Colette Besson | |||||||||||||||||
Colette Besson en 1968. | |||||||||||||||||
Informations | |||||||||||||||||
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Disciplines | 400 m, 800 m | ||||||||||||||||
Période d'activité | 1964 - 1977 | ||||||||||||||||
Nationalité | France | ||||||||||||||||
Naissance | |||||||||||||||||
Lieu de naissance | Saint-Georges-de-Didonne | ||||||||||||||||
Décès | |||||||||||||||||
Lieu de décès | Angoulins | ||||||||||||||||
Taille | 1,70 m | ||||||||||||||||
Poids | 56 kg | ||||||||||||||||
Surnom | La petite Fiancée de France La Cavale brune |
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Entraîneur | Yves Durand Saint-Omer | ||||||||||||||||
Records | |||||||||||||||||
RM du 4 × 400 m et RE du 400 m | |||||||||||||||||
Palmarès | |||||||||||||||||
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Colette Besson, née le à Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Maritime) et décédée le à Angoulins (Charente-Maritime), est une athlète française. En 1968, elle remporte la médaille d'or du 400 mètres lors des Jeux olympiques de Mexico.
Elle commence l'athlétisme en cadette à l'âge de 15 ans. En 1964, junior, elle réalise le 2e temps français toutes catégories sur 200 m en 25 s 3 [1].
Début 1968, elle est exclue de l'équipe de France pour avoir refusé de participer à un stage de préparation obligatoire, alors qu'elle était retenue pour les championnats d'Europe. Elle s'impose en juillet 1968, comme championne de France du 400 m en 54 s 3 en courant avec une licence Individuelle Poitou.
Ayant intégré le Bordeaux Étudiants Club, et entraînée par Yves Durand Saint-Omer, elle profite des longues grèves de 1968, pour se préparer longuement en altitude à Font-Romeu — en dormant sous une tente au camping municipal. Aux Jeux olympiques de Mexico, le , elle créa ainsi une formidable surprise en devenant championne olympique du 400 m en 52 s 03, battant la grande favorite, la Britannique Lillian Board sur le fil, après une extraordinaire fin de course, établissant aussi le nouveau record d'Europe et s'approchant d'un dixième de seconde du record du monde[2].
Le à Athènes aux championnats d'Europe d'athlétisme, une autre Française Nicole Duclos la devance en finale du 400 mètres d'un cheveu, avec le même temps 51,7 s, nouveau record du monde, mais Nicole Duclos empocha le titre car elle avait imperceptiblement précédé sa rivale. Aux mêmes championnats dans le relais 4 × 400 mètres avec Bernadette Martin et Eliane Jacq, le 20 septembre, elle est à nouveau battue sur le fil, mais par l'Anglaise Board, avec le même temps 3 min 30 s 08, nouveau record du monde[2].
Ses clubs successifs furent l'ASG Royan (1961 à 1966), le Bordeaux Étudiants Club (1968 à 1972), le CSM Épinay-sur-Seine (1973), et de nouveau le Bordeaux EC (1977). Elle courut à titre individuel en 1967.
En 1971, elle remporte trois médailles aux Jeux méditerranéens d'Athènes, dont l'or sur le 400 m[3]. Elle déclare alors : « J'ai besoin de courir de temps en temps, comme de manger, de respirer, de dormir [...] j'ai toujours couru pour le plaisir et ça ne change pas. ».
En 1972, elle est éliminée en série lors des Jeux de Munich, alors qu'elle avait effectué des essais sur 800 m lui permettant de s'approprier à deux reprises le record de France.
Elle continua des courses jusqu'en 1977, année où elle arrêta définitivement sa carrière dans les compétitions internationales.
Vingt-quatre ans après Mexico, une autre Française, née en 1968, Marie-José Pérec, devient à son tour championne olympique du 400 m, sous ses yeux, au stade de Barcelone en 1992.
À l'issue de sa carrière sportive en 1977, Colette Besson rejoint son mari Jean-Paul Noguès au Togo comme entraîneur de l'équipe nationale d'athlétisme. Puis, elle est conseillère technique régionale en Martinique et à Tahiti. Enfin elle est professeur d'EPS à la Réunion et à Paris[2].
Elle a eu deux filles : Sandrine et Stéphanie.
En 1994, elle est nommée administratrice de la Fondation Gaz de France ; à partir de 2002, elle préside le conseil d'administration du Laboratoire national de lutte contre le dopage de Châtenay-Malabry, puis est nommée inspectrice de l'Éducation nationale pour l'académie de Paris la même année. Elle devient membre du Comité directeur de la section athlétisme du Racing club de France en 2003.
Elle continue à s'entraîner et à courir pour son plaisir, avec ses amis et sa famille.
En 2003, on lui diagnostique un cancer de la gorge. Elle défend malgré tout activement la candidature de Paris pour les JO de 2012, mais meurt le [4] à La Rochelle des suites de ce cancer.
Elle repose au cimetière d'Angoulins[5].
Sa ville natale de Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Maritime), mais aussi Dax (Landes)[7], Valence (Drôme), Lunel (Hérault), Muret (Haute-Garonne) , Saran (Loiret), Rosporden (Finistère) ou encore Othis (Seine et Marne) ont donné son nom à un stade, ainsi que Dijon, sur le campus de l'université de Bourgogne. En 2008, la plus grande enceinte sportive de Rennes (Ille-et-Vilaine) a été inaugurée à son nom en présence de son mari[8]. Un gymnase porte son nom à Chaville (Hauts-de-Seine), à La Réole (Gironde), où elle a été professeur de gymnastique, ainsi qu'à Courcouronnes (Essonne), à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), à Bois-d'Arcy (Yvelines), à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), sur le Campus de La Doua à Villeurbanne.
Le 17 février 1996, la ville de Gonesse (Val d'Oise) inaugure, en sa présence, le complexe sportif du quartier des Marronniers qui porte son nom.
Les communes de Font-Romeu et Moirans ainsi que le quartier de Bordeaux-Lac ont donné le nom de Colette Besson à un espace sportif.
En 2006, la ville de La Rochelle a fait réaliser une sculpture en son hommage par l'artiste plasticienne Véronique Selleret. À Saint-Palais-sur-Mer, en face du phare de Cordouan, il est construit un carrelet portant son nom.
Le gymnase de Pechbonnieu est nommé en son honneur.
À Lille existe une place à son nom. À Paris, près de la porte de la Chapelle, une station de tramway de la ligne T3b, inaugurée le 15 décembre 2012, porte son nom. Un collège de Ménilmontant, dans le 20e arrondissement de Paris, rue des Panoyaux, porte également son nom. À Montreuil-sous-bois, le stade nautique possède une salle à son nom. A Martigues, la piste d'athlétisme porte son nom.
Les championnats de France de la catégorie minimes portent aussi son nom[réf. nécessaire].
Infrastructures du stade Colette-Besson de Dax.
Salle Colette-Besson de Rennes.
La salle d'un dojo à Saintes (ancienne caserne des pompiers) porte son nom.
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