Charlie Dalin en 2009, à l'entraînement, à la barre du Minicharliedalin.com.Charlie Dalin à bord de Keopsys dans le port de Paimpol le lors de la Solitaire du Figaro.
Charlie Claude Antoine Dalin[2], né le [3] près du Havre[4], est le fils d’Antoine Comont, ancien directeur de production de concerts de rock[5], et de Christine Dalin. Il partage la vie de Perrine Le Pape, fille de Christian Le Pape, ancien directeur et cofondateur du pôle national d’entraînement Finistère Course au large[6], qui a formé de nombreux skippers. Il se considère issu d’une famille de « terriens » plutôt que de « marins ». Il passe son enfance au Havre mais commence l'Optimist à Crozon à l'âge de six ans[4],[7]. Il s'engage vers 15 ans sur le championnat de France en 420[8]. En 2007, avec Laurence Château, il remporte la Transgascogne en double, en Série[9]. En 2009, il la remporte en solitaire, toujours en Série[10].
Il devient architecte naval tout en poursuivant une carrière de haut niveau dans la course au large[réf. nécessaire].
En 2011, il intègre le pôle Finistère Course au Large de Port-la-Forêt (29) et débute dans la catégorie Figaro Bénéteau. Dès sa deuxième saison en 2012, en double avec Gildas Morvan, il gagne la Transat AG2R de Concarneau à Saint-Barthélemy[11].
Charlie Dalin sur Keopsys lors de la Solitaire du Figaro 2012.
En 2018, Apivia Mutuelle s’engage avec Charlie Dalin sur le circuit IMOCA avec pour objectif de participer au Vendée Globe 2020-2021. Ce partenariat de quatre ans est ponctué par la construction d’un bateau nouvelle génération Imoca : Apivia, mis à l'eau à Lorient le au chantier CDK. Après le Défi Azimut à Lorient, la première course officielle du bateau est la Transat Jacques-Vabre, où Dalin est une nouvelle fois associé à Yann Eliès[16]. Le duo remporte la course dans la catégorie Imoca en franchissant la ligne après 13 jours, 12 heures et 8 minutes[17].
Macif santé prévoyance à Concarneau en septembre 2023.
En , son nouvel Imoca, Macif santé prévoyance, est mis à l'eau. Il remporte un mois plus tard la Rolex Fastnet Race en équipage avec Pascal Bidégorry[18]. Sa préparation sur ce nouveau bateau est toutefois mise en pause en seconde partie d'année, à cause de problèmes médicaux, « d’ordre digestif ». Il prend le départ de la Transat Jacques-Vabre 2023 qu'il abandonne une fois la ligne de départ franchie, afin de remplir la condition qualificative pour le Vendée Globe 2024-2025 de prendre part au départ d'une course en 2023[19]. Après accord médical, il reprend l’entraînement en , puis il revient en compétition en , en prenant le départ de The Transat 2024[20],[21].
En 2024, il apparaît dans le film de fiction La Vallée des fous, où il joue son propre rôle[22].
Le , il remporte le Vendée Globe 2024-2025 après 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes de course. Il termine avec plus de neuf jours et huit heures d'avance sur le précédent record de l'épreuve, détenu par Armel Le Cléac’h depuis l'édition 2016-2017[23],[24].
Il est contraint en juin 2025 de renoncer à sa saison sur Macif, dont l'édition 2025 de la Transat Café L'Or pour raisons de santé[25].
Le , à l'occasion de la parution de son livre La force du destin, la navigateur révèle avoir un cancer de l'intestin détecté à l'automne 2023, expliquant sa préparation amputée de plusieurs courses avant le Vendée Globe, qu'il remporte toutefois en adaptant son alimentation et en prenant un médicament chaque jour. Depuis, son état de santé est stabilisé[26],[27].
2e du Vendée Globle 2020-2021, il est le premier sur la ligne d'arrivée en 80 j 6 h 15 min 47 s, mais derrière Yannick Bestaven en temps compensé ; celui-ci bénéficie d'une bonification de 10 h 15 à la suite du sauvetage de Kevin Escoffier. Première dans l'histoire du Vendée Globe, il aura fallu attendre l'arrivée des concurrents proches bénéficiant de temps de bonification pour déterminer le vainqueur de cette 9e édition
↑« Vendée Globe : Charlie Dalin premier sur la ligne d’arrivée, il pulvérise le temps de référence de neuf jours », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
↑« Sur la Solitaire du Figaro, Charlie Dalin ne veut pas se contenter de la deuxième place », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Transat Jacques-Vabre. Pour Charlie Dalin, la gagne dès la première ? », Ouest-France, (lire en ligne).