David Guiraud | |
Fonctions | |
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Député français | |
En fonction depuis le (1 an, 4 mois et 30 jours) |
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Élection | 19 juin 2022 |
Circonscription | 8e du Nord |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Groupe politique | LFI |
Prédécesseur | Catherine Osson |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Paris (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LFI |
Père | Daniel Guiraud |
Profession | Assistant parlementaire |
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David Guiraud, né le à Paris, est un homme politique français.
Membre de La France insoumise, il est élu député dans la 8e circonscription du Nord lors des élections législatives de 2022 sous l'étiquette de la NUPES.
Né à Paris, David Guiraud passe sa jeunesse dans le département de la Seine Saint-Denis[1]. Il est le fils de Daniel Guiraud[2], ancien maire socialiste des Lilas, ancien président de Paris Métropole et conseiller départemental de Seine-Saint-Denis.
Il est formé au militantisme du temps de ses études en histoire et en sciences politiques. Pendant la campagne présidentielle de 2012, il milite pour le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Il est impliqué dans les mobilisations estudiantines, les assemblées générales (AG) et fait ses premières banderoles avec Antoine Léaument[2].
Il rencontre alors Éric Coquerel dont il devient un proche : « Avec lui, je suis passé des rassemblements avec 800 étudiants aux piquets de grève de travailleurs sans papiers à 6h du matin à l’autre bout de Paris avec dix personnes. » Il est à partir de 2017 collaborateur parlementaire de ce dernier, élu député LFI de Seine-Saint-Denis[2].
Il est présenté par les médias comme un habitué des plateaux de télévision[1],[3].
Porte-parole « jeunesse »[3] de La France insoumise, il est candidat dans la huitième circonscription du Nord sous l'étiquette LFI-NUPES lors des élections législatives de 2022[3]. Arrivé en tête au premier tour contre la candidate LREM Catherine Osson, il est élu député au second tour avec 59,94 % des suffrages exprimés (12 585 voix sur 68 616 inscrits soit 18,34 % des inscrits)[4],[5]. Il devient membre de la commission des Finances de l'Assemblée nationale[6].
David Guiraud fait régulièrement l'objet de critiques pour des propos jugés complaisants envers l'islam radicale, ou visant à minimiser ce phénomène[7],[8]. En janvier 2022, lorsqu''il réagit à l'émission « Zone interdite » sur l’islamisme à Roubaix qu'il qualifie de « journalisme de caniveau »[9],[10],[11] ou encore en août de la même année au sujet de l'expulsion de l'imam salafiste Hassan Iquioussen, qu’il qualifie de « dévoiement de l'État de droit »[12],[13].
Après les émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk et alors que Jean-Luc Mélenchon en appelle à la justice plutôt qu'au calme, David Guiraud renchérit en affirmant que « ce sont les policiers qui doivent se calmer. […] Moi, je n'appelle pas au calme, j'appelle à la justice. » Ces refus de plusieurs personnalités LFI d’appeler au calme déclenchent des critiques des alliés de LFI au sein de la NUPES[14],[15] et suscitent la colère de la majorité[16].
En , après une conférence tenue à Tunis, il déclenche une tempête politique[17],[18],[19]. Il est accusé de relativiser l’attaque du Hamas contre Israël en semblant établir un parallèle avec le massacre de Sabra et Chatila, au Liban en 1982, dont il attribue à tort la responsabilité directe à l'État hébreu[17]. David Guiraud est, parmi les députés insoumis, l'un des défenseurs les plus farouches de la cause palestinienne et l'un des plus sévères critiques d'Israël[17]. Plusieurs élus ont annoncé saisir la justice[20]. Par la suite, dans des messages sur X, il reconnaît s'être trompé sur les événements de Sabra et Chatila et nie toute minimisation de l'attaque du 7 octobre[20]. La LICRA annonce, sur X, saisir sa commission juridique « au sujet des propos ignobles du député Guiraud, frappés au coin du négationnisme le plus crasse[21]. » Les députés Renaissance Violette Spillebout et LR Meyer Habib annoncent également des poursuites judiciaires contre le député insoumis pour « négationnisme », « apologie du terrorisme », et « incitation à la haine raciale »[22],[23],[24].
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