À la fin de ses études en 1987, elle fait ses premiers pas à la radio sur France Bleu puis avec Vicky Sommet dans l'émission de RFILes Unes et les autres[2]. Elle réalise ensuite des reportages pour France Inter[1].
D' à , elle anime Priorité santé chaque matin sur RFI[3], où elle est responsable des magazines[4].
Lors d'un reportage en Thaïlande, elle découvre le mouvement ATD Quart monde, dans une bibliothèque de Bangkok. Elle rejoint le mouvement en 1993 comme bénévole et participe notamment aux Universités populaires Quart Monde[5], lieux de partage de savoirs et d'expérience associant des personnes en situation de très grande pauvreté[6]. En 2005, elle intègre le conseil d'administration de l'organisation, avant d'en devenir vice-présidente en 2011[7] puis présidente en 2015[5].
Dès le début de son mandat de Défenseure, Claire Hédon s'engage publiquement contre certaines dispositions de la proposition de loi relative à la sécurité globale[12],[13],[14].
Controverses
Le lors d'un entretien accordé à Franceinfo à l'occasion du lancement de la plateforme anti-discriminations par Emmanuel Macron et s'inquiétant de « la question des contrôles d'identité » qui seraient insupportables « dans certains quartiers, pour certains jeunes » elle se manifeste pour l'expérimentation de zones « sans contrôles d'identités »[15].
Cette prise de position déclenche aussitôt une polémique dans les syndicats de police et chez de nombreux élus, remontant jusque dans les hautes sphères de l'état : Gérald Darmanin, ministre de l'intérieur, y est défavorable et répond notamment « qu'il ne peut y avoir en France des endroits où la police n'a pas le droit de contrôler »[16]. Emmanuel Macron indique qu'une telle mesure reviendrait « à créer des zones de non-droit et à abandonner un peu plus les quartiers défavorisés » tout en indiquant qu'elle [la Défenseure des droits] « a franchi les limites de l'imbécilité », l'exhortant à défendre le droit et à coopérer sur la nouvelle plateforme anti-discriminations nouvellement créée[17].
Devant cette polémique, Claire Hédon revient finalement sur ses positions le en assurant n'avoir jamais voulu la fin des contrôles, mais réclamant une meilleure traçabilité de ceux ci afin de lutter contre les discriminations[18].
Avec Jean-François Bergmann, François Chast, André Grimaldi et Claire Le Jeunne, La vérité sur vos médicaments, Paris, éditions Odile Jacob, , 600 p. (ISBN978-2-7381-3217-8)
Avec Jean-Christophe Sarrot et Marie-France Zimmer, En finir sur les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté, Éditions Quart Monde et Éditions de l'Atelier, 2017, (ISBN979-10-91178-41-9)
Avec Didier Goubert et Daniel Le Guillou, Zéro chômeur : dix territoires relèvent le défi, Éditions Quart Monde et Éditions de l'Atelier, 2019, 320p. (ISBN979-10-91178-64-8)