325] avant d'être portée par les médias.

L'auteur de cette loi, Olivier Jardé, lui-même signataire de la pétition « Ne perdons plus de temps », estime pourtant que l'utilisation de la chloroquine en milieu hospitalier ne pose pas de problème légal[326].

Le 26 mai, le quotidien Libération révèle qu'une demande d'autorisation pour une étude a bien été sollicitée, mais annulée par l'IHU Méditerranée Infection quelques jours avant la publication d'une étude analogue[267],[268]. L'enquête précise que l'examen de la demande, finalisée, s'est révélée négative. Quelques jours plus tard, Le Canard enchaîné révèle à son tour qu'une instruction judiciaire est en cours sur ce dossier[327]. Le directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament, qui a diligenté sa propre enquête[328] et estimé que l'étude n'est « pas conforme aux exigences légales », a confié la suite des investigations au Conseil national de l'Ordre des médecins[329].

Le 24 novembre, le parquet de Marseille classe la plainte sans suite[330].

Juin et septembre 2020 : auditions lors de la commission d'enquête COVID-19

Le 24 juin, au cours de son audition devant la commission d’enquête parlementaire[331] sur la gestion de la pandémie à l’Assemblée nationale, Didier Raoult critique la gestion de la crise sanitaire en France et défend la réautorisation au plus tôt de la prescription d'hydroxychloroquine et d'azithromycine[332],[333],[198]. Certaines de ces déclarations sous serment sont qualifiées de « faux témoignage » par le Directeur général de l'AP-HP Martin Hirsch, mais le taux de mortalité de 43 % en réanimation concernant l'AP-HP est attesté par le registre REVA (Réseau européen de recherche en ventilation artificielle)[334]. Le conseil scientifique et la HAS qualifient d'« infamants et dépourvus de fondements » les propos de Didier Raoult, et, pour ce qui est des accusations de conflits d'intérêt, relevant de la « calomnie »[335]. Le 29 juillet 2020, Didier Raoult porte plainte pour dénonciation calomnieuse contre Martin Hirsch devant le procureur de la République de Paris[336],[337].

Devant le Sénat le , il refuse la confrontation avec Yazdan Yazdanpanah et Dominique Costagliola (qui a affirmé au Sénat que les études conduites par Didier Raoult à l'IHU souffraient de biais majeurs)[338] estimant au-dessus de ses forces de discuter avec des gens qui l'insultent[339]. Bernard Jomier du PRG après avoir affirmé sur l'hydroxychloroquine que « dans le monde entier, ce traitement n’est plus utilisé », lui demande si cela signifie « que le monde entier est dans l'erreur ». Didier Raoult réfute toutes les affirmations du sénateur et conclut : « Vous émettez une opinion scientifique, et vous voyez, je ne suis pas d’accord. Que chacun fasse son métier et les vaches seront bien gardées. Le temps triera à la fin, on verra bien ». S'appuyant sur un tableau publié sur les réseaux sociaux par Nathan Peiffer-Smadja[Qui ?], le sénateur cite une liste de pays où les autorités de santé déconseillent l'hydroxychloroquine. Didier Raoult conteste cette liste, déclarant que dans un tiers des états des États-Unis l'hydroxychloroquine est recommandée[340].

Juin 2020 : une nouvelle étude contestée

Le 4 juin, une méta-analyse portant sur une vingtaine d'études incluant un total de plus de 100 000 patients dans 9 pays est publiée par l'équipe du professeur Raoult. Dans ce document, l'équipe insiste sur le dosage, qui doit rester faible, ainsi que sur le fait qu'il faut administrer le médicament tôt dans l'évolution de la maladie. Les résultats annoncés évoquent une réduction de la mortalité par 3[341].

Le 25 juin, l'équipe de Didier Raoult publie dans le journal Travel Medicine and Infectious Disease une étude rétrospective[342],[343] précédemment refusée par The Lancet. L'étude porte sur 3 737 patients dont 3 119 traités avec le « protocole Raoult ». L'étude conclut que « au moins trois jours d’administration d’hydroxychloroquine et d’azithromycine conduisent à des résultats cliniques significativement améliorés et à une baisse de la charge virale plus rapide qu’avec d’autres traitements ».

Selon le journal Le Monde, l'étude du 25 juin ne convainc pas nombre d’épidémiologistes. Le journal cite, par exemple, Anton Pottegard, professeur de pharmaco-épidémiologie à l'Université du Danemark du Sud, qui a récemment contribué à définir des directives approuvées par la Société internationale de pharmacoépidémiologie (en) concernant les études liées à la Covid-19, et qui pointe des problèmes méthodologiques qui font que l'étude est « 100 % inutile pour guider la pratique clinique », et illustre à nouveau la « faillite complète du système de relecture par les pairs ». Est aussi citée Dominique Costagliola, directrice adjointe de l'Institut Pierre-Louis d'épidémiologie et de santé publique (à Sorbonne Université, Inserm) et membre du consortium REACTing, pour laquelle ce travail est « nul de chez nul » : d'une part elle estime que la comparaison entre les patients traités et les autres n'est pas valide, ceux ayant reçu le « protocole Raoult » étant en moyenne plus jeunes, moins sujets à des maladies chroniques ou présentant des symptômes et des atteintes pulmonaires moins sévères, et d'autre part elle n'est pas convaincue par la tentative de correction de ces biais[344].

En juin 2020, à la suite de révélations du site Mediapart[345], l'historien et sociologue des sciences Yves Gingras et son subordonné le chercheur postdoctoral en science, technologie et société Mahdi Khelfaoui de l'université du Québec à Montréal (UQAM) affirment que Didier Raoult a cosigné 234 études scientifiques dans la seule revue New Microbes and New Infections (et un total de 337 pour l'équipe marseillaise, soit un tiers de tous les articles publiés par le journal[346]), alors que la très grande majorité du comité éditorial de la revue est composé de proches collègues et de subalternes de Raoult (5 chercheurs de Marseille pour 15 membres), laissant planer le doute quant à la validité de ces publications[347].

Début juillet 2020, la Société de pathologie infectieuse porte plainte contre Didier Raoult devant le conseil départemental de l’Ordre des médecins des Bouches-du-Rhône, lui reprochant d'avoir enfreint neuf articles du Code de déontologie de la profession, dont la promotion d’un traitement dont l’efficacité n’a pas été démontrée, la diffusion de fausses informations, des manquements au devoir de confraternité, la réalisation d’essais cliniques hors du cadre légal, etc.[348],[349],[350].

Le 16 juillet, un membre de l'IHU déclare : « Dans cette stratégie, il y a la proposition d’un dépistage précoce, d’un traitement précoce dont on pense qu’il est efficace sur le virus. C’est basé sur des données in vitro, c’est-à-dire dans le tube, et sur des données cliniques avec des études qui confirment son efficacité dans notre centre sur 3 700 patients, et deux études américaines récemment publiées »[351].

Le , l'ancien directeur de recherche à l'INSERM Axel Kahn porte sur Didier Raoult un jugement sévère : « C'est un scientifique de haute volée, directeur de l'un des six IHU français, les perles de la recherche hospitalo-universitaire, doté d'un budget de l'ordre de 120 millions d'euros par an, on attendait de lui de la belle science, robuste, contrôlée. Pas des publications hebdomadaires à grand succès sur YouTube, la mobilisation sur un tel sujet d'un invraisemblable mouvement d'opinion qui restera dans les annales, des articles bâclés dans des revues maison. Ils ont failli, déconsidéré la recherche hospitalo-universitaire française, effroyablement compliqué la recherche clinique dans le monde entier. »[250].

Novembre 2020 : nouvelle étude en EHPAD

Le , l'équipe du professeur Raoult publie une étude concernant le soin des résidents des EHPAD à Marseille, qui suggère que le traitement hydroxychloroquine/azithromycine réduit fortement la mortalité[352]. Le 27 novembre, une étude publiée dans European Geriatric Medicine arrive à la même conclusion[353].

Interviewé le 8 novembre, l'ancien ministre de la Santé et médecin Philippe Douste-Blazy apporte son soutien au professeur Raoult, expliquant que la mortalité de 1 % fait de la crise de la Covid-19 une « petite épidémie ». Il affirme qu'« il n'y a pas une seule personne au monde qui remet en cause le niveau scientifique exceptionnel - en infectiologie, en virologie, en bactériologie, en médecine - de Didier Raoult. » Il explique que « l'hydroxychloroquine permet de diminuer la charge virale, pour les cas précoces », et « ne sert à rien dans les phases tardives. »[354].

Octobre - novembre 2020 : judiciarisation du conflit

Le 22 octobre 2020, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé refuse la « recommandation temporaire d’utilisation » de l'hydroxychloroquine pour le traitement de la Covid-19, demandée par les docteurs Philippe Brouqui et Didier Raoult dans une lettre du 3 août 2020[355]. Didier Raoult mandate l'avocat Fabrice Di Vizio pour contester cette décision auprès du Conseil d'État et pour porter plainte « pour mise en danger de la vie d'autrui » contre l'ANSM et son directeur Dominique Martin, leur reprochant de favoriser l'antiviral remdesivir[356].

Le 12 novembre, à la suite des signalements et de la plainte déposée auprès de l’Ordre des médecins au mois de juillet par la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), le conseil départemental de l’Ordre des médecins porte plainte auprès de la chambre disciplinaire de l'Ordre des médecins de Paca contre Didier Raoult[357],[358],[359],[360]. Celui-ci porte plainte en retour contre le vice-président du conseil départemental de l'Ordre des médecins chargé de la déontologie, pour « non-confraternité »[361]. Début décembre 2020, le conseil national de l’Ordre des médecins porte plainte contre six médecins, dont Didier Raoult, Christian Perronne et Henri Joyeux[362],[363].

Le 20 novembre 2020, Didier Raoult porte plainte pour diffamation contre le professeur Jean-Paul Stahl, ancien président de la Société de pathologie infectieuse de langue française, celui-ci l'ayant publiquement accusé d'avoir « bidonné » son étude sur l'hydroxychloroquine[364].

Le 24 novembre 2020, le parquet classe sans suite la plainte sur les essais cliniques de Didier Raoult[365]. En retour, Didier Raoult porte plainte pour dénonciation calomnieuse contre Karim Ibazaten[Qui ?] avec l'espoir que la « plainte découlera sur des investigations à même de déceler les potentielles relations et intérêts que ce docteur aurait pu avoir avec l’industrie pharmaceutique »[366].

Janvier 2021

Le 4 janvier 2021, l'équipe de Didier Raoult publie une lettre dans laquelle elle annonce avoir réanalysé ses données sur le petit nombre de patients présents dans sa première étude clinique, réalisée au mois de mars 2020. En plus de la charge virale, l'équipe a désormais rajouté divers indicateurs comme le besoin d’oxygène, le transfert en unité de soins intensifs, le décès ou la durée de séjour à l’hôpital. La lettre stipule que, à part sur la durée de séjour à l’hôpital, il n’y a pas de différence significative entre le groupe traité et le groupe contrôle. Les commentateurs scientifiques sur Twitter estiment alors que Raoult vient de changer d'avis et reconnaître que son traitement n’est pas efficace. L'équipe de Raoult réagit : elle répond notamment que l'étude clinique de mars 2020 n'avait pas été conçue pour prouver un effet concernant la mortalité. D'après Les Décodeurs, le taux de mortalité dû à la covid-19 est autour de 0,5 sur 100 : l'étude, ne comportant que 42 malades, ne permettait donc pas d'obtenir des statistiques significatives. L'équipe de Raoult affirme de plus qu'elle n'a pas changé d'avis et maintient ses conclusions positives concernant la charge virale et la durée d'hospitalisation. Mais l'équipe s'expose alors en retour aux mêmes critiques qu'auparavant : l'épidémiologiste Thibault Fiolet déclare ainsi que « vu la méthode et les nombreux biais, on ne pouvait déjà rien conclure » en mars 2020[367],[368],[369].

Publications scientifiques et ouvrages

Nombre de publications scientifiques et taux de citations

Didier Raoult est un fervent défenseur de la bibliométrie dont il explique qu'elle permet de rationaliser la compétition entre les savants grâce à des algorithmes qui évaluent les chercheurs en quantifiant leurs publications et l'impact de celles-ci[101],[370]. Selon l'analyse du journaliste Benoit Gilles de Marsactu, il l'utilise comme un moyen de construire sa réputation et ses réseaux, en s'appuyant sur une stratégie de publication destinée à le placer au premier rang[370]. Didier Raoult a co-signé de très nombreux articles (entre 2 000 et 3 000 jusqu'en 2020, selon les estimations par Le Point[371] et Marsactu[101] à partir de la base de donnée PubMed, 2 018 articles entre 1979 et 2018 selon l'interrogation par Le Monde de la base de données SCOPUS[372]), certains dans des revues très prestigieuses, mais l'immense majorité dans des revues à faible impact[101],[63]. Des centaines de ses articles sont publiés dans des revues éditées par ses propres collaborateurs[12],[63],[371] : Le Point donne à ce sujet l'exemple de la revue « New Microbes and New Infections », dont l'éditeur en chef Michel Drancourt travaille depuis 35 ans avec Didier Raoult, et dont 230 articles, soit un tiers de toute la production du journal, sont signés par Didier Raoult[371],[373],[372],[346].

Selon Scott Sayare du New York Times Magazine, Raoult est réputé être un travailleur infatigable, mais atteint aussi son taux extraordinaire de publications et citations en associant son nom à presque tous les articles publiés par son institut[214]. Le Monde note aussi que Didier Raoult cite beaucoup ses propres articles (il est « dans les 8 534 auteurs les plus adeptes de cette pratique dans le monde »), ce qui « gonfle ainsi ses scores »[372]. L'indice h de Didier Raoult sur Google Scholar est de 185, et de 120 sur Web of Science (soit le double de celui d'Albert Einstein). Cependant, au moins 25 % des citations de Didier Raoult sont des auto-citations, et ce chiffre ne prend pas en compte les citations faites par d'autres membres de son unité[374]. Par ailleurs, son article le plus cité, et de très loin, est son article sur l'usage de l'hydroxychloroquine sur la COVID-19, article cité essentiellement par des chercheurs qui en réfutent les conclusions[réf. nécessaire]. En 2008, il est classé parmi les dix premiers chercheurs français par la revue Nature en termes de nombre de publications comme de citations reprenant ses travaux[36]. Par ailleurs, selon la source ISI Web of Knowledge, Didier Raoult est un des chercheurs qui publient le plus en France[52]. En , sur Google Scholar Citations, il cumule plus de 150 000 citations et un indice h de 175[375]. En 2015, il figure dans le classement des 1 000 chercheurs les plus cités au monde (dont 69 Français)[51], « Highly Cited Researchers » de Clarivate Analytics (anciennement publiée par Thomson Reuters)[376], qui répertorie les chercheurs qui influencent le plus la recherche dans leurs domaines, et dont les publications sont parmi les 1 % des plus citées dans les revues académiques. En 2017, il y apparaît comme l'un des 99 microbiologistes mondiaux et l'un des 73 scientifiques français les plus cités[377],[378]. Il fait également partie de la liste des 400 auteurs les plus cités du domaine biomédical[379]. Selon l'analyse des publications de 2007 à 2013, par Kathleen Gransalke, pour Labtimes en février 2017, Didier Raoult apparaît au sommet du classement européen avec 18 128 citations[380].

Ce nombre élevé de publications est important pour le financement de l'AP-HM[371],[372] : le système d’interrogation de gestion, d’analyse des publications scientifiques (Sigaps) lie la dotation annuelle de chaque IHU au nombre de publications de ses chercheurs et praticiens[101],[381],[63]. En 2018, Didier Raoult expliquait : « Je rapporte au moins onze millions d’euros par an à l’AP-HM »[101]. Selon Le Point, chacun des quarante articles « signés par Didier Raoult dans le « International Journal Antimicrob Agents », dont l'éditeur en chef travaille au sein de son IHU, a ainsi rapporté de 3 600 euros à 14 400 euros par an à l'AP-HM »[371]. Didier Raoult reconnait avoir « menacé de faire la grève des signatures » des articles pour obtenir son institut quand il ne disposait que d'un pôle dédié aux maladies infectieuses[382],[371],[372].

Interdiction temporaire de publication dans les revues de la Société américaine de microbiologie

En 2006, Didier Raoult et quatre de ses co-auteurs sont interdits de publication pendant un an dans les revues de la Société américaine de microbiologie (ASM), comme l'a révélé en 2012 un article à propos de Didier Raoult publié dans la revue Science[383],[186],[12]. La sanction fait suite à un de leurs articles publié en 2006 dans le journal Infection and Immunity (en), qui présentait les mêmes chiffres pour des résultats d'expériences prétendument différentes[383], ce qui caractérise un manquement éthique selon les représentants de l'ASM[383]. En réponse à l'ASM, le deuxième et le dernier auteur[c] plaident une simple erreur et veulent en assumer la pleine responsabilité, expliquant qu'ils n'avaient pas montré l'article aux autres auteurs alors en vacances[383]. L'ASM, non convaincue par les réponses apportées, interdit aux cinq auteurs dont Didier Raoult de publier dans ses revues pendant une année[383]. Didier Raoult fait appel de l’interdiction (sans succès), démissionne du panel éditorial de deux autres revues de l’ASM, annule son adhésion et interdit aux membres de son laboratoire de publier dans les revues de l'ASM[383].

Accusations de manquements à l'intégrité scientifique

En avril 2020, Médiapart publie une enquête sur l'IHU de Marseille dans laquelle certains chercheurs affirment que la peur de contredire Didier Raoult peut inciter à biaiser les résultats d'expériences[63].

Entre mars 2020 et mars 2021, la chercheuse indépendante Elisabeth Bik publie 60 commentaires sur 60 articles signés par Didier Raoult[384],[385],[386]. Ses commentaires concernent de possibles oublis de déclaration de conflits d'intérêts (10 articles), des anomalies avec les images par exemple des images identiques dans des expériences différentes (plus de 20 articles), et des questions d'éthique concernant des « recherches impliquant la personne humaine » (plus de la moitié des articles)[236]. Un an plus tard, l'un de ces articles a été rétracté[387], l'un a fait l'object d'une correction, et deux autres sont encore en cours d'enquête[388].

Devant le Sénat français le 15 septembre 2020, Didier Raoult déclare être « traqué » par cette « fille » depuis qu'il est « célèbre », et la qualifie de « cinglée »[384]. Il affirme n'avoir jamais fraudé de sa vie et que ses « 3 500 publications internationales » doivent contenir certainement beaucoup plus d'erreurs que celles signalées par Elisabeth Bik, estimant son taux d'erreur entre 2 et 4 %[389],[390]. Raoult et un autre professeur de l'IHU, Eric Chabrière, portent plainte le contre elle pour « harcèlement, tentative de chantage et d’extorsion »[391]. Ils appuient l'accusation de tentative de chantage sur un tweet d'Elisabeth Bik, dont, selon Le Monde, ils n'ont pas compris l’ironie[386].

Le 29 avril 2021, Didier Raoult dépose plainte pour « harcèlement, tentative de chantage et d’extorsion de fonds »[392] contre Elisabeth Bik, chasseuse de fraudes scientifiques reconnue mondialement.

Le 5 mai 2021, l’association citoyenne Citizen4Science constituée de scientifiques et de citoyens, dénonçe le harcèlement subi par les porteurs de l’intégrité scientifique de la part des chercheurs de l’IHU Marseille dans un communiqué de presse[393],[394] et lance une pétition qui recueille plusieurs milliers de signatures sur le site change.org[395],[396],[393][397]. Le 18 mai 2021, une lettre ouverte[398] signée par des centaines de scientifiques prend également la défense de la chercheuse,[388].

Le 20 mai 2021, le biologiste moléculaire et chercheur au CNRS Hervé Seitz, poste en ligne une pré-publication intitulée « Hydroxychloroquine et Covid-19 : résumé d’un an de controverse »[399]. Ce chercheur montpelliérain qui a recensé 2470 articles scientifiques sur la chloroquine et l’hydroxychloroquine dénonce en conclusion un « scandale sanitaire initié par des mensonges délibérés de la part du laboratoire du professeur Raoult » qui relève selon lui de la fraude scientifique et la responsabilité pénale[400],[401].

Le 1er juin 2021, l'ENS de la rue d'ULM dénonce aussi la stratégie d'intimidation sur Elisabeth Bik[402]; dans un communiqué du 7 juin 2021 intitulé Les prétoires ne sont pas des laboratoires, le CNRS dit avoir « pris connaissance avec consternation » de cette plainte de Didier Raoult, dénonce la « judiciarisation de la critique et de la controverse scientifique » et rappelle que « la validation scientifique doit rester avant tout basée sur celle des pairs »[403],[404].

Rapport

À la demande du ministre de la Santé, Jean-François Mattei, il rédige un rapport, publié en juillet 2003, visant à élaborer un plan d’action en cas d’attaque bioterroriste ou de retour d’épidémies[405]. Selon celui-ci, la France n'est pas préparée « à un problème d'épidémie massive »[406].

Livres publiés

  • (en) avec Kazar J, Rickettsiae and Rickettsial diseases. Slovak Academy of Sciences ed. Publishing House of the Slovak Academy of Sciences, 1991
  • Collectif (Argenson JN, Aubaniac JM, Curvale G, Groulier P, Drancourt M, Raoult D), L'Infection ostéoarticulaire sur prothèse - Prévention, Diagnostic, Traitement. 1992
  • (en) Antimicrobial Agents and Intracellular Parasites. Boca Raton: CRC Press Book, 1993
  • Jean-Louis Mège, Didier Raoult et Jean-Pierre Revillard, Immunité et infection : concepts immunopathologiques et perspectives thérapeutiques, Paris, Arnette, , XII-448 p. (ISBN 2-7184-0855-3, notice BnF no FRBNF36698987).
  • Didier Raoult (dir.), Maîtrise de la prescription des antibiotiques dans les hôpitaux, Paris, Elsevier, , 82 p. (ISBN 2-84299-084-6, notice BnF no FRBNF37003796)
  • Dictionnaire de maladies infectieuses : diagnostic, épidémiologie, répartition géographique, taxonomie, symptomatologie, Paris, Editions scientifiques et médicales Elsevier, , 1162 p. (ISBN 978-2-84299-036-7, notice BnF no FRBNF38439044, lire en ligne)
  • Didier Raoult et Philippe Brouqui, Les rickettsioses, Paris, Elsevier, , 190 p. (ISBN 2-84299-064-1, notice BnF no FRBNF37002841, lire en ligne)
  • (en) Collectif: Yu VL, Merigan TC, Barriere SL, et al. Antimicrobial Therapy and Vaccines. Williams & Wilkins, 1998
  • Une ambition pour la recherche française, Paris, Association des amis de Jacques Chirac, coll. « Les Notes de l'Association des amis de Jacques Chirac », , 33 p. (ISBN 2-9513375-4-X, notice BnF no FRBNF37083883).
  • (en) Didier Raoult et Richard Tilton, Dictionary of infectious diseases : diagnosis, epidemiology, geographic distribution, taxonomy, symptomatology, Paris, Elsevier, , 1126 p. (ISBN 2-84299-146-X, notice BnF no FRBNF37563461).
  • Les nouvelles maladies infectieuses, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 127 p. (ISBN 2-13-050256-3, notice BnF no FRBNF37051672).
  • (en) Didier Raoult (éd.) et Philippe Brouqui (éd.), Rickettsiae and rickettsial diseases at the turn of the third millenium, Paris, Elsevier, , 455 p. (ISBN 2-84299-138-9, notice BnF no FRBNF37045180).
  • Didier Raoult (dir.), Jean-Pierre Nigoghossian (dir.) et André Cartapanis (dir.), L'Université de la Méditerranée face aux défis du troisième millénaire, Paris, Economica, , XIV-259 p. (ISBN 2-7178-3907-0, notice BnF no FRBNF37079203).
  • Didier Raoult et Frédérique Bonneau (préf. Jean-Claude Gaudin), Le sport à Marseille, Marseille, Mairie de Marseille, , 242 p. (notice BnF no FRBNF37703433).
  • (en) Collectif: Yu VL, Weber R, Raoult D. Antimicrobial Therapy and Vaccine. 2e éd. New York: Apple Trees Production, LLC, 2002
  • (en) Collectif: Hechemy KE, Avsic-Zupanc T, Childs JE, Raoult DA. Rickettsiology - present and Future Directions. Annals of the New York Academy of Sciences éd. United States of America: K-M Research/PCP, 2003
  • (en) Collectif: Hechemy KE, Oteo JA, Raoult DA, Silverman DJ, Blanco JR. Rickettsioses - From Genome to proteome, Pathobiology, and Rickettsiae as an International Threat. Annals of the New York Academy of Sciences éd. New York : GYAT/PCP, 2005
  • Les nouveaux risques infectieux : SRAS, grippe aviaire, et après ?, Paris, Ligne de repères, , 271 p. (ISBN 2-915752-09-5, notice BnF no FRBNF40083574).
  • (en) Collectif : Hechemy KE, Oteo JA, Raoult DA, Silverman DJ, Blanco JR. Century of Rickettsiology - Emerging, reemerging Rickettsioses, Molecular Diagnostics, and Emerging Veterinary Rickettsioses. Annals of the New York Academy of Sciences ed. Boston, USA: Blackwell Publishing, 2006
  • (en) avec Parola P. Rickettsial Diseases. New York: Informa Healthcare USA, Inc, 2007
  • (en) Didier Raoult et Michel Drancourt, Paleomicrobiology : past human infections, Berlin, Springer,, (ISBN 9783540758556, notice BnF no FRBNF44695991).
  • Didier Raoult et Véronique Dupont, Dépasser Darwin, Paris, Plon, , 164 p. (ISBN 978-2-259-21114-7, notice BnF no FRBNF42302751)[407].
  • Grippe aviaire, SRAS : vivre avec les nouveaux risques infectieux, 2012, Ebook Kindle, Amazon.
  • (en) Didier Raoult, Eugene V Koonin, « Microbial genomics challenge Darwin », Frontiers in Cellular and Infection Microbiology,‎ (DOI 10.3389/fcimb.2012.00127, lire en ligne).
  • De l'ignorance et de l'aveuglement : pour une science postmoderne Ebook Kindle, Amazon, 2012. (en) Of Ignorance and Blindness, 2013, Ebook Kindle, Amazon
  • Didier Raoult et Sabine Casalonga, Votre santé : tous les mensonges qu'on vous raconte et comment la science vous aide à y voir clair, Neuilly-sur-Seine, Éditions Michel Lafon, , 302 p. (ISBN 978-2-7499-2555-4, notice BnF no FRBNF44313859).
  • Arrêtons d'avoir peur ! : santé, environnement, climat, flux migratoires et société : la science vous aide à y voir clair, Neuilly-sur-Seine, Éditions Michel Lafon, , 347 p. (ISBN 978-2-7499-3003-9, notice BnF no FRBNF45031036, lire en ligne)
  • Mieux vaut guérir que prédire : santé, société, vivre ensemble, Neuilly-sur-Seine, Éditions Michel Lafon, , 280 p. (ISBN 978-2-7499-3149-4, notice BnF no FRBNF45184038, lire en ligne)
  • Didier Raoult et Olivia Recasens, La vérité sur les vaccins : tout ce que vous devez savoir pour faire le bon choix, Neuilly-sur-Seine, Éditions Michel Lafon, , 221 p. (ISBN 978-2-7499-3136-4, notice BnF no FRBNF45424036, lire en ligne)
  • Hervé Vaudoit, L'IHU méditerranée infection - Le défi de la recherche et de la médecine intégrée, Éditions Michel Lafon, , 267 p. (ISBN 9782749933832, lire en ligne [Kindle])
  • Didier Raoult, Épidémies : vrais dangers et fausses alertes, Éditions Michel Lafon, (ISBN 9782749944241)
  • Didier Raoult, La science est un sport de combat : Débat « dans la tête de Didier Raoult », éditions HumenSciences, septembre 2020.
  • Didier Raoult, Carnets de guerre Covid-19, Michel Lafon, 2021.

Distinctions

Prix et récompenses

Décorations

Dans les arts

En juillet 2020, l'opéra des Landes met en scène L'elisir d'amore avec le charlatan Dulcamara sous les traits du Pr. Raoult[422],[423].

En décembre, Dadou publie une bande dessinée humoristique, Chloro King, dont le Pr Raoult est le héros[424]. Raoult apparaît également dans Dom Delaveyne, le Saint de Nevers d’Yvon Bertorello et Alban Guillemois.

Notes et références

Notes

  1. « Étant partiellement sénégalais, je ne peux pas ne pas me sentir concerné par ce qui se passe en Afrique. » (7 avril 2020)[6]
  2. « André Raoult a donné son nom à une bactérie, le Bacillus andreraoultii. L'arrière grand-père de Didier Raoult, Louis Paul Le Gendre (1854-1936), était médecin des hôpitaux de Paris (hôpital Tenon et Lariboisière) et infectiologue »[7].
  3. En biologie, quand un article scientifique est publié par plusieurs auteurs, la position de chacun d'entre eux dans la liste des auteurs indique leur contribution relative (voir l'article Publication_scientifique#Listes d'auteurs pour plus de détails).

Références

  1. David Oberdan, « Sémiologie de Didier Raoult : le look emmerdeur », sur www.marianne.net, 2020-05-03utc11:30:00+0000 (consulté le 13 mars 2021)
  2. « Outcomes of 3,737 COVID-19 patients treated with hydroxychloroquine/azithromycin and other regimens in Marseille, France: A retrospective analysis », sur sciencedirect, (consulté le 13 mars 2021)
  3. « Coronavirus : "Pas d'effet bénéfique" de l'hydroxychloroquine, selon l'essai clinique Recovery, conduit sur 1 542 patients », sur Franceinfo, (consulté le 13 mars 2021)
  4. « L’essai clinique Solidarity produit en un temps record des preuves concluantes sur l’efficacité des médicaments réaffectés au traitement de la COVID-19 », sur www.who.int (consulté le 13 mars 2021)
  5. a et b (en) « Giant Marseillevirus highlights the role of amoebae as a melting pot in emergence of chimeric microorganisms », sur Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS), (consulté le 6 avril 2020)
  6. a b et c Marième Soumaré et Rémy Darras, « Didier Raoult l’Africain : sur la piste de la chloroquine, de Dakar à Brazzaville », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le 30 avril 2020)
  7. a b c et d « Didier Raoult : famille, femme, études, livres, qui est-il ? », sur journaldesfemmes.fr,
  8. Vaudoit 2018, chap.II.
  9. a b c et d Christophe Labbé et Olivia Recasens, « Rencontre avec un chercheur de microbes », Le Point n°1894,‎ , p. 56-59
  10. a b c d et e
  11. « Coronavirus : qui est Didier Raoult, la "star mondiale" de la microbiologie qui assure avoir trouvé le remède contre le Covid-19 ? », sur Franceinfo, (consulté le 24 avril 2020)
  12. a b c d e f g et h Stéphane Foucart et Gilles Rof, « Didier Raoult, l’infectiologue marseillais derrière la folie planétaire autour de l’hydroxychloroquine », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 25 mars 2020)
  13. a b c d e et f Pierre Le Hir, « Chasseur de microbes », sur Le Monde,
  14. a et b Chemin et Etchegoin 2021.
  15. « Didier Raoult, le "pêcheur de microbes" à l'assaut du Covid-19 », sur Sciences et Avenir (consulté le 20 mars 2020)
  16. « Didier Raoult : ses parents, sa femme, ses études, qui est-il ? », sur sante.journaldesfemmes.fr (consulté le 26 juin 2020)
  17. Noam Landsky, « Natacha Caïn, la femme juive du professeur Didier Raoult », sur Tribune Juive, (consulté le 3 mars 2021)
  18. Marie-France Etchegoin, « Didier Raoult : rencontre avec sa femme Natacha, l'autre docteure - Elle », sur elle.fr, (consulté le 3 mars 2021)
  19. Dédicace p. 4 « To my wife Natacha, my children Magali, Sacha and Lola (...) » du livre de 2017 Rickettsial Diseases (Infectious Disease and Therapy Book 43) de Didier Raoult et Philippe Parola. Cf. option « Feuilleter! » [1]. N.B. : les sources des articles[Lesquels ?] (Le Point, 2009 ; Le Monde, 2010)[réf. incomplète] sont donc obsolètes sur ce point !
  20. a b et c Portrait par l'INSERM - 2010 : fichier pdf (source: [2])
  21. a et b « Didier Raoult, urgence oblige », sur parismatch.com,
  22. « Notice IdRef - Didier Raoult », sur idref.fr
  23. Didier Raoult, « Formes neuro-endocriniennes de la sarcoïdose : à propos d'un cas : Thèse d'exercice », sur sudoc.abes.fr, (consulté le 29 octobre 2020)
  24. « Le cursus universitaire de Didier Raoult – Didier Raoult » (consulté le 19 août 2020)
  25. Bernard Pace, « Didier Raoult, professeur rebelle, envers et contre tous », sur Entreprendre.fr, (consulté le 17 février 2021)
  26. a b et c « C-V-_Didier_RAOULT », sur www.infectiopolesud.com
  27. (en) Marrero M, Raoult D, « Centrifugation-shell vial technique for rapid detection of Mediterranean spotted fever rickettsia in blood culture », Am J Trop Med Hyg, vol. 40, no 2,‎ , p. 197-9.
  28. « Faculté de Médecine de Marseille, Aix Marseille Université »
  29. https://www.theses.fr/035496169
  30. « REPERES EDUCATION Didier Raoult nouveau président de l'université Aix-Marseille II », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 23 mars 2020)
  31. « Enseignement supérieur », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 23 mars 2020)
  32. Voir l'entretien qu’il a accordé à Hervé Vaudoit dans Libération le 29 avril 1998 : « 1973 - 1998. Marseille transit. Didier Raoult. Le doyen turbulent ». En ligne.
  33. "Rapport de mission" Didier RAOULT, Pré-rapport le 02 avril 2003 Rapport définitif le 17 juin 2003 [www2.cnrs.fr/sites/thema/fichier/bioterrorisme03.pdf]
  34. Charles Jaigu, « Chloroquinine, le débat qui divise le pays », Le Figaro magazine, 3 avril 2020.
  35. Unité mixte de recherche CNRS 7278 - IRD 198, INSERM U1095, composante UM63 d'Aix Marseille Université
  36. a b c d et e « Didier Raoult, chercheur volontariste », sur Les Echos, (consulté le 23 mars 2020)
  37. a b et c « Didier Raoult, Grand Prix 2010 / Histoire de l'Inserm », sur histoire.inserm.fr (consulté le 3 avril 2020).
  38. a b et c « Remise des Prix Inserm le 30 novembre 2010 au Collège de France », sur Salle de presse, (consulté le 21 mars 2020).
  39. Fonds de l'Agence Nationale de la Recherche au titre du programme d'Investissements d'avenir portant la référence ANR-17-RHUS-000X
  40. Méditerranée infection 10-IAHU-03
  41. « Marseille : faut-il passer sous silence la situation des hôpitaux ? », sur LaProvence.com, (consulté le 23 mars 2020)
  42. « L'IHU, fierté marseillaise de la recherche et du soin », sur LaProvence.com, (consulté le 23 mars 2020)
  43. « L'institut : mission et objectifs »
  44. « IHU Méditerranée Infection - Gouvernance », sur www.mediterranee-infection.com
  45. « Partenaires -IHU », sur www.mediterranee-infection.com
  46. « Le professeur Raoult sans masque », sur parismatch.com, (consulté le 17 janvier 2021)
  47. « MPM s’engage à soutenir à hauteur de 500 000€ l’IHU Méditerranée Infection du professeur Raoult », sur www.marseille-provence.fr (consulté le 19 mars 2021)
  48. a et b « Didier Raoult », sur Futura (consulté le 10 avril 2021)
  49. a et b « Didier Raoult (Fondation Louis D. Institut de France) », sur Institut de France (consulté le 3 avril 2020).
  50. a et b « Fondation Louis D. », sur Institut de France. Grands Prix des Fondations, (consulté le 21 mars 2020).
  51. a et b « Quatre chercheurs de l’IHU figurent sur la liste des 69 chercheurs Français les plus cités dans la communauté scientifique internationale », sur ap-hm.fr,
  52. a et b Science et Santé magazine nº 1er décembre 2010 p. 14.
  53. a et b « Coronavirus : Didier Raoult, professeur rebelle », sur Le Point, (consulté le 5 avril 2020)
  54. « Didier Raoult, ponte de la recherche et roi de la polémique », sur La Voix Du Nord, (consulté le 5 avril 2020)
  55. « À Propos (Didier Raoult) », sur Atlantico (consulté le 5 avril 2020)
  56. « L'Inserm récompense Didier Raoult, spécialiste des maladies infectieuses », sur Les Echos, (consulté le 5 avril 2020)
  57. « Que vaut le site ExpertScape, sur lequel Didier Raoult est référencé comme le meilleur expert français dans son domaine ? », sur Liberation (consulté le 3 avril 2020)
  58. (en) « Expertise in Communicable Diseases: Worldwide », sur expertscape.com (consulté le 28 mars 2020)
  59. (en) « Prof. Didier Raoult Discusses Coronavirus and Chloroquine », sur https://www.cbs19news.com/ (consulté le 28 mars 2020)
  60. « Didier Raoult, le « pêcheur de microbes » à l’assaut du Covid-19 », L'Est républicain, (consulté le 5 avril 2020).
  61. (en) « Genus Raoultella », sur List of Prokaryotic names with Standing in Nomenclature (LPSN) (consulté le 6 avril 2020)
  62. M Drancourt, Bollet, C, Carta, A et Rousselier, P, « Phylogenetic analyses of Klebsiella species delineate Klebsiella and Raoultella gen. nov., with description of Raoultella ornithinolytica comb. nov., Raoultella terrigena comb. nov. and Raoultella planticola comb. nov. », International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, vol. 51, no Pt 3,‎ , p. 925–32 (PMID 11411716, DOI 10.1099/00207713-51-3-925)
  63. a b c d e et f Pascale Pascariello, « Chloroquine: pourquoi le passé de Didier Raoult joue contre lui », sur Mediapart (consulté le 7 avril 2020)
  64. « Baromètre politique », sur odoxa.fr,
  65. a b et c Xavier Demagny, « Youtube, Twitter, Facebook : Didier Raoult est devenu une star du web (et pas que pour le meilleur) », sur www.franceinter.fr, (consulté le 16 mai 2020)
  66. a b et c « Didier Raoult chez Hanouna sur C8: 10 choses à savoir », sur journaldesfemmes.fr,
  67. Paris Match, « Coronavirus : Jair Bolsonaro, un "troll" face à la pandémie », sur parismatch.com (consulté le 16 mai 2020)
  68. (en) « Brazil loses new health minister as Bolsonaro grabs reins in coronavirus crisis », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le 16 mai 2020)
  69. « Avec sa nouvelle revue, Michel Onfray devient la coqueluche de l’extrême droite », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 19 mai 2020)
  70. a et b « Chloroquine: «Ne perdons plus de temps !», l'appel de personnalités médicales », sur leparisien.fr,
  71. « "Les médecins italiens, chinois ne sont pas assez stupides pour avoir laissé de côté une molécule miraculeuse" », sur www.franceinter.fr (consulté le 16 mai 2020)
  72. a b et c « Étude INA. Comment Didier Raoult et la chloroquine ont surgi dans le traitement médiatique du coronavirus », sur La Revue des Médias (consulté le 1er avril 2020).
  73. a et b « Une exploration de la « Raoultsphère » sur Facebook », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 3 juillet 2020)
  74. Tristan Berteloot, « Coronavirus: la chloroquine et Raoult sont (aussi) les sujets préférés des complotistes », sur Libération, (consulté le 3 avril 2020)
  75. a b et c « Coronavirus: comment le professeur Didier Raoult est devenu une figure centrale des théories complotistes », sur lemonde.fr,
  76. « Le profil type du soutien au professeur Raoult ? « Une femme âgée, éduquée et plutôt à droite » », sur nouvelobs.com, (consulté le 1er juillet 2020).
  77. « Soutien de nombreux groupes sur les réseaux sociaux à Didier Raoult », sur rfi.fr,
  78. a et b (en) Yves SciamaApr. 9 et 2020, « Is France’s president fueling the hype over an unproven coronavirus treatment? », sur Science | AAAS, (consulté le 10 avril 2020)
  79. « La chloroquine efficace contre le Covid-19 pour 59% des Français : Le Parisien la joue 67 millions d'infectiologues », sur Marianne, (consulté le 10 avril 2020)
  80. a et b « Politique. Macron alimente-t-il l’emballement autour d’un traitement à base d'hydroxychloroquine ? », sur Courrier international, (consulté le 10 avril 2020)
  81. Cécile Thibert et Tristan Vey, « Chloroquine: de nouvelles données peu convaincantes », Le Figaro, (consulté le 10 avril 2020)
  82. « Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 10 avril 2020)
  83. Arnaud Benedetti, «En lui rendant visite, Emmanuel Macron valide la stratégie de com’ du Pr Raoult», sur Le Figaro.fr, (consulté le 10 avril 2020)
  84. « Quelle stratégie politique se cache derrière la visite de Macron au professeur Raoult ? », sur LCI (consulté le 10 avril 2020)
  85. Par Alex et re Sulzer Le 26 mars 2020 à 12h51, « Coronavirus : à droite, on est accro à la chloroquine », sur leparisien.fr, (consulté le 13 mars 2021)
  86. « Le professeur Raoult peut compter sur le soutien de la droite marseillaise », sur L'Opinion, (consulté le 13 mars 2021)
  87. « Coronavirus : Didier Raoult, allié, fauteur de troubles ou ennemi de la politique ? », sur RTL.fr, (consulté le 29 mars 2021)
  88. « Les soutiens politiques de Didier Raoult, toujours présents malgré les controverses », sur LCI, (consulté le 29 mars 2021)
  89. Barthélémy Philippe, « Les Français font plus confiance au professeur Raoult qu'à Olivier Véran face à l’épidémie », sur capital.fr,
  90. Raoult D, Fournier PE, Drancourt M. What does the future hold for clinical microbiology? Nat Rev Microbiol. 2004 Feb;2(2):151-9. Review.
  91. Fournier PE, Drancourt M, Colson P, Rolain JM, La Scola B, Raoult D. Modern clinical microbiology: new challenges and solutions. Nat Rev Microbiol. 2013 Aug;11(8):574-85.Review.
  92. Drancourt M, Bollet C, Carlioz A, Martelin R, Gayral JP, Raoult D. 16S ribosomal DNA sequence analysis of a large collection of environmental and clinical unidentifiable bacterial isolates. J Clin Microbiol. 2000 Oct;38(10):3623-30.
  93. Seng P, Drancourt M, Gouriet F, La Scola B, Fournier PE, Rolain JM, Raoult D. Ongoing revolution in bacteriology: routine identification of bacteria by matrix-assisted laser desorption ionization time-of-flight mass spectrometry. Clin Infect Dis. 2009 Aug 15;49(4):543-51.
  94. Drancourt M, Gaydos CA, Summersgill JT, Raoult D. Point-of-care testing for community-acquired pneumonia. Lancet Infect Dis. 2013 Aug;13(8):647-9.
  95. Drancourt M, Michel-Lepage A, Boyer S, Raoult D. The Point-of-Care Laboratory in Clinical Microbiology. Clin Microbiol Rev. 2016 Jul;29(3):429-47.
  96. Fournier PE, Thuny F, Richet H, Lepidi H, Casalta JP, Arzouni JP, Maurin M, Célard M, Mainardi JL, Caus T, Collart F, Habib G, Raoult D. Comprehensive diagnostic strategy for blood culture-negative endocarditis: a prospective study of 819 new cases. Clin Infect Dis. 2010 Jul 15;51(2):131-40.
  97. Menu E, Gouriet F, Casalta JP, Tissot-Dupont H, Vecten M, Saby L, Hubert S, Salaun E, Theron A, Grisoli D, Lavoute C, Collart F, Habib G, Raoult D. Evaluation of empirical treatment for blood culture-negative endocarditis. J Antimicrob Chemother. 2017 Jan;72(1):290-298.
  98. Tissot-Dupont H, Casalta JP, Gouriet F, Hubert S, Salaun E, Habib G, Fernandez-Gerlinger MP, Mainardi JL, Tattevin P, Revest M, Lucht F, Botelho-Nevers E, Gagneux-Brunon A, Snygg-Martin U, Chan KL, Bishara J, Vilacosta I, Olmos C, San Román JA, López J, Tornos P, Fernández-Hidalgo N, Durante-Mangoni E, Utili R, Paul M, Baddour LM, De Simone DC, Sohail MR, Steckelberg JM, Wilson WR, Raoult D. International experts' practice in the antibiotic therapy of infective endocarditis is not following the guidelines. Clin Microbiol Infect. 2017 Mar 18. pii: S1198-743X(17)30173-8.
  99. Fancello L, Monteil S, Popgeorgiev N, Rivet R, Gouriet F, Fournier PE, Raoult D, Desnues C. Viral communities associated with human pericardial fluids in idiopathic pericarditis. PLoS One. 2014 Apr 1;9(4):e93367.
  100. « Le passé, un continent à explorer », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 27 mars 2020)
  101. a b c d e et f « Homme de réseaux et enfant terrible de la recherche, enquête sur le système Raoult », sur Marsactu, (consulté le 27 mars 2020)
  102. (en) Bernard La Scola, Stéphane Audic, Catherine Robert et Liang Jungang, « A Giant Virus in Amoebae », Science, vol. 299, no 5615,‎ , p. 2033–2033 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 12663918, DOI 10.1126/science.1081867, lire en ligne, consulté le 22 mars 2020)
  103. (en) Didier Raoult, Stéphane Audic, Catherine Robert et Chantal Abergel, « The 1.2-Megabase Genome Sequence of Mimivirus », Science, vol. 306, no 5700,‎ , p. 1344–1350 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 15486256, DOI 10.1126/science.1101485, lire en ligne, consulté le 22 mars 2020)
  104. (en) Bernard La Scola, Christelle Desnues, Isabelle Pagnier et Catherine Robert, « The virophage as a unique parasite of the giant mimivirus », Nature, vol. 455, no 7209,‎ , p. 100–104 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/nature07218, lire en ligne, consulté le 22 mars 2020)
  105. Cécile Klingler, « Sputnik, premier virus de virus », La Recherche, janvier 2009 - n°426 (consulté le 12 avril 2020), p. 36
  106. Hervé RATEL, « Les virus sont nos meilleurs ennemis », Sciences et Avenir,‎ , p. 75
  107. (en) Anthony Levasseur, Meriem Bekliz, Éric Chabrière et Pierre Pontarotti, « MIMIVIRE is a defence system in mimivirus that confers resistance to virophage », Nature, vol. 531, no 7593,‎ , p. 249–252 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/nature17146, lire en ligne, consulté le 22 mars 2020)
  108. Marc Gozlan, « Des virus géants utilisent une défense « immunitaire » proche de CRISPR », sur Sciences et Avenir, (consulté le 15 avril 2020)
  109. (en) Christelle Desnues, Bernard La Scola, Natalya Yutin et Ghislain Fournous, « Provirophages and transpovirons as the diverse mobilome of giant viruses », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 109, no 44,‎ , p. 18078–18083 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 23071316, DOI 10.1073/pnas.1208835109, lire en ligne, consulté le 6 avril 2021)
  110. a et b (en) Didier Raoult, « TRUC or the Need for a New Microbial Classification », Intervirology, vol. 56, no 6,‎ , p. 349–353 (DOI 10.1159/000354269, lire en ligne, consulté le 4 avril 2017)
  111. (en) Philippe Colson, Bernard La Scola, Anthony Levasseur et Gustavo Caetano-Anollés, « Mimivirus: leading the way in the discovery of giant viruses of amoebae », Nature Reviews Microbiology, vol. 15, no 4,‎ , p. 243–254 (ISSN 1740-1534, DOI 10.1038/nrmicro.2016.197, lire en ligne, consulté le 6 avril 2021)
  112. Mitch L (2017) Giant viruses found in Austrian sewage fuel debate over potential fourth domain of life , Science News, 06 avril 2017
  113. « Origine de la vie : un scénario alternatif défendu par de... - Science & Vie », sur www.science-et-vie.com, (consulté le 10 avril 2021)
  114. (en) Mickaël Boyer, Natalya Yutin, Isabelle Pagnier et Lina Barrassi, « Giant Marseillevirus highlights the role of amoebae as a melting pot in emergence of chimeric microorganisms », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 106, no 51,‎ , p. 21848–21853 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 20007369, DOI 10.1073/pnas.0911354106, lire en ligne, consulté le 6 avril 2021)
  115. (en) Dixon et al., Animal Viruses: Molecular Biology, Caister Academic Press, (ISBN 978-1-904455-22-6, lire en ligne), « African Swine Fever Virus »
  116. Reteno DG, Benamar S, Khalil JB, Andreani J, Armstrong N, Klose T, Rossmann M, Colson P, Raoult D, La Scola B. Faustovirus, an asfarvirus-related new lineage of giant viruses infecting amoebae. J Virol. 2015 Jul;89(13):6585-94.
  117. (en) Jônatas Abrahão, Lorena Silva, Ludmila Santos Silva et Jacques Yaacoub Bou Khalil, « Tailed giant Tupanvirus possesses the most complete translational apparatus of the known virosphere », Nature Communications, vol. 9, no 1,‎ , p. 749 (ISSN 2041-1723, DOI 10.1038/s41467-018-03168-1, lire en ligne, consulté le 6 avril 2021)
  118. Pierre Le Hir, « Chasseur de microbes », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  119. (en) Mediannikov O, Matsumoto K, Samoylenko I, Drancourt M, Roux V, Rydkina E, Davoust B, Tarasevich I, Brouqui P, Fournier PE, « Rickettsia raoultii sp. nov., a spotted fever group rickettsia associated with Dermacentor ticks in Europe and Russia », Int J Syst Evol Microbiol, vol. 58, no Pt 7,‎ , p. 1635-9. (PMID 18599708)
  120. Parola P, Paddock CD, Raoult D. Tick-borne rickettsioses around the world: emerging diseases challenging old concepts. Clin Microbiol Rev. 2005,Oct;18(4):719-56. Review.
  121. Raoult D, Roux V. Rickettsioses as paradigms of new or emerging infectious diseases. Clin Microbiol Rev. 1997 Oct;10(4):694-719. Review.
  122. Dieme C, Bechah Y, Socolovschi C, Audoly G, Berenger JM, Faye O, Raoult D, Parola P. Transmission potential of Rickettsia felis infection by Anopheles gambiae mosquitoes. Proc Natl Acad Sci U S A. 2015;112(26):8088-93. PMID 26056256.
  123. Edouard S, Nabet C, Lepidi H, Fournier PE, Raoult D. Bartonella, a common cause of endocarditis: a report on 106 cases and review. J Clin Microbiol. 2015 Mar;53(3):824-9.
  124. Melenotte C, Million M, Audoly G, Gorse A, Dutronc H, Roland G, Dekel M, Moreno A, Cammilleri S, Carrieri MP, Protopopescu C, Ruminy P, Lepidi H, Nadel B, Mege JL, Xerri L, Raoult D. B-cell non-Hodgkin lymphoma linked to Coxiella burnetii. Blood. 2016 Jan 7;127(1):113-21.
  125. Million M, Thuny F, Bardin N, Angelakis E, Edouard S, Bessis S, Guimard T, Weitten T, Martin-Barbaz F, Texereau M, Ayouz K, Protopopescu C, Carrieri P, Habib G, Raoult D. Antiphospholipid Antibody Syndrome With Valvular Vegetations in Acute Q Fever. Clin Infect Dis. 2016 Mar 1;62(5):537-44.
  126. Eldin C, Raoult D. Moving from Q fever to C. burnetii infection. Epidemiol Infect. 2016 Apr;144(6):1163-4.
  127. Raoult D, Houpikian P, Tissot Dupont H, Riss JM, Arditi-Djiane J, Brouqui P. Treatment of Q fever endocarditis: comparison of 2 regimens containing doxycycline and ofloxacin or hydroxychloroquine. Arch Intern Med. 1999 Jan 25;159(2):167-73.
  128. Didier Raoult, Marie L. Birg, Bernard La Scola et Pierre E. Fournier, « Cultivation of the Bacillus of Whipple's Disease », New England Journal of Medicine, vol. 342,‎ , p. 620-625 (ISSN 0028-4793, PMID 10699161, DOI 10.1056/NEJM200003023420903, lire en ligne, consulté le 14 juin 2015)
  129. Patricia Renesto, Nicolas Crapoulet, Hiroyuki Ogata et Bernard La Scola, « Genome-based design of a cell-free culture medium for Tropheryma whipplei », The Lancet, vol. 362, no 9382,‎ , p. 447–449 (ISSN 0140-6736, DOI 10.1016/s0140-6736(03)14071-8, lire en ligne, consulté le 12 avril 2020)
  130. Fenollar F, Puéchal X, Raoult D. Whipple's disease. N Engl J Med. 2007;356:55-66.
  131. Angelakis E, Armstrong N, Nappez C, Richez M, Chabriere E, Raoult D. Doxycycline assay hair samples for testing long-term compliance treatment. J Infect. 2015 Nov;71(5):511-7.
  132. Bousbia S, Papazian L, Auffray JP, Fenollar F, Martin C, Li W, Chiche L, La Scola B, Raoult D. Tropheryma whipplei in patients with pneumonia. Emerg Infect Dis. 2010 Feb;16(2):258-63.
  133. Isabel A. Hujoel, Alberto Rubio-Tapia et al., « Tropheryma whipplei Infection (Whipple Disease) in the USA », Digestive Diseases and Sciences, no 64,‎ (DOI 10.1007/s10620-018-5033-4)
  134. Drancourt M, Aboudharam G, Signoli M, Dutour O, Raoult D. Detection of 400-year-old Yersinia pestis DNA in human dental pulp: an approach to the diagnosis of ancient septicemia. Proc Natl Acad Sci U S A. 1998 Oct 13;95(21):12637-40. lire en ligne
  135. Raoult D, Aboudharam G, Crubézy E, Larrouy G, Ludes B, Drancourt M. Molecular identification by "suicide PCR" of Yersinia pestis as the agent of medieval black death. Proc Natl Acad Sci U S A. 2000 Nov 7;97(23):12800-3.
  136. Gilbert MT, Cuccui J, White W, Lynnerup N, Titball RW, Cooper A, Prentice MB. Absence of Yersinia pestis-specific DNA in human teeth from five European excavations of putative plague victims. Microbiology. 2004 Feb;150(Pt 2):341-54.
  137. Drancourt M, Raoult D. Molecular history of plague. Clin Microbiol Infect. 2016 Nov;22(11):911-915.
  138. Raoult D, Dutour O, Houhamdi L, Jankauskas R, Fournier PE, Ardagna Y, Drancourt M, Signoli M, La VD, Macia Y, Aboudharam G. Evidence for louse-transmitted diseases in soldiers of Napoleon's Grand Army in Vilnius. J Infect Dis. 2006 Jan 1;193(1):112-20.
  139. (en) Michel Drancourt, Rémi Barbieri, Elisabetta Cilli et Giorgio Gruppioni, « Did Caravaggio die of Staphylococcus aureus sepsis? », The Lancet Infectious Diseases, vol. 18, no 11,‎ , p. 1178 (ISSN 1473-3099 et 1474-4457, PMID 30236439, DOI 10.1016/S1473-3099(18)30571-1, lire en ligne, consulté le 16 avril 2020)
  140. « La mort du Caravage élucidée », sur Sciences et Avenir (consulté le 16 avril 2020)
  141. « Marseille : Des chercheurs révèlent que Le Caravage aurait succombé à une infection par un staphylocoque doré », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le 16 avril 2020)
  142. « Bacterial genome sequencing and its use in infectious diseases »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Fournier PE, Drancourt M, Raoult D. Lancet Infect Dis. 2007 ; 7:711-23.
  143. (en) Mirjana Rajilić-Stojanović et Willem M. de Vos, « The first 1000 cultured species of the human gastrointestinal microbiota », FEMS Microbiology Reviews, vol. 38,‎ , p. 996-1047 (ISSN 1574-6976, PMID 24861948, DOI 10.1111/1574-6976.12075, lire en ligne, consulté le 14 juin 2015)
  144. a et b Zitvogel L, Ma Y, Raoult D, Kroemer G, Gajewski TF. The microbiome in cancer immunotherapy: Diagnostic tools and therapeutic strategies. Science. 2018 Mar 23 ; 359(6382):1366-1370.
  145. Lagier J.-C., Khelaifia S., Alou MT, Ndongo S., Dione N., Hugon P., Caputo A., Cadoret F., Traore SI, Seck EH, Dubourg G., Durand G., Mourembou G., Guilhot E., Togo A., Bellali S., Bachar D., Cassir N., Bittar F., Delerce J., Mailhe M., Ricaboni D., Bilen M., Dangui Nieko NP, Dia Badiane NM, Valles C., Mouelhi D., Diop K., Million M., Musso D., Abrahão J., Azhar EI, Bibi F., Yasir M., Diallo A., Sokhna C., Djossou F., Vitton V., Robert C., Rolain JM, La Scola B., Fournier PE, Levasseur A., Raoult D. Culture of previously uncultured members of the human gut microbiota by culturomics. Nat Microbiol. 2016 Nov 7;1:16203.
  146. (en) J.-C. Lagier, F. Armougom, M. Million, P. Hugon, I. Pagnier, C. Robert, F. Bittar, G. Fournous, G. Gimenez, M. Maraninchi, J.-F. Trape, E.V. Koonin, B. La Scola, D. Raoult, « Microbial culturomics: paradigm shift in the human gut microbiome study », Clinical microbiology and infection, no 12,‎ , p. 1185-1193 (lire en ligne)
  147. Million M, Tidjani Alou M, Khelaifia S, Bachar D, Lagier JC, Dione N, Brah S, Hugon P, Lombard V, Armougom F, Fromonot J, Robert C, Michelle C, Diallo A, Fabre A, Guieu R, Sokhna C, Henrissat B, Parola P, Raoult D. Increased Gut Redox and Depletion of Anaerobic and Methanogenic Prokaryotes in Severe Acute Malnutrition. Sci Rep. 2016 May 17;6:26051.
  148. Hugon P., Ramasamy D., Robert C., Couderc C., Raoult D., Fournier PE. Non-contiguous finished genome sequence and description of Kallipyga massiliensis gen. nov., sp. nov., a new member of the family Clostridiales Incertae Sedis XI. Stand Genomic Sci. 2013 Jul 30;8(3):500-15.
  149. Fournier PE, Drancourt M. New Microbes New Infections promotes modern prokaryotic taxonomy: a new section "TaxonoGenomics: new genomes of microorganisms in humans". New Microbes New Infect. 2015 Jun 9;7:48-9.
  150. Routy B, Le Chatelier E, Derosa L, Duong CPM, Alou MT, Daillère R, Fluckiger A, Messaoudene M, Rauber C, Roberti MP, Fidelle M, Flament C, Poirier-Colame V, Opolon P, Klein C, Iribarren K, Mondragón L, Jacquelot N, Qu B, Ferrere G, Clémenson C, Mezquita L, Masip JR, Naltet C, Brosseau S, Kaderbhai C, Richard C, Rizvi H, Levenez F, Galleron N, Quinquis B, Pons N, Ryffel B, Minard-Colin V, Gonin P, Soria JC, Deutsch E, Loriot Y, Ghiringhelli F, Zalcman G, Goldwasser F, Escudier B, Hellmann MD, Eggermont A, Raoult D, Albiges L, Kroemer G, Zitvogel L. Gut microbiome influences efficacy of PD-1-based immunotherapy against epithelial tumors. Science. 2018 Jan 5;359(6371):91-97.
  151. Vétizou M, Pitt JM, Daillère R, Lepage P, Waldschmitt N, Flament C, Rusakiewicz S, Routy B, Roberti MP, Duong CP, Poirier-Colame V, Roux A, Becharef S, Formenti S, Golden E, Cording S, Eberl G, Schlitzer A, Ginhoux F, Mani S, Yamazaki T, Jacquelot N, Enot DP, Bérard M, Nigou J, Opolon P, Eggermont A, Woerther PL, Chachaty E, Chaput N, Robert C, Mateus C, Kroemer G, Raoult D, Boneca IG, Carbonnel F, Chamaillard M, Zitvogel L. Anticancer immunotherapy byCTLA-4 blockade relies on the gut microbiota. Science. 2015 Nov 27;350(6264):1079-84.
  152. Bertrand Routy et Laurence Zitvogel, « Les bactéries de l'intestin, nos alliées contre le cancer », La Recherche n°535, (consulté le 15 avril 2020), p. 59
  153. Raoult D. Human microbiome: take-home lesson on growth promoters? Nature. 2008;454:690-1.
  154. « Probiotics and obesity: a link? », Nature Reviews Microbiology 7, 616 (September 2009)
  155. a et b Lise Loumé, « Deux patients guérissent spontanément du Sida : une révolution ? », sur sciencesetavenir.fr,
  156. a et b « Deux patients capables de neutraliser le VIH après l’intégration de l’ADN du virus par les lymphocytes », sur lequotidiendumedecin.fr,
  157. Aline Gerstner, Une invasion de rétrovirus en cours dans l'ADN des koalas, pourlascience.fr, 8 octobre 2018
  158. (en) Colson P, Ravaux I, Tamalet C, Glazunova O, Baptiste E, Chabrière E, Wiedemann A, Lacabaratz C, Chefrour M, Picard C, Stein A, Lévy Y, Raoult D, « HIV infection en route to endogenization: two cases », Clin Microbiol Infect, no 12,‎ , p. 1280-1288 (DOI 10.1111/1469-0691.12807, lire en ligne)
  159. David Pauget, « "Il gêne, on veut le faire taire": pourquoi Didier Raoult séduit les complotistes », sur lexpress.fr,
  160. 29 articles au total du 13 février 1998 (Le Figaro no 16641 p. 10) au 18 mai 2001 (Le Figaro n°17657, p.15).
  161. Le Point, magazine, « Les chroniques de Didier Raoult | Le Point », sur Le Point.fr (consulté le 19 mai 2016)
  162. 91 articles au total du jeudi 22 septembre 2011 (Le Point, no 2036, p. 112) au jeudi 6 septembre 2018 (Le Point, no 2401, p. 61)
  163. « Le problème de la grippe », sur Les Echos, (consulté le 20 mars 2020)
  164. « Coronavirus : qui est Didier Raoult, le médecin qui vante la chloroquine comme remède au Covid-19? » [vidéo], sur BFMTV, BFMTV (consulté le 3 juin 2020).
  165. « Didier Raoult - Voile à l'université : fichez-nous la paix ! », sur Le Point, (consulté le 4 juin 2020).
  166. Didier Raoult, « Les prédictions climatiques sont absurdes ! » (consulté le 8 juillet 2015).
  167. Didier Raoult, « Le climat, science ou religion ? », Le Point, 1er novembre 2014, en ligne, repris dans Didier Raoult, Mieux vaut guérir que prédire, Michel Lafon, , partiellement consultable sur Google livres, page non indiquée par Google.
  168. Didier Raoult, « La Terre ne se réchauffe plus ! », Le Point no 2177,‎ , p. 14.
  169. « Didier Raoult : « Toute cette histoire va finir comme le sang contaminé » », sur L'Obs (consulté le 1er mai 2020)
  170. Stéphane Foucart, « Hoax climatique #1 : “Le réchauffement s’est arrêté en 1998” », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 12 septembre 2018).
  171. a b c et d « Covid19 & chloroquine : à propos d’une étude très fragile, et d’un dangereux emballement médiatique et politique », sur curiologie, (consulté le 29 septembre 2020)
  172. a et b « Marseille : Harcèlement moral et sexuel à l'unité de recherche sur les maladies infectieuses », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le 24 mars 2020)
  173. Myriam Guillaume, « Marseille : les sanctions tombent à l’unité de recherche médicale sur les maladies infectieuses », sur m.lamarseillaise.fr, (consulté le 24 mars 2020)
  174. « Le chercheur Didier Raoult mis sur la sellette par ses tutelles », sur Marsactu, (consulté le 24 mars 2020)
  175. « Plusieurs plaintes déposées pour harcèlement sexuel à l'université d'Aix-Marseille », Marsactu,‎ (lire en ligne)
  176. « Marseille : Harcèlement moral et sexuel à l'unité de recherche sur les maladies infectieuses », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le 26 mars 2020)
  177. « "Cette affaire est en train de se dégonfler" », sur LaProvence.com, (consulté le 24 mars 2020)
  178. a b et c « Didier Raoult inaugure son IHU Méditerranée Infection sur un mode défensif », sur Marsactu, (consulté le 24 mars 2020)
  179. « Communiqué de Presse sur l'UMR URMITE - 13 novembre 2017 - Marseille », sur www.ferc-cgt.org (consulté le 24 mars 2020)
  180. « Le Conseil d'État confirme la révocation d'un chercheur de l'institut d'infectiologie », sur Marsactu, (consulté le 2 avril 2020)
  181. « Sévère rapport sur l'unité de recherche du professeur Raoult », sur Marsactu, (consulté le 24 mars 2020)
  182. « Tract du SNTRS-CGT et la FERC-Sup-CGT : « L’URMITE, UN CAS D’ECOLE » » (consulté le 24 mars 2020)
  183. a et b Étienne Campion, « Didier Raoult et le milieu médical parisien : histoire d'une détestation réciproque », sur marianne.net,
  184. « Conflit d’intérêts : cette décision de la ministre Agnès Buzyn qui a bien fait les affaires de son mari », sur Marianne, (consulté le 26 mars 2020)
  185. « Didier Raoult, chercheur disruptif », sur France Culture, (consulté le 15 mai 2021)
  186. a b et c Mathilde Goupil, « Coronavirus : qui est Didier Raoult, la "star mondiale" de la microbiologie qui assure avoir trouvé le remède contre le Covid-19 ? », sur Franceinfo, (consulté le 30 mars 2020)
  187. Anne-Laure Barret, « Le professeur Didier Raoult : « Ce coronavirus n'est pas si méchant » », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le 25 mars 2020).
  188. a b c d e et f William Audureau, Adrien Sénécat et Assma Maad, « Coronavirus : huit questions sur l’hydroxychloroquine, possible traitement du Covid-19 », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 25 mars 2020)
  189. (en) Yanis Roussel, Audrey Giraud-Gatineau, Marie-Thérèse Jimeno et Jean-Marc Rolain, « SARS-CoV-2: fear versus data », International Journal of Antimicrobial Agents, vol. 55, no 5,‎ , p. 105947 (PMID 32201354, PMCID PMC7102597, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.105947, lire en ligne, consulté le 4 juillet 2020)
  190. (en) Axel Mosig, « Letter to the Editor Regarding the recent contribution by Roussel et al. (SARS-CoV-2: Fear Versus Data) », International Journal of Antimicrobial Agents,‎ , p. 106074 (ISSN 0924-8579, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.106074, lire en ligne, consulté le 4 juillet 2020)
  191. « Coronavirus Covid-19 : qui est dans le conseil scientifique du ministre de la Santé ? », sur Sciences et Avenir (consulté le 31 mars 2020)
  192. « Didier Raoult claque la porte du Conseil scientifique de Macron », sur Les Echos, (consulté le 24 mars 2020).
  193. CAB_Solidarites et CAB_Solidarites, « COVID-19 : Conseil scientifique COVID-19 », sur Ministère des Solidarités et de la Santé, (consulté le 26 mars 2020)
  194. « Chloroquine, conseil scientifique, vaccin... Didier Raoult se lâche dans "Paris Match" », sur midilibre.fr (consulté le 1er mai 2020)
  195. « Accueil Société [Vidéo] Un membre du conseil scientifique Covid-19 dénonce l'inefficacité du confinement », sur valeursactuelles.com, Valeurs actuelles,
  196. « « Des normes de vérification de plus en plus lourdes » : Didier Raoult dénonce la dictature de la méthode », sur valeursactuelles.com,
  197. a et b « Coronavirus : « Je ne suis pas un outsider, je suis en avance », entretien avec le Pr Didier Raoult », sur laprovence.com, La Provence, .
  198. a et b « On a vérifié sept affirmations de Didier Raoult devant la commission d’enquête Covid-19 de l’Assemblée nationale », sur France Info, (consulté le 26 juin 2020)
  199. François Malye, « Qui sont les 20 000 Français morts du Covid-19 ? », Le Point, 21 avril 2020.
  200. « Coronavirus : « Il est possible que l'épidémie disparaisse d'ici quelques semaines » (Raoult) », sur laprovence.fr,
  201. « Coronavirus : pour Didier Raoult, considérer que le Covid-19 est une maladie grave est un « délire déraisonnable » », sur laprovence.com, .
  202. « Coronavirus : « L’épidémie est en train de se terminer », estime Didier Raoult », Le Parisien.
  203. « Le professeur Raoult se sert d'une étude espagnole pour remettre en question l’efficacité du confinement », sur bfmtv.com, .
  204. Benoit Vinstock, « Coronavirus : Didier Raoult explique pourquoi les enfants sont, selon lui, très peu touchés par le Covid-19 », sur laprovence.com, .
  205. Le Figaro, « Coronavirus : Didier Raoult évoque désormais une deuxième vague épidémique », sur Le Figaro.fr, (consulté le 26 juin 2020).
  206. « Pour Didier Raoult, le Coronavirus est l’une des maladies respiratoires les moins graves », sur financialafrik.com,
  207. « Le professeur Raoult accuse les Hôpitaux de Marseille de lancer des « messages alarmistes » », sur lemonde.fr,
  208. « Didier Raoult tacle le gouvernement sur le Covid : «La décrue continue» », sur leparisien.fr,
  209. « Coronavirus : "Nous ne voulons pas avoir à choisir les malades", la tribune des médecins de l'AP-HM », sur LaProvence.com, (consulté le 2 octobre 2020)
  210. « « On n’a peut-être pas réalisé ce qui se passait » : à Marseille, de l’insouciance estivale au retour brutal du Covid-19 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 2 octobre 2020)
  211. Marianne, Quoi ? Quelle deuxième vague ? Top 7 des médecins qui auraient mieux fait de se taire sur le Covid-19[3]
  212. Victor Garcia, « Coronavirus : la chloroquine, un remède miracle ? Pas si sûr », L'Express, (consulté le 15 mars 2020).
  213. Denis Sergent, « Coronavirus : la piste d’un traitement à la chloroquine peine à convaincre », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 15 mars 2020).
  214. a et b (en) Scott Sayare, « He Was a Science Star. Then He Promoted a Questionable Cure for Covid-19. » [html], sur nytimes.com, The New York Times Magazine, (consulté le 13 mai 2020).
  215. (en) Philippe Colson, Jean-Marc Rolain et Didier Raoult, « Chloroquine for the 2019 novel coronavirus SARS-CoV-2 », International Journal of Antimicrobial Agents, vol. 55, no 3,‎ , p. 105923 (DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.105923, lire en ligne, consulté le 25 mars 2020).
  216. Jianjun Gao, Zhenxue Tian et Xu Yang, « Breakthrough: Chloroquine phosphate has shown apparent efficacy in treatment of COVID-19 associated pneumonia in clinical studies », BioScience Trends, vol. advpub,‎ (DOI 10.5582/bst.2020.01047, lire en ligne, consulté le 17 mars 2020).
  217. (en) Franck Touret et Xavier de Lamballerie, « Of chloroquine and COVID-19 », Antiviral Research, vol. 177,‎ , p. 104762 (ISSN 0166-3542, DOI 10.1016/j.antiviral.2020.104762, lire en ligne, consulté le 17 mars 2020).
  218. « Chloroquine – Point d’information », sur Réseau francais des centres regionaux de pharmacovigilance, (consulté le 17 mars 2020).
  219. « La chloroquine contre Covid-19, pas plus efficace qu'un traitement classique ? », sur Sciences et Avenir (consulté le 31 mars 2020)
  220. Mathilde Ceilles, « La chloroquine efficace contre le coronavirus ? Olivier Véran tempère », sur 20 Minutes (consulté le 15 mars 2020).
  221. « Coronavirus: le Pr Raoult menacé de mort pour ses propos sur la chloroquine », sur RFI, (consulté le 31 mars 2020)
  222. Romane Idres, « Coronavirus et chloroquine - le Pr Didier Raoult porte plainte après des appels menaçants qui proviendraient de Nantes », sur francetvinfo.fr, .
  223. « Nantes. Plainte du Pr Raoult à la suite de « menaces » : l’enquête de la police judiciaire bouclée », sur ouest-france.fr,
  224. « Didier Raoult avait porté plainte pour menace de mort : son confrère nantais sera fixé fin janvier », Ouest-France, .
  225. Julien Sureau, « Didier Raoult : François Raffi, du CHU de Nantes, reconnaît être l'auteur des appels malveillants », sur actu.fr, .
  226. « Covid-19 : Pr Raoult contre Pr Raffi, 300 euros d'amende pour le médecin du CHU de Nantes », sur francetvinfo.fr,
  227. « VIDÉO - Coronavirus : le traitement à la chloroquine testé à Marseille serait efficace », sur France Bleu, (consulté le 17 mars 2020).
  228. « La chloroquine, une piste pour lutter contre le SARS-CoV-2 », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 17 mars 2020).
  229. N. Be et AFP, « Hydroxychloroquine et azithromycine : une étude va évaluer leur efficacité pour prévenir du Covid-19 », sur Le Parisien,
  230. Rouguyata Sall, « Coronavirus: pourquoi la chloroquine est exclue de l'essai clinique national », sur Mediapart (consulté le 19 mars 2020).
  231. « Coronavirus : des essais "prometteurs" avec la chloroquine, affirme Olivier Véran », sur LExpress.fr, (consulté le 23 mars 2020).
  232. (en) Philippe Gautret, Jean Christophe Lagier, Philippe Parola et Van Thuan Hoang, « Hydroxychloroquine and Azithromycin as a treatment of COVID-19: preliminary results of an open-label non-randomized clinical trial », medRxiv,‎ , p. 2020.03.16.20037135 (DOI 10.1101/2020.03.16.20037135, lire en ligne, consulté le 22 mars 2020).
  233. (en) Philippe Gautret, Jean-Christophe Lagier, Philippe Parola et Van Thuan Hoang, « Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial », International Journal of Antimicrobial Agents,‎ , p. 105949 (ISSN 0924-8579, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.105949, lire en ligne, consulté le 22 mars 2020).
  234. a et b Pauline Moullot, « Dans quelles revues ont été publiées les études de Didier Raoult ? », sur Libération.fr, (consulté le 28 juin 2020)
  235. Dominique Leglu, « Comment l’hydroxychloroquine du Professeur Raoult est devenue virale », Challenges,‎ (lire en ligne)
  236. a b c et d (en) Jeanne Lenzer, « Covid-19: US gives emergency approval to hydroxychloroquine despite lack of evidence », BMJ, vol. 369,‎ (ISSN 1756-1833, DOI 10.1136/bmj.m1335, lire en ligne, consulté le 2 avril 2020) :

    « In the emergency use authorization issued on 28 March, the agency acknowledged that the approval was based on “limited in-vitro and anecdotal clinical data.” »

  237. Nicolas Martin, « Chloroquine : un remède français contre le Covid-19 ? », sur France Culture, (consulté le 23 mars 2020).
  238. Nicolas Martin, « Chloroquine : le protocole Raoult », sur France Culture, (consulté le 24 mars 2020).
  239. (en) Dahly, Darren, Gates, Simon et Morris, Tim, « Statistical review of Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial. », Zenodo,‎ (DOI 10.5281/zenodo.3724166).
  240. Alfred H.J., Kim, MD, Jeffrey A. Sparks, Jean W. Liew et al., « A Rush to Judgment? Rapid Reporting and Dissemination of Results and Its Consequences Regarding the Use of Hydroxychloroquine for COVID-19 », Annals of Internal Medicine,‎ (DOI 10.7326/M20-1223, lire en ligne)
  241. Hervé Morin, Sandrine Cabut et Nathaniel Herzberg, « Coronavirus : l’hydroxychloroquine, défendue par le Pr Didier Raoult, divise les chercheurs », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 24 mars 2020).
  242. (en-US) admin, « Publisher Now Says Study Touting Hydroxychloroquine as COVID-19 Cure Doesn’t Meet Its ‘Standard’ », sur News Parliament, (consulté le 7 avril 2020)
  243. (en) M. T. C. Media, « Statement on IJAA paper | International Society of Antimicrobial Chemotherapy », sur isac.world (consulté le 7 avril 2020)
  244. (en) Leonid Schneider, « Chloroquine genius Didier Raoult to save the world from COVID-19 », For Better Science,‎ (lire en ligne, consulté le 30 mars 2020).
  245. (en) Elisabeth Bik, « Thoughts on the Gautret et al. paper about Hydroxychloroquine and Azithromycin treatment of COVID-19 infections », Science Integrity Digest,‎ (lire en ligne, consulté le 1er avril 2020).
  246. (en) Philippe Gautret, Jean Christophe Lagier, Philippe Parola et Van Thuan Hoang, « Hydroxychloroquine and Azithromycin as a treatment of COVID-19: preliminary results of an open-label non-randomized clinical trial », PubPeer,‎ (lire en ligne, consulté le 22 mars 2020).
  247. (en) M. T. C. Media, « ISAC / Elsevier Statement | International Society of Antimicrobial Chemotherapy », sur www.isac.world (consulté le 12 avril 2020) : « At present, additional independent peer review is ongoing to ascertain whether concerns about the research content of the paper have merit. Given this process of post-publication assessment is on-going, it would be premature to comment at this time. The study authors have been contacted and asked to address the concerns. Depending on the nature of their response, a correction to the scientific record may be considered in accordance with the policies of Elsevier and the Committee on Publication Ethics (COPE): https://www.elsevier.com/editors/perk/corrections-to-the-record. »
  248. (en) Frits R. Rosendaal, « Review of: “Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial Gautret et al 2010, DOI:10.1016/j.ijantimicag.2020.105949 », International Journal of Antimicrobial Agents, vol. 56, no 1,‎ , p. 106063 (PMID 32674928, PMCID PMC7357515, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.106063, lire en ligne, consulté le 29 mai 2021)
  249. « Il s'agit d'un manuscrit non informatif présentant des lacunes méthodologiques flagrantes. Les résultats ne justifient pas les conclusions de grande portée sur l'efficacité de l'hydroxychloroquine dans le Covid-19 et, de l'avis de cet examinateur, ne justifient aucune conclusion. »
  250. a et b Julien Hernandez, « Chloroquine : fin de partie ! », sur Futura (consulté le 4 août 2020)
  251. (en) Frits R. Rosendaal, « Review of: “Hydroxychloroquine and azithromycin as a treatment of COVID-19: results of an open-label non-randomized clinical trial Gautret et al 2010, DOI:10.1016/j.ijantimicag.2020.105949 », International Journal of Antimicrobial Agents, vol. 56, no 1,‎ , p. 106063 (PMID 32674928, PMCID PMC7357515, DOI 10.1016/j.ijantimicag.2020.106063, lire en ligne, consulté le 29 mai 2021)
  252. (en-US) Author Ivan Oransky, « French hydroxychloroquine study has “major methodological shortcomings” and is “fully irresponsible,” says review, but is not being retracted », sur Retraction Watch, (consulté le 8 août 2020).
  253. « Lancement d’un essai clinique européen contre le Covid-19 », sur Salle de presse | Inserm, (consulté le 25 mars 2020).
  254. a et b « Coronavirus et hydroxychloroquine : le professeur Raoult publie une nouvelle étude, aussitôt critiquée », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 28 mars 2020).
  255. « Coronavirus : lancement d'un essai clinique de grande ampleur de la chloroquine », lesechos.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 22 mars 2020).
  256. « Coronavirus : Plaquenil, le traitement de toutes les attentes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 22 mars 2020).
  257. Jérôme Vincent, « À l'hôpital Bichat, le raout sur la chloroquine nous affecte », sur Le Point, (consulté le 28 mars 2020)
  258. « Covid-19 : un point sur les traitements », sur France Culture, (consulté le 18 avril 2020)
  259. « Coronavirus : des tests de dépistage à l'IHU de Marseille, « restez confinés » insiste l'ARS », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le 22 mars 2020).
  260. « Coronavirus : à Marseille, l'IHU Méditerranée Infection de la Timone toujours sur le pont : "On ne refuse personne" », La provence,‎ (lire en ligne, consulté le 22 mars 2020).
  261. Décret no 2020-314 du complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
  262. « Coronavirus : le gouvernement autorise la prescription de chloroquine en traitement du Covid-19 », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le 26 mars 2020)
  263. « Covid-19 : L'hydroxychloroquine autorisée à l’hôpital pour le traitement des formes graves uniquement », sur Sciences et Avenir (consulté le 26 mars 2020)
  264. « Une nouvelle étude du professeur Didier Raoult « démontre l'efficacité du protocole », selon lui. », sur L'Humanité, (consulté le 28 mars 2020)
  265. « Coronavirus : une seconde étude confirme la position de Didier Raoult sur l'hydroxychloroquine », sur ladepeche.fr (consulté le 28 mars 2020)
  266. « Coronavirus : Raoult veut faire taire ses critiques », Les Échos, (consulté le 29 mars 2020).
  267. a b et c Florian Gouthière, « L’équipe du Pr Raoult a-t-elle contourné l’avis obligatoire d’un comité de protection des personnes ? », sur Libération.fr, (consulté le 17 juillet 2020)
  268. a b et c Florian Gouthière, « Le professeur Raoult a-t-il pris des libertés avec les règles éthiques ? », sur Libération.fr, (consulté le 17 juillet 2020)
  269. « Covid-19 et hydroxychloroquine : prudence », sur www.prescrire.org (consulté le 31 mars 2020)
  270. Didier Raoult, « sans titre », IHU,‎ (lire en ligne [PDF])
  271. Didier Raoult, « Table, sans titre », IHU,‎ (lire en ligne [PDF])
  272. a et b « Exclusif - Didier Raoult dévoile à Emmanuel Macron une étude estimant à 91 % l'efficacité de son traitement contre le coronavirus », sur Les Echos, (consulté le 10 avril 2020)
  273. Valeurs actuelles, « La chloroquine efficace à 91% contre le coronavirus, révèle le Pr. Raoult à Macron », sur valeursactuelles.com, (consulté le 17 avril 2020).
  274. Sputnik, « Emmanuel Macron à Marseille: l’étude de Didier Raoult estime à 91% l'efficacité de la chloroquine contre le Covid-19 », sur fr.sputniknews.com, (consulté le 17 avril 2020).
  275. Marcelo Wesfreid, « Coronavirus : à Marseille, Macron s'affiche aux côtés du Pr Raoult », sur Le Figaro, (consulté le 10 avril 2020)
  276. a et b « Coronavirus : que vaut la nouvelle étude du professeur Raoult, qui vante l'efficacité de l'hydroxychloroquine ? », sur francetvinfo.fr,
  277. a b et c « Covid-19 : nouvelle alerte sur les effets indésirables de l’hydroxychloroquine », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 24 avril 2020)
  278. a et b « Coronavirus : les effets indésirables graves s’accumulent sur l’hydroxychloroquine », Le Monde,
  279. Pascale Pascariello, « Chloroquine: de plus en plus de complications cardiaques signalées », sur Mediapart (consulté le 24 avril 2020)
  280. (en) Jennifer C. E. Lane, James Weaver, Kristin Kostka et Talita Duarte-Salles, « Safety of hydroxychloroquine, alone and in combination with azithromycin, in light of rapid wide-spread use for COVID-19: a multinational, network cohort and self-controlled case series study », medRxiv,‎ , p. 2020.04.08.20054551 (DOI 10.1101/2020.04.08.20054551, lire en ligne, consulté le 3 mai 2020) :

    « Conclusions: Short-term hydroxychloroquine treatment is safe, but addition of azithromycin may induce heart failure and cardiovascular mortality, potentially due to synergistic effects on QT length. We call for caution if such combination is to be used in the management of Covid-19. »

  281. (en) Kelly ServickApr. 21 et 2020, « Antimalarials widely used against COVID-19 heighten risk of cardiac arrest. How can doctors minimize the danger? », sur Science | AAAS, (consulté le 3 mai 2020)
  282. « Donald Trump sous chloroquine : « Je n’étais pas au courant », assure Didier Raoult », sur radioclassique.fr,
  283. « Trump et l'hydroxychloroquine: Raoult dénonce une "hallucination collective" autour de ce médicament », sur bfmtv.com,
  284. Stanislas Poyet, « Chloroquine : trois mois d'engouement, de controverse et de confusion », sur lefigaro.fr,
  285. « Hydroxychloroquine : « The Lancet » met en garde contre une étude publiée dans ses colonnes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 3 juin 2020)
  286. « « The Lancet » annonce le retrait de son étude sur l’hydroxychloroquine », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 5 juin 2020)
  287. « Coronavirus : l'OMS annonce la reprise des essais cliniques sur l'hydroxychloroquine », sur laprovence.com, (consulté le 3 juin 2020).
  288. Ronan Tésorière, « Coronavirus : Didier Raoult publie sa propre étude scientifique pour défendre l’hydroxychloroquine », sur leparisien.fr,
  289. Le Monde avec AFP et Reuters, « Covid-19 : l’hydroxychloroquine n’a « pas d’effet bénéfique », selon l’essai clinique Recovery », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 5 juin 2020)
  290. (en-GB) Sarah Boseley Health editor, « Hydroxychloroquine does not cure Covid-19, say drug trial chiefs », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 6 juin 2020)
  291. Jean-Guillaume Bayard, « Chloroquine : l’OMS arrête définitivement les essais cliniques », sur pourquoidocteur.fr, (consulté le 25 juin 2020)
  292. « Covid-19 et hydroxychloroquine (Plaquénil°) : pas d'efficacité démontrée, y compris dans les formes sans gravité. »,
  293. a et b (en) « Hydroxychloroquine could save up to 100,000 lives if used for COVID-19: Yale epidemiology professor », sur foxnews.com, (consulté le 23 juillet 2020).
  294. (en) By Meg Wagner and Melissa Macaya CNN, « Live updates: Fauci testifies in Congress about Covid-19 response », sur CNN, (consulté le 2 août 2020)
  295. (en) Alex John London et Jonathan Kimmelman, « Against pandemic research exceptionalism », Science,‎ (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 32327600, DOI 10.1126/science.abc1731, lire en ligne, consulté le 28 avril 2020) :

    « As of this writing, more than 18 clinical trials enrolling more than 75,000 patients have been registered in North America for testing various hydroxychloroquine regimens for COVID-19. This massive commitment concentrates resources on nearly identical clinical hypotheses, creates competition for recruitment, and neglects opportunities to test other clinical hypotheses. »

  296. (en) Heidi Ledford, « Chloroquine hype is derailing the search for coronavirus treatments », Nature,‎ (DOI 10.1038/d41586-020-01165-3, lire en ligne, consulté le 28 avril 2020) :

    « So far, there is very little data backing the idea that hydroxychloroquine works against coronavirus infection, yet the fervour surrounding it has created drug shortages and affected enrolment in clinical trials for other potential treatments. »

  297. Lorélie Carrive, « Quand la ciclosporine était présentée comme un remède miracle contre le sida en 1985 », sur www.franceinter.fr, (consulté le 8 avril 2020)
  298. « Traitement contre le Covid-19 : tirons des leçons de la lutte contre le sida ! », sur TÊTU, (consulté le 8 avril 2020)
  299. « Histoire de la médecine : erreurs, errements et coups de génie », sur France Culture (consulté le 28 avril 2020)
  300. « Coronavirus : mais qu'est-ce qui cloche dans la recherche française ? », La Provence, (consulté le 14 mai 2020)
  301. Eric Aeschimann, « Rony Brauman répond à Macron : « La métaphore de la guerre sert à disqualifier tout débat » », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  302. Marcus Dupont-Besnard, « Chloroquine : les graves erreurs scientifiques de la méthode Raoult », sur Numerama, (consulté le 10 avril 2020)
  303. a et b Maxence Ouafik, « Place de l'hydroxychloroquine et de l'azithromycine dans la prise en charge du COVID-19 » [PDF], sur ssmg.be, Société scientifique de médecine générale, (consulté le 10 avril 2020).
  304. a et b (en) David Gorski, « Hydroxychloroquine and the price of abandoning of science- and evidence-based medicine », sur sciencebasedmedicine.org, Science-Based Medicine, (consulté le 8 mai 2020) : « « Didier Raoult first published a truly execrable and possibly fraudulent study », « studies from any source other than Raoult’s group were piling up and strongly suggesting that neither hydroxychloroquine nor the hydroxychloroquine + azithromycin combination demonstrate detectable activity against COVID-19 but do cause toxicity » ».
  305. a et b David Gorski (traduction par Peggy Sastre), « David Gorski : En promouvant la chloroquine, Raoult a causé des dégâts considérables » [html], sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le 8 mai 2020).
  306. « Invité Afrique - Traitement du Covid-19 en Afrique: alerte de 13 médecins africains, européens et américain », sur RFI, (consulté le 10 mai 2020)
  307. (en) Pascale M. Abena, Eric H. Decloedt, Emmanuel Bottieau et Fatima Suleman, « Chloroquine and Hydroxychloroquine for the Prevention or Treatment of Novel Coronavirus Disease (COVID-19) in Africa: Caution for Inappropriate Off-Label Use in Healthcare Settings », The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene,‎ , tpmd200290 (DOI 10.4269/ajtmh.20-0290, lire en ligne, consulté le 10 mai 2020)
  308. Étienne Campion, « Christian Perronne : « Les tirs de barrage reçus par Didier Raoult sont aussi liés à des querelles d'égos » », sur marianne.net,
  309. RMC, « Coronavirus: pourquoi Douste-Blazy soutient Raoult sur la chloroquine », sur rmc.bfmtv.com (consulté le 31 mars 2020)
  310. « Coronavirus : une tribune et une pétition pour que les médecins puissent prescrire de l'hydroxychloroquine à tous les malades du Covid-19 », sur Franceinfo, (consulté le 6 avril 2020)
  311. « Coronavirus : "Il faut produire très massivement" de la chloroquine, affirme le chef du service des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou », sur Franceinfo, (consulté le 1er avril 2020)
  312. Notamment par Philippe Douste-Blazy, Christian Perronne, Michèle Barzach, Isabelle Bourgault Villada, François Bricaire, Marc Gentilini, Olivier Goulet, Jacques Marescaux, Catherine Neuwirth, Patrick Pelloux, Paul Trouillas et Martine Wonner.
  313. « La visite surprise d’Emmanuel Macron à l’infectiologue controversé Didier Raoult », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 11 avril 2020)
  314. FC et Dominique Maraninchi, « Chloroquine: l’appel de trois grands noms de la santé en faveur des préconisations du Pr Raoult », sur Le Figaro.fr, (consulté le 6 avril 2020)
  315. « Coronavirus: Trump optimiste sur l'antipaludéen chloroquine », Le point,‎ (lire en ligne, consulté le 22 mars 2020).
  316. « De Marseille à Fox News : comment les essais de Didier Raoult sur la chloroquine ont convaincu Donald Trump », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le 22 mars 2020).
  317. (en-US) MICHAEL HILTZIK, « The rotten science behind Trump's chloroquine claims », sur Los Angeles Times, (consulté le 1er avril 2020)
  318. (en-GB) David Smith, « Trump sows confusion with claim coronavirus drug will be ready soon », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le 22 mars 2020).
  319. « Pandémie. Coronavirus : Trump sème la confusion en promettant un traitement “presque immédiatement” », sur Courrier international, (consulté le 22 mars 2020).
  320. (en) « NIH Panel Recommends Against Drug Combination Promoted By Trump For COVID-19 », sur NPR.org (consulté le 22 avril 2020)
  321. « Chloroquine : Didier Raoult a-t-il raison de parler de «fake news» à propos d'une étude américaine ? », sur lefigaro.fr, (consulté le 25 avril 2020).
  322. Virginie BAGOUET et Raphaël MOREAUX, « L'ANSM attend de Didier Raoult qu'il démontre le caractère observationnel de sa dernière étude », sur apmnews.fr,
  323. Damien Coulomb, « Covid-19 : les travaux du Pr Raoult sur l'association hydroxychloroquine + azithromycine seraient-ils hors-la-loi ? », Le Quotidien du médecin,‎ (lire en ligne, consulté le 11 avril 2020).
  324. LOI n° 2012-300 du 5 mars 2012 relative aux recherches impliquant la personne humaine
  325. Philippe Amiel, Hervé Chneiweiss et Christine Dosquet, « Covid-19: protocoles de soins ou protocoles derecherche? », médecine/sciences,‎ (lire en ligne)
  326. Bakhti Zouad et Alexandre Boudard, « La chloroquine divise aussi les professionnels de santé à Amiens », sur courrier-picard.fr,
  327. « Didier Raoult épinglé par l'Agence nationale du médicament », sur Europe 1 (consulté le 17 juillet 2020).
  328. « L'ANSM attend de Didier Raoult qu'il démontre le caractère observationnel de sa dernière étude », sur www.apmnews.com (consulté le 17 juillet 2020)
  329. J.C., « Les tracas judiciaires du Pr Raoult », Le Canard enchaîné,‎ , p. 3.
  330. « Covid 19 : le parquet de Marseille classe sans suite la plainte sur les essais cliniques de Didier Raoult », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le 28 avril 2021)
  331. [vidéo] Commission d'enquête COVID-19: audition de Didier Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée Infection sur YouTube, durée : h 12 min 24 s.
  332. « Coronavirus : la longue prescription du professeur Didier Raoult aux députés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 25 juin 2020)
  333. Stanislas Poyet et Bénédicte Lutaud, « Audition sur la gestion de crise : Didier Raoult met en cause l'entourage du ministre de la Santé », sur lefigaro.fr,
  334. « L’AP-HP accuse Didier Raoult de « faux témoignage » devant la commission d’enquête sur le coronavirus », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 2 juillet 2020)
  335. « Coronavirus : le conseil scientifique dénonce les propos « infamants » de Didier Raoult devant les députés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 2 juillet 2020)
  336. « Didier Raoult attaque Martin Hirsch, directeur des Hôpitaux de Paris, en justice », sur laprovence.com,
  337. « Didier Raoult porte plainte contre Martin Hirsch pour « dénonciation calomnieuse » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 30 juillet 2020)
  338. Cécile Thibert, « L'hydroxychloroquine est-elle très utilisée dans le monde, comme l'affirme Didier Raoult ? », sur Le Figaro.fr, (consulté le 20 septembre 2020)
  339. « Didier Raoult face aux sénateurs : que retenir de son audition ? », sur lci.fr,
  340. « Covid-19: Didier Raoult et un sénateur opposés sur la chloroquine », sur huffingtonpost.fr,
  341. Clinical efficacy of chloroquine derivatives in COVID-19 infection: comparative meta-analysis between the big data and the real world
  342. (en) Jean-Christophe Lagier, Matthieu Million, Philippe Gautret et Philippe Colson, « Outcomes of 3,737 COVID-19 patients treated with hydroxychloroquine/azithromycin and other regimens in Marseille, France: A retrospective analysis », Travel Medicine and Infectious Disease,‎ , p. 101791 (PMCID PMC7315163, DOI 10.1016/j.tmaid.2020.101791, lire en ligne, consulté le 28 juin 2020)
  343. (en) Jean-Christophe Lagier, Matthieu Million, Philippe Gautret et Philippe Colson, « Outcomes of 3,737 COVID-19 patients treated with hydroxychloroquine/azithromycin and other regimens in Marseille, France: A retrospective analysis », PubPeer,‎ (lire en ligne, consulté le 28 juin 2020)
  344. « Hydroxychloroquine : la dernière étude de Didier Raoult ne convainc pas nombre d’épidémiologistes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 28 juin 2020)
  345. Pascale Pascariello, « Chloroquine: pourquoi le passé de Didier Raoult joue contre lui », sur Mediapart, .
  346. a et b (en) Cathleen O’Grady et 2021, « Journals singled out for favoritism », sur Science, (consulté le 25 février 2021)
  347. Yves Gingras & Mahdi Khelfaoui, « Être juge et partie, ou comment contrôler une revue scientifique », sur The Conversation, .
  348. Cécile Thibert, « Covid-19: le professeur Didier Raoult visé par une plainte à l’Ordre des médecins », sur Le Figaro.fr, (consulté le 3 septembre 2020)
  349. « Covid-19 : Didier Raoult visé par une plainte devant l’ordre des médecins », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 3 septembre 2020)
  350. Benjamin Grinda, « Une société savante dépose plainte contre Didier Raoult auprès de l’Ordre », sur www.lamarseillaise.fr, (consulté le 4 septembre 2020)
  351. Hugo Septier, « Hydroxychloroquine: l'équipe de Didier Raoult répond aux propos d'Emmanuel Macron », sur bfmtv.com,
  352. Pattern of SARS-CoV-2 infection among dependant elderly residents living in long-term care facilities in Marseille, France, March–June 2020
  353. COVID-19 mortality risk factors in older people in a long-term care center
  354. Philippe Douste-Blazy tire à boulets rouges sur l'État et relance le débat sur l'hydroxychloroquine
  355. Covid-19 : l’Agence du médicament refuse d’autoriser massivement l’hydroxychloroquine, Le Monde, 23 octobre 2020
  356. « Un recours en justice contre le refus d’autoriser massivement l’hydroxychloroquine », sur leparisien.fr,
  357. Par Louise Colcombet et Elsa MariLe 12 novembre 2020 à 09h51, « Le professeur Didier Raoult poursuivi par l’Ordre des médecins », sur leparisien.fr, (consulté le 12 novembre 2020)
  358. Benjamin Grinda, « Didier Raoult poursuivi par le Conseil de l’Ordre des médecins », sur www.lamarseillaise.fr (consulté le 12 novembre 2020)
  359. « Didier Raoult poursuivi par l’ordre des médecins des Bouches-du-Rhône pour sa promotion de l’hydroxychloroquine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 12 novembre 2020)
  360. « L’IHU du professeur Raoult persiste dans ses certitudes et prescrit toujours l’hydroxychloroquine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 13 novembre 2020)
  361. « Marseille : le Professeur Didier Raoult porte plainte contre le vice-président de l'Ordre des médecins », sur France Bleu, (consulté le 20 novembre 2020)
  362. « Les professeurs Raoult et Perronne visés par une plainte de l’ordre des médecins pour leurs propos sur le Covid-19 », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 22 décembre 2020)
  363. « Covid-19 : les Pr Raoult et Perronne visés par une plainte du Conseil de l'ordre des médecins », sur LCI (consulté le 22 décembre 2020)
  364. « Coronavirus à Marseille : Didier Raoult porte plainte pour diffamation contre un homologue de Grenoble », sur 20minutes.fr,
  365. « Le parquet classe sans suite la plainte sur les essais cliniques de Raoult », sur www.20minutes.fr (consulté le 8 décembre 2020)
  366. Adrien Max, « Marseille : Une plainte déposée par Didier Raoult contre l’un de ses détracteurs, docteur en pharmacie », sur 20minutes.fr,
  367. Philippe Gautret et al., « Clinical efficacy and safety profile of hydroxychloroquine and azithromycin against COVID-19 », International Journal of Antimicrobial Agents, Volume 57, Issue 1, January 2021, DOI:10.1016/j.ijantimicag.2020.106242
  368. « Ivermectine, hydroxychloroquine, colchicine... Où en sont les traitements contre le coronavirus aujourd’hui ? », sur RTBF Info, (consulté le 13 mars 2021)
  369. William Audureau et Hervé Morin, « Didier Raoult a-t-il changé d’avis sur l’hydroxychloroquine ? Pourquoi c’est plus compliqué », Le Monde, 19 janvier 2021
  370. a et b « Qui êtes-vous, Didier Raoult ? » [audio], sur Acast (en), (consulté le 3 avril 2020)
  371. a b c d e et f « Didier Raoult, une frénésie de publications et des pratiques en question », sur leparisien.fr, (consulté le 14 juin 2020)
  372. a b c d et e « « Lancetgate » : publier beaucoup dans des revues scientifiques peut rapporter gros », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 29 septembre 2020)
  373. Mahdi Khelfaoui et Yves Gingras, « Être juge et partie, ou comment contrôler une revue scientifique », sur theconversation.com (consulté le 22 juin 2020)
  374. Yves Gingras et Mahdi Khelfaoui, « Einstein vaut-il la moitié du Dr Raoult ? Pour en finir avec « l’indice h » », sur The Conversation, .
  375. (en) « Google Scholar »
  376. « Highly Cited Researchers - The Most Influential Scientific Minds », sur HCR (consulté le 17 juin 2019)
  377. « 1612 Highly Cited Researchers (h>100) according to their Google Scholar Citations public profiles », sur webometrics.info, (consulté le 29 mars 2017)
  378. (en) « Highly Cited Researchers », sur Clarivate Analytics (consulté le 25 avril 2017)
  379. (en) Kevin W. Boyack, Richard Klavans, Aaron A. Sorensen and John P. A. Ioannidis, « A list of highly influential biomedical researchers, 1996-2011 », European Journal of Clinical Investigation, no 43,‎ , p. 1339-1365 (DOI 10.1111/eci.12171, lire en ligne)
  380. Labtimes, « Labtimes: Publication Statistics: Microbiology », sur labtimes.org (consulté le 2 mai 2017)
  381. « Dis-moi combien tu publies, je saurai ce que tu rapportes », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le 3 avril 2020)
  382. Vaudoit 2018.
  383. a b c d e et f (en) Catherine Mary, « Sound and Fury in the Microbiology Lab », Science, vol. 335, no 6072,‎ , p. 1033-1035 (DOI 10.1126/science.335.6072.1033, lire en ligne, consulté le 1er avril 2020).
  384. a et b « Portrait d'Elisabeth Bik, chasseuse de fraudes des publications de Didier Raoult », sur Heidi.news (consulté le 25 mars 2021)
  385. « Pro et anti-Raoult s’écharpent sur une vieille étude du professeur marseillais pointée du doigt par une spécialiste de l’intégrité scientifique », sur lindependant.fr, (consulté le 13 mai 2021)
  386. a et b « Bras de fer judiciaire entre Didier Raoult et une spécialiste de l’intégrité scientifique », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 18 mai 2021)
  387. (en) Miguel A. De la Cruz, Weidong Zhao, Carine Farenc et Grégory Gimenez, « A Toxin-Antitoxin Module of Salmonella Promotes Virulence in Mice », PLoS Pathogens, vol. 9, no 12,‎ , e1003827 (ISSN 1553-7374, PMID 24385907, PMCID PMC3868539, DOI 10.1371/journal.ppat.1003827, lire en ligne, consulté le 2 juin 2021)
  388. a et b (en) Holly Else, « Scientific image sleuth faces legal action for criticizing research papers », Nature, vol. 594, no 7861,‎ , p. 17–18 (DOI 10.1038/d41586-021-01430-z, lire en ligne, consulté le 2 juin 2021)
  389. « «Je n'ai jamais fraudé de ma vie» déclare Didier Raoult devant les sénateurs », sur Journal L'Union, (consulté le 15 mai 2021)
  390. Mathilde Roche, « Didier Raoult a-t-il vraiment signé «3 500 publications internationales» dans sa carrière ? », sur Libération, (consulté le 19 mai 2021)
  391. (pt-BR) « A cientista 'detetive' que acendeu alerta sobre hidroxicloroquina », BBC News Brasil,‎ (lire en ligne, consulté le 13 mai 2021)
  392. « Didier Raoult porte plainte pour harcèlement, tentative de chantage et d’extorsion contre une biologiste », sur La Dépêche, (consulté le 29 mai 2021)
  393. a et b « Quand harcèlement et procédure bâillon veulent clore le débat », sur JIM.fr, (consulté le 29 mai 2021)
  394. « COMMUNIQUÉ DE PRESSE n° 5 : Harcèlement des porteurs de la parole scientifique », sur Citizen4Science, (consulté le 27 mai 2021)
  395. (en) « World expert in scientific misconduct faces legal action for challenging integrity of hydroxychloroquine study », sur the Guardian, (consulté le 2 juin 2021)
  396. « Pourquoi Didier Raoult porte-t-il plainte contre une chercheuse, soutenue par plus de 1000 scientifiques ? », sur leparisien.fr, (consulté le 2 juin 2021)
  397. (en) Cathleen O’GradyMay. 27 et 2021, « Scientists rally around misconduct consultant facing legal threat after challenging COVID-19 drug researcher », sur Science | AAAS, (consulté le 2 juin 2021)
  398. (en) Lonni Besançon, Alexander Samuel, Thibault Sana et Mathieu Edouard Rebeaud, « Open Letter: Scientists stand up to protect academic whistleblowers and post-publication peer review. », Open Science Framework,‎ (DOI 10.31219/osf.io/2awsv, lire en ligne, consulté le 24 mai 2021)
  399. Hervé Seitz, « Hydroxychloroquine et Covid-19: résumé d’un an de controverse », sur https://hal.archives-ouvertes.fr, (consulté le 30 mai 2021)
  400. « "Mensonges" et "fraude scientifique" : un chercheur Montpelliérain démonte les études du Pr Raoult », sur midilibre.fr (consulté le 30 mai 2021)
  401. « Covid-19 : "mensonges délibérés", "fraude scientifique", un chercheur montpelliérain s'en prend à Didier Raoult », sur ladepeche.fr (consulté le 30 mai 2021)
  402. « « La judiciarisation des débats scientifiques à des fins d’intimidation est inacceptable. » | ENS », sur www.ens.psl.eu (consulté le 2 juin 2021)
  403. « Les prétoires ne sont pas des laboratoires | CNRS », sur www.cnrs.fr (consulté le 7 juin 2021)
  404. Olivier Monod, « Les instances scientifiques à la rescousse de leurs chercheurs face à l'offensive judiciaire de Raoult », sur Libération (consulté le 10 juin 2021)
  405. Voir sur vie-publique.fr.
  406. « La France désarmée », sur LExpress.fr, (consulté le 23 mars 2020).
  407. Et si Darwin s'était trompé..., entretien avec Didier Raoult, lepoint.fr, 12 décembre 2011
  408. Pdf ; cf. p. 19..
  409. « Deux-prix-pour-le-pr-raoult », sur lequotidiendumedecin.fr
  410. « Rapport sur l’activité du CNRS en 2003 » [PDF], sur www2.cnrs.fr, CNRS, (consulté le 8 avril 2020), p. 20.
  411. Israelvalley Desk, « Virus. Israël adopte la vision du Pr Didier Raoult (France), Prix Sackler (Tel-Aviv University). », sur IsraelValley, (consulté le 22 mars 2020).
  412. « Lauréats 2009 », sur Académie nationale de médecine | Une institution dans son temps, (consulté le 23 mars 2020).
  413. « Prix Eloi Collery : Didier Raoult / Scientifiques primés / L'actualité / Toute l'actualité / France-Nord », sur ile-de-france.ird.fr (consulté le 23 mars 2020).
  414. F. Gr., « Bouches-du-Rhône - Prix départemental de la recherche : le Grand prix décerné à Didier Raoult », sur LaProvence.com, (consulté le 16 février 2021)
  415. (en) « “French scientist Didier Raoult given Rusty Razor Award for pseudoscience" », sur skeptic.org.uk, 2020-19-11 (consulté le 29 mai 2021)
  416. Décret du 31 décembre 2010 portant promotion et nomination
  417. Décret du 30 décembre 2000 portant promotion et nomination
  418. Décret du 15 mai 2015 portant promotion et nomination.
  419. Décret du 10 mai 1995 portant promotion et nomination.
  420. « Le professeur Didier Raoult élevé à la dignité de commandeur dans l’ordre national du lion par Macky Sall », sur senenews.com,
  421. « Sénégal : un hôte de marque nommé Raoult », sur lepoint.fr, .
  422. « L’Élixir d’Amour se goûte avec bonheur à l’Opéra des Landes - Actualités - Ôlyrix », sur Olyrix.com (consulté le 26 juillet 2020)
  423. Clément Buzalka, « Le professeur Raoult fait son apparition à l’opéra », sur France Musique, (consulté le 27 juillet 2020)
  424. « "Chloro King", la BD qui parodie le professeur Raoult et son influence à Marseille », sur Franceinfo, (consulté le 23 décembre 2020)

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin, Raoult. Une folie française, Gallimard,
    « « Raoult. Une folie française » : les extraits exclusifs du livre-enquête d’Ariane Chemin et Marie-France Etchegoin », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le 31 mai 2021)
    « Didier Raoult, un savant visionnaire rattrapé par son ego », L'Obs,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Information

Article Didier Raoult en français Wikipedia a pris les places suivantes dans le classement local de popularité:

Le contenu présenté de l'article Wikipédia a été extrait en 2021-06-13 sur la base de https://fr.wikipedia.org/?curid=3500075