Charles III (roi du Royaume-Uni)

Charles III
Illustration.
Le roi Charles III en 2023.
Titre
Roi du Royaume-Uni et des
autres royaumes du Commonwealth
En fonction depuis le
(1 an, 5 mois et 7 jours)
Couronnement en l'abbaye de Westminster
Premier ministre Liz Truss
Rishi Sunak
Prédécesseur Élisabeth II
Prince héritier du Royaume-Uni

(70 ans, 7 mois et 2 jours)
Monarque Élisabeth II
Prédécesseur Élisabeth, duchesse d'Édimbourg
Successeur William, prince de Galles
Biographie
Dynastie Maison Windsor
Nom de naissance Charles Philip Arthur George
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Londres (Royaume-Uni)
Père Philip, duc d'Édimbourg
Mère Élisabeth II
Fratrie Anne, princesse royale
Andrew, duc d'York
Edward, duc d'Édimbourg
Conjoints Diana Spencer (1981-1996)
Camilla Parker Bowles (depuis 2005)
Enfants William, prince de Galles
Harry, duc de Sussex
Héritier William, prince de Galles (depuis 2022)
Religion Anglicanisme
Résidence Clarence House
Palais de Buckingham
Château de Windsor
Sandringham House
Château de Balmoral
Palais de Holyrood

Charles III (roi du Royaume-Uni)
Monarques du Royaume-Uni

Charles III, né le au palais de Buckingham (Londres, Angleterre), est le roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord ainsi que de quatorze autres États souverains, appelés royaumes du Commonwealth, et de leurs territoires et dépendances, depuis le . En tant que monarque du Royaume-Uni, il est, de droit, gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre et, par tradition, chef du Commonwealth, une organisation intergouvernementale regroupant cinquante-six États.

Fils aîné de la reine Élisabeth II et du prince Philip, duc d'Édimbourg, il est prince de Galles de 1958 à 2022, titre traditionnellement accordé au fils aîné du monarque régnant ou à son petit-fils. Il est le prince de Galles ayant conservé le plus longtemps ce titre. En 2021, à la mort de son père, il devient duc d'Édimbourg.

En 1981, il épouse Lady Diana Spencer, avec qui il a deux fils : William (né en 1982) et Henry, dit Harry (né en 1984). Ce mariage, aussi médiatisé que malheureux et tourmenté, débouche sur leur séparation en 1992 et dégrade pour un temps l'image de Charles et de sa famille, alors que Diana devient une icône, statut renforcé par sa mort tragique en 1997. En secondes noces, en 2005, Charles épouse son amour de jeunesse, Camilla Parker Bowles.

Il devient roi le , à la suite de la mort de sa mère âgée de 96 ans. Dans l'histoire britannique, il est l'héritier apparent ayant attendu le plus longtemps avant son accession au trône, ainsi que le plus âgé lors de cet événement (73 ans). Il est couronné avec son épouse, le à l'abbaye de Westminster.

Jeunesse

Naissance et baptême

Jour du baptême du prince Charles, ici en compagnie de ses parents et grands-parents (1948).
Jour du baptême du prince Charles, ici avec ses parents la princesse Élisabeth et le prince Philip et avec ses grands-parents le roi George VI et la reine Élisabeth (1948).

Charles Philip Arthur George[a],[1] naît le au palais de Buckingham, à Londres[2]. Il est le fils aîné de la reine Élisabeth II, alors princesse du Royaume-Uni, et de son époux le prince Philip, titré duc d'Édimbourg le matin de son mariage[3]. Charles est le premier petit-fils du roi George VI et de la reine Elizabeth.

Le , il est baptisé dans la salle de musique du palais de Buckingham par Geoffrey Fisher, archevêque de Cantorbéry, avec de l'eau du Jourdain. Ses parrains et marraines sont le roi George VI, la reine Mary, la princesse Margaret, le roi Haakon VII, le prince Georges de Grèce, Victoria de Hesse-Darmstadt (marquise de Milford Haven), Edwina Mountbatten (comtesse Mountbatten de Birmanie) et l'Honorable David Bowes-Lyon[4].

Enfance et éducation

Il a trois ans lorsque son grand-père, le roi George VI, décède et que sa mère monte sur le trône sous le nom d'Élisabeth II. Par conséquent, il devient l'héritier apparent du trône et est immédiatement élevé à la dignité de duc de Cornouailles en Angleterre, ainsi que duc de Rothesay, baron Renfrew, prince et grand steward d'Écosse (par droit de la pairie écossaise)[5]. Il assiste au couronnement de sa mère à l’abbaye de Westminster en 1953, aux côtés de sa grand-mère, la reine mère Elizabeth, et de sa tante, la princesse Margaret[6].

Comme pour tous les enfants des rois avant lui, une gouvernante, Catherine Peebles, qui est également gouvernante d'Anne du Royaume-Uni, est nommée pour s'occuper du jeune prince. Elle a été responsable de son éducation de cinq à huit ans[7].

Études et scolarité

Charles avec sa sœur et ses parents en 1957.

En 1955, la reine annonce que le jeune prince ira à l’école, rompant ainsi avec la tradition. Après des séjours au Hill House School à Londres et Cheam Preparatory School à Berkshire, le prince est passé à Gordonstoun School, un pensionnat du Nord-Est de l'Écosse, là même où son père, le duc d'Édimbourg, a étudié. Il gardera un très mauvais souvenir de son passage à Gordonstoun School, années qu'il qualifiera de « peine de prison »[8].

À 11 ans, pendant les vacances d'été de 1959 du prince, il est accompagné d'un tuteur afin qu'il puisse parfaire son français. C'est un lieutenant de l'armée canadienne, Jean Lajeunesse, âgé de 27 ans et originaire de Montréal, qui obtient ce poste. Les médias britanniques et français de l'époque s'interrogent à « savoir quel genre de français va être inculqué aux enfants royaux ». La Couronne tranche le débat en affirmant que le futur chef du Commonwealth puisse parler le français « comme au Canada » serait pour le prince Charles d’une très grande importance[9].

Le prince Charles a passé deux trimestres de 1966 à la Geelong Grammar School (en) à Corio près de Geelong dans l'état de Victoria en Australie.

La vie universitaire du prince Charles s'est déroulée au Trinity College à Cambridge, où il fut nommé B.A. (Licencié ès arts) en anthropologie, archéologie et histoire. Le prince Charles est le premier membre de la famille royale britannique à obtenir un diplôme universitaire. Il a suivi un cours de langue galloise de l’université du pays de Galles à Aberystwyth.

Mariages

Mariage avec Diana Spencer

Le , Charles, 32 ans, épouse Lady Diana Spencer, 20 ans, qu'il a rencontrée pour la première fois en 1977[10]. Leur cérémonie de mariage est retransmise par les chaînes de télévision du monde entier. Le couple a deux fils :

Séparation et divorce

Le couple se sépare en 1992, peu après la révélation par la princesse dans une biographie que son mari a depuis longtemps une relation extra-conjugale avec Camilla Parker Bowles, ce que le prince confirme dans un documentaire censé le réhabiliter[11],[12]. Le divorce a lieu le , sous la pression de la reine, après de nouvelles révélations de Diana à la BBC le 20 novembre 1995, notamment sur son mal-être et ses propres relations extra-conjugales[13],[14]. Diana meurt à la suite d'un accident de la circulation le à Paris[15].

Remariage avec Camilla Parker Bowles

Le , lors d'une cérémonie civile au Windsor Guildhall, Charles, 56 ans, épouse en secondes noces Camilla Parker Bowles, 57 ans[10].

Formation militaire

Services dans la marine

Lors de son affectation à la Royal Navy, le prince Charles accomplit son devoir militaire comme officier de marine de 1971 à 1976[16]. Conformément à la tradition royale, Charles a servi dans la marine et la force aérienne. Il a demandé et reçu la formation de la Royal Air Force au cours de sa deuxième année à Cambridge, puis il se lance dans une carrière navale, suivant un cours de six semaines au Royal Naval College de Dartmouth, puis en servant sur le destroyer lance-missiles HMS Norfolk (en) (1971-1972) et les frégates HMS Minerva (1972-1973) et HMS Jupiter (1974).

Service dans l'Air Force

Il a également été breveté pilote d'hélicoptère à RNAS Yeovilton en 1974, juste avant de se joindre à l'escadron Air Naval (845), opérant à partir du HMS Hermes. Le , il prend le commandement du chasseur de mines côtier HMS Bronington pour ses dix derniers mois au service actif dans la marine. Il a appris à voler sur un DHC-1 Chipmunk, avion d'entraînement, puis il a volé régulièrement sur Hawker Siddeley Andover, Westland Wessex et BAe 146, avions de vol de la reine.

En 2012, il est élevé aux titres honorifiques d'amiral de la Royal Navy, de marshal of the Royal Air Force et de maréchal de l'Armée britannique[17].

Prince de Galles

Création et investiture officielle

Charles, prince de Galles, par Allan Warren (1972).

Charles reçoit le titre de prince de Galles et comte de Chester le [18]. Son intronisation n’est cependant effective que le , lorsque sa mère lui remet la couronne des princes de Galles au château de Caernarfon, lors d’une cérémonie retransmise à la télévision britannique[18]. Le prince prononce une partie de son discours en langue galloise.

Premiers engagements du prince

L’année suivante, il fait son entrée dans la Chambre des lords, devenant par la suite le premier membre de la famille royale à assister à une réunion du Cabinet depuis George Ier. Charles a en effet été invité par le Premier ministre James Callaghan afin qu'il puisse découvrir le travail du gouvernement. Il commence à assumer des fonctions officielles avec la création de la Prince’s Trust en 1976 et avec son voyage aux États-Unis en 1981.

Engagement caritatif et écologique

Alors que le prince Charles était âgé de 12 ans, son père est devenu en 1961 le premier président de la branche britannique du Fonds mondial pour la nature (WWF), poste qu’il a occupé jusqu’en 1982. En 1981, il prend la tête de WWF International et ne quitte ses fonctions qu’en 1996, après 35 ans d’engagement. Il restera jusqu’à sa mort président émérite du Fonds[19].

Le prince Charles est un passionné de botanique et de jardinage. Il a passé plus de vingt-six ans à transformer le domaine de Highgrove House[20].

Le prince est bien connu pour son travail caritatif et parraine le Prince’s Trust[21], le Prince's Regeneration Trust (en) et la Prince's Foundation pour l’environnement (en). Ainsi, en septembre 2022, le prince qui est devenu le roi Charles III préside ou soutient plus de 400 organisations[22].

En 2007, il annonce qu'il va publier son « empreinte écologique annuelle », c'est-à-dire qu'il fera connaître tout ce qu'il a fait, où et combien de fois, pour tout ce qui a « un impact sur l'environnement ». En 2007, il lance le Prince's Rainforest Project, qui a pour but de sensibiliser les populations à la déforestation[23]. En février 2008, le prince Charles s'exprime devant le Parlement européen pour alerter sur les changements climatiques et la déforestation. Le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering l'accueille en déclarant que le prince Charles a été l'une des premières personnalités internationales à attirer l'intention du monde sur le danger posé par le réchauffement de la planète[24]. Le même mois, il propose la création d'un fonds mondial pour lutter contre la destruction des forêts tropicales.

Le prince Charles mène un combat en faveur de l'agriculture biologique : il a créé en 1990 le label Duchy Originals, devenu Waitrose Duchy Organic (en)[25].

Le prince mène aussi un combat en faveur de l'urbanisme durable, par l'intermédiaire de la fondation The Prince's Foundation for Building Community (en). Il a fait construire le village de Poundbury en conformité avec sa conception de l'esthétique architecturale classique[21],[26].

Il reçoit en 2014 le prix François-Rabelais[27]. Il vient récupérer son prix le 30 novembre 2015 et prononce un discours vantant les fromages français[28].

Le prince Charles est invité à prendre la parole à l'ouverture de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques[29].

Il est également le président du WWF Royaume-Uni[30].

Relations avec les dirigeants chinois

Le prince Charles et Camilla lors de l'ouverture officielle du Parlement gallois à Cardiff en juin 2011.

Proche du 14e dalaï-lama, le prince Charles n'a jamais visité la Chine, n'assista pas à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin[31] et ne participa pas aux dîners officiels lors des visites de Jiang Zemin en 1999, de Hu Jintao en 2005 et de Xi Jinping en 2015[32],[33].

Ingérence dans les affaires politiques

En , une série de lettres adressées par le prince Charles à différents membres du gouvernement Blair entre 2004 et 2005 sont rendues publiques par le Bureau du Cabinet au terme d'une longue bataille juridique engagée par un journaliste du Guardian. Dans ces vingt-sept lettres, surnommées « les courriers de l'araignée noire » (« black spider memos ») par le quotidien, l'héritier du trône fait preuve d'un intérêt insistant sur des sujets aussi divers que la guerre en Irak, la promotion des médecines alternatives ou la lutte contre la pêche illégale à la légine[34],[35].

En 2017, il est cité dans le scandale des Paradise Papers[36].

Rôle croissant dans la monarchie

En tant que prince de Galles, Charles assume des fonctions officielles au nom de la reine. Il officie lors des investitures et assiste aux funérailles de dignitaires étrangers[37]. Le prince Charles fait régulièrement des tournées au Pays de Galles, accomplissant une semaine d’engagements chaque été et assistant à des occasions nationales importantes, telles que l’ouverture du Senedd. Les six fiduciaires de la Royal Collection se réunissent trois fois par année sous sa présidence. Le prince Charles voyage à l’étranger pour le compte du Royaume-Uni. En 1983, Christopher John Lewis, qui avait tiré un coup de feu sur la reine lors du Trooping the Colour de 1981, a tenté de s’échapper d’un hôpital psychiatrique afin d’assassiner Charles, qui était en visite en Nouvelle-Zélande avec son épouse Diana et leur fils William. Lors d’une visite en Australie en janvier 1994, David Kang lui a tiré dessus pour protester contre le traitement réservé à plusieurs centaines de demandeurs d’asile cambodgiens enfermés dans des camps de détention. En 1995, Charles devient le premier membre de la famille royale à visiter la république d'Irlande à titre officiel[38].

Le prince Charles rencontre le président américain Richard Nixon à la Maison-Blanche, en 1970.

En 2000, le prince Charles a renoué avec la tradition du prince de Galles d’avoir un harpiste officiel, afin de favoriser le talent gallois à jouer de la harpe, l’instrument national du pays de Galles. Lui et la duchesse de Cornouailles passent également une semaine chaque année en Écosse, où il est le patron de plusieurs organisations écossaises. Son service dans les forces armées canadiennes lui permet d’être informé des activités des troupes et lui permet de rendre visite à ces troupes lorsqu’il est en déplacement au Canada ou à l’étranger, en prenant part à des cérémonies. Lors des funérailles du pape Jean-Paul II, en 2005, Charles a involontairement provoqué une controverse lorsqu’il a serré la main du Président de la République du Zimbabwe Robert Mugabe, qui était assis à côté de lui. Clarence House a ensuite publié une déclaration indiquant que : « Le prince de Galles a été pris par surprise et n’a pas été en mesure d’éviter de serrer la main de M. Mugabe ».

En 2010, le journaliste Rob Evans du journal The Guardian dépose une demande d'information sur les lettres et missives que le prince a envoyées en 2004 et 2005. Après différentes procédures judiciaires, l’Attorney General Dominic Grieve refuse d'accéder à la demande en octobre 2012. En mars 2015, la Cour suprême tranche cependant en appel contre la décision du gouvernement et autorise la publication des black spider memos. Avant le , seuls des rumeurs ou des échanges informels ont mentionné les black spider memos, puis l’Information Tribunal a ordonné leur divulgation[39].

Le prince Charles, en compagnie de la reine, de Donald Trump et d'autres chefs d'État du monde, réunis pour commémorer les 75 ans du jour J.

En , Charles représente la reine à la cérémonie d'ouverture des jeux du Commonwealth à Delhi, en Inde. Le prince assiste à des événements officiels au Royaume-Uni avec l’appui des pays du Commonwealth, comme le service commémoratif du tremblement de terre de Christchurch à l'abbaye de Westminster en 2011. Du 15 au , il représente sa mère pour la première fois à une réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth qui se déroule à Colombo, au Sri Lanka.

Le prince de Galles effectue de fréquentes visites en Arabie saoudite afin de promouvoir les exportations d’armes pour des entreprises telles que BAE Systems. En 2013, 2014 et 2015, il rencontre le commandant de la garde nationale saoudienne, Mutaib bin Abdullah. En , il participe à une danse traditionnelle de l’épée avec des membres de la famille royale saoudienne au festival Janariyah à Riyad. Lors du même festival, la société d’armement britannique BAE Systems est honorée par le prince héritier Salmane ben Abdelaziz Al Saoud. Charles est critiqué par la députée écossaise Margaret Ferrier en 2016 pour son rôle dans la vente d’avions de combat Eurofighter Typhoon à l’Arabie saoudite. Selon la biographe de Charles, Catherine Mayer, une journaliste du magazine Time qui affirme avoir interviewé plusieurs sources du cercle intime du prince Charles, ce dernier « n’aime pas être utilisé pour commercialiser des armes » dans des accords avec l’Arabie saoudite et d’autres États arabes du Golfe. Selon Mayer, Charles n’a soulevé que ses objections à l’utilisation pour vendre des armes à l’étranger en privé.

En 2018, le prince Charles est annoncé comme le successeur désigné de la reine Élisabeth II à la tête du Commonwealth, à la mort de celle-ci[40]. Ce titre n'étant pas héréditaire, le prince Charles a dû obtenir le consensus des chefs d'État et de gouvernement des 53 États membres réunis en sommet[41].

Portrait du prince Charles, en visite en Nouvelle-Zélande, 2019.

Le , la reine Élisabeth organise une fête au Palais de Buckingham pour marquer le 50e anniversaire de l’investiture de Charles en tant que prince de Galles. Parmi les invités à l’événement figuraient la duchesse de Cornouailles, le duc et la duchesse de Cambridge, le duc et la duchesse de Sussex, la Première ministre Theresa May et le Premier ministre gallois Mark Drakeford. Le même mois, à la demande du gouvernement britannique, le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles effectuent une tournée officielle pendant quelques jours à Cuba[42].

Le , le prince Philip, duc d'Édimbourg, meurt à l'âge de 99 ans[43]. Le lendemain, le prince Charles rend hommage à son père, déclarant : « Mon cher papa était une personne très spéciale qui, je pense, aurait été stupéfaite par les réactions et les choses touchantes qui ont été dites à son sujet »[44]. Le ont lieu les funérailles de son père et au cours de la procession qui conduit le cercueil de ce dernier des appartements d'État du château de Windsor vers la Chapelle Saint-Georges, des photographies du prince Charles en larmes, alors qu'il marche derrière le cortège et à plusieurs moments pendant la cérémonie, sont relayées par les médias du monde entier[45].

Le prince Charles lisant le discours du Trône au Parlement britannique le . À sa droite se trouve la couronne impériale d'apparat.

Dans les mois qui suivent la disparition du prince Philip, pour de nombreux médias internationaux et experts royaux, le prince Charles forme avec son fils, le duc de Cambridge et son petits-fils, George, en tant qu'héritiers directs du trône, le nouveau « noyau dur » de la famille alors que la reine serait, elle, entrée dans le « crépuscule de son règne »[46]. Le prince Charles serait désormais le « régent de facto », d'après les commentateurs royaux[47], même si la reine n'envisage pas la possibilité d'abdiquer en sa faveur[48]. Le , à l'occasion du début de son jubilé de platine, qui vient célébrer ses 70 ans de règne, la reine déclare publiquement souhaiter que Camilla, l'épouse du prince Charles, devienne « la prochaine reine consort » lorsque ce dernier accèdera au trône et succèdera à sa mère[49]. Le , pour la première fois, le prince Charles lit le discours du Trône à la place de sa mère lors de la traditionnelle cérémonie d’ouverture du Parlement, la souveraine ayant dû y renoncer à cause de problèmes de mobilité[50].

Lors du Trooping the Colour célébrant le 96e anniversaire d'Élisabeth II, le , le prince de Galles passe en revue les troupes à cheval et, pour la première fois, reçoit les honneurs militaires à la place de la souveraine. À la fin de la cérémonie, il apparaît au côté de la reine au balcon du palais de Buckingham, entouré de dix-huit membres de la famille royale[51].

En , le prince de Galles est mêlé à un scandale financier dans lequel il lui est reproché d’avoir accepté, pour ses œuvres caritatives, un don d’un million d’euros de la part de membres de la famille d’Oussama ben Laden, qui n’est autre que le djihadiste commanditaire des attentats du 11 septembre 2001 à New York. Selon l’institut de sondages YouGov, la popularité du prince héritier, déjà jugée fragile, chute brutalement de 50 % d’opinions favorables à 42 %[52].

Roi du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth

Accession au trône et couronnement

Mort de la reine et choix du nom de règne

Premier communiqué officiel du roi Charles III, le .

Le , à la mort de sa mère la reine Élisabeth II, le prince de Galles devient le nouveau roi du Royaume-Uni. Il lui succède aussi sur le trône des quatorze autres royaumes du Commonwealth[53]. Charles est le premier monarque à accéder au trône alors qu'il séjourne en Écosse depuis l'Union des Couronnes en 1603, le peuple écossais étant dès lors placé au cœur des cérémonies, ce qui n'aurait pas été le cas si la reine était morte en Angleterre[54]. Le jour-même, Charles III publie un premier communiqué officiel en tant que monarque dans lequel il rend hommage à sa mère disparue :

« Le décès de ma mère bien-aimée, Sa Majesté la Reine, est un moment de très grande tristesse pour moi et tous les membres de ma famille. Nous pleurons profondément la disparition d'une souveraine chérie et d'une mère bien aimée. Je sais que sa perte sera profondément ressentie dans tout le pays, les royaumes et le Commonwealth, ainsi que par d'innombrables personnes dans le monde entier. »

— Charles III, A statement from His Majesty The King at the time of The Queen's death[55]

Le nom de règne Charles est considéré comme maudit dans l'histoire anglaise, eu égard au sort tragique du roi Charles Ier, décapité le après la première révolution anglaise, et celui de son fils Charles II, exilé de son pays pendant plus de huit années (). Le prince de Galles avait déclaré que s'il venait à régner, il pourrait prendre un autre nom ; ce qui avait été le cas de la reine Victoria, d'Édouard VII et de George VI. Plusieurs rumeurs avaient alors évoqué le nom de George VII, en hommage à son grand-père[56],[57] ; cependant, Charles prend finalement le nom de Charles III, lorsqu'il accède au trône britannique[58].

Après avoir été l’héritier du trône britannique du au , Charles III devient monarque à l'âge de 73 ans. C'est un record absolu, dépassant celui de Guillaume IV qui avait accédé au trône à 64 ans le . Il est également le roi ayant gardé le titre de prince de Galles le plus longtemps, dépassant le précédent record du prince Albert-Édouard, fils de la reine Victoria et futur Édouard VII qui avait accédé au trône à 59 ans, le .

Première allocution et proclamation officielle

Le roi Charles III lors de la procession funéraire amenant le cercueil de sa mère jusqu’à Westminster Hall.

Au lendemain de son accession au trône, il prononce sa première allocution en tant que roi du Royaume-Uni depuis le palais de Buckingham. Durant son discours, il rend hommage à la reine Élisabeth II et annonce nommer son fils, William, nouveau prince de Galles. Écartant l'éventualité (souvent émise ces dernières années) d'une abdication en faveur de son fils, le roi Charles III promet de « défendre les principes constitutionnels toute sa vie » et amorce un changement de style sous son règne. Le nouveau souverain souhaite notamment réduire le nombre de membres actifs de la famille royale, qui sont chargés de sa représentation lors d'événements officiels[59],[60].

Le , Charles III est formellement proclamé roi par le Conseil d'accession tenu au palais Saint James, résidence administrative officielle de la monarchie[61]. Le nouveau souverain est ensuite proclamé roi d'Australie, du Canada et de Nouvelle-Zélande lors de cérémonies se tenant dans ces trois pays[62],[63].

Un sondage paru en indique que 46 % des Britanniques sondés souhaiteraient que Charles abdique en faveur de son fils aîné, William, deuxième dans l'ordre de succession. Cependant, une telle hypothèse est improbable selon les experts en royauté, l'abdication étant un sujet sensible depuis celle de 1936 du roi Édouard VIII[64]. Une infographie, publiée quelques jours après son accession au trône, indique une nette hausse de la popularité du roi Charles III[65].

Un porte-parole de l’ancienne ancienne résidence londonienne du roi, Clarence House, confirme que « toute activité y a cessé » et que le roi devrait déménager au palais de Buckingham. Une première polémique a lieu lorsque le quotidien britannique The Guardian révèle qu’une « centaine d’employés » ont reçu une lettre leur indiquant qu’ils risquent de perdre leur emploi[66].

Premiers déplacements et funérailles de la reine

Dans les premiers jours de son règne, Charles III effectue en compagnie de la reine consort une tournée qui passe par l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord[67]. Il conduit le deuil lors de la procession funéraire amenant le cercueil de sa mère jusqu'à Westminster Hall, le , entouré de membres de la famille royale[68]. Deux jours plus tard, le roi, accompagné de ses frères Andrew (autorisé à porter l'uniforme militaire pour l'occasion) et Edward et sa sœur Anne, veillent pendant quinze minutes le cercueil de leur mère, exposé à Westminster Hall[69]. La veille des funérailles d’Élisabeth II, le roi et la reine reçoivent à dîner au palais de Buckingham les chefs d’État venus du monde entier, dont les présidents français et américain, qui sont présents le lendemain lors de la cérémonie à l’abbaye de Westminster[70].

Cérémonie du couronnement en 2023

Le roi Charles III et son épouse, la reine consort Camilla, à bord du Gold State Coach le .

Le couronnement du roi Charles III et de la reine Camilla se déroule le , et est célébré en l'abbaye de Westminster. Contrairement à celui de sa mère, qui eut lieu sept décennies plus tôt, le couronnement de Charles est plus court, moins onéreux, « tourné vers l’avenir » et « reflète le rôle du monarque aujourd’hui »[59]. Le couple royal arrive en procession à l’abbaye de Westminster depuis Buckingham, à bord du Diamond Jubilee State Coach. Le nouveau souverain est couronné avec la couronne de saint Édouard, conçue en 1661 pour le sacre du roi Charles II et utilisée uniquement pour les couronnements depuis cette date[71]. Son épouse, la reine Camilla, est couronnée à ses côtés avec la couronne de la reine Mary. Au terme de la cérémonie, le roi et la reine quittent l’abbaye à bord du Gold State Coach, et retournent au palais de Buckingham. Charles III et Camilla apparaissent ensuite au balcon du palais pour la première fois de leur règne, entourés de membres de la famille royale[72].

Premiers engagements officiels

Charles III accomplit le premier engagement officiel de son règne le . Accompagné de son épouse, le roi se rend à la rencontre des habitants de Dunfermline, en Écosse et rencontre la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon[73]. Dès les premières semaines de son règne, Charles III, sensible aux questions écologiques, doit faire face à l'opposition de la Première ministre Liz Truss, qui s'oppose notamment à la participation du souverain à la COP27, alors que le monarque avait prévu d’y délivrer un discours[74].

Le , le roi devient capitaine général des Royal Marines, comme son père l’était avant lui[75]. Dans le même temps, il prépare la modification d’une loi datant de 1937 afin d’éviter que les princes Andrew et Harry, tous deux en retrait de la famille royale, puissent assurer son intérim en cas de maladie ou lorsqu’il est en déplacement à l’étranger[76]. La question est abordée à la Chambre des lords, où le gouvernement déclare qu’il « étudiera toujours les arrangements nécessaires ». Selon The Daily Telegraph, cette modification devrait avoir « logiquement lieu » avant le couronnement du souverain, prévu début [77]. Le roi formule le souhait que son autre frère, le prince Edward de Wessex et que sa sœur, la princesse Anne, deviennent ses nouveaux conseillers d’État[78]. Le 13 novembre, le roi Charles III préside sa première cérémonie de Remembrance Day en tant que monarque, et dépose une gerbe de fleurs au pied du Cénotaphe de Londres en hommage aux soldats britanniques tombés lors de la Première Guerre mondiale[79]. Le lendemain, dans un communiqué émis par le palais de Buckingham à l’occasion de son 74e anniversaire, il est annoncé que le roi reprend le titre de « Ranger of Windsor Great Park » porté par son père avant lui et par tous les gardiens du Windsor Great Park depuis 1601[80].

Charles III et Emmanuel Macron dans les jardins de l’Ambassade du Royaume-Uni en France, en 2023.

Dans une lettre qu’il adresse à l’association de protection des animaux People for the Ethical Treatment of Animals, le roi Charles III annonce que le foie gras sera désormais banni dans toutes les résidences royales, choix en adéquation avec les positions environnementales du souverain[81]. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est le premier chef d’État à être reçu par le roi, lors d’une visite d’État qui se déroule les 22 et . Au premier jour de la visite du président, un banquet est donné en son honneur dans la salle du bal du palais de Buckingham[82].

La première visite à l’étranger du roi Charles III depuis son accession au trône a lieu à Berlin, en Allemagne, les 29 et . Accueilli au château de Bellevue par le président fédéral Frank-Walter Steinmeier, le couple royal est honoré par un banquet d’État donné le soir de son arrivée dans le pays[83]. Initialement, le roi et la reine devaient se rendre en France du 26 au 29 mars mais cette visite a été reportée à la demande du président français Emmanuel Macron, en raison du contexte social mouvementé dans le pays[84]. Pour s'excuser, l'intersyndicale de Calais déploie une banderole géante portant l'inscription « Sorry Charles, see you later! », du haut de la falaise du cap Blanc Nez, face aux côtes anglaises[85],[86],[87],[88].

Charles III et Camilla se rendent en France le 20 septembre 2023 pour une visite d’État de trois jours[89]. Le 20, Charles III, Emmanuel Macron et leurs épouses ravivent ensemble la flamme du Soldat inconnu sous l'Arc de triomphe à Paris, avant de redescendre l'avenue des Champs-Elysées dans une Citroën DS7 décapotable escortée par une centaine de gardes républicains à cheval. Ils concluent la journée par un dîner d'État au château de Versailles[90]. Le 21, le roi prononce un discours dans l'hémicycle du Sénat, une première pour un souverain britannique, en français et en anglais. Le même jour, le roi et la reine visitent le marché aux fleurs de l'Île de la Cité ; ils sont ensuite rejoints par le couple présidentiel sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame pour rencontrer pompiers et restaurateurs de la toiture détruite par le feu en 2019 ; suivent une visite au Muséum national d'Histoire naturelle et à la basilique de Saint-Denis[91]. Le 22, le couple royal se rend à Bordeaux. Il est reçu à l’Hôtel de ville par le maire avant de visiter l’Iron Duke, frégate de la Marine royale britannique. Le roi visite ensuite la forêt expérimentale de Floirac puis se rend, avec son épouse, au vignoble biologique Smith Haut Lafitte[92].

Au début de leur règne, le roi et la reine consort continuent de vivre dans leur résidence de Clarence House, à Londres, en raison de travaux de restauration en cours au palais de Buckingham. Ils ne devraient pas pouvoir y emménager avant la fin de ces travaux, prévue en 2027. Le palais est cependant utilisé pour les réceptions officielles et cérémonies protocolaires[93].

Santé

Charles III est hospitalisé à la London Clinic (en) pour une opération de la prostate le 27 janvier 2024. Quelques jours plus tard, le 5 février 2024, la Cour publie un communiqué annonçant que le roi est atteint d'une « forme de cancer » mais qu'il ne s'agit pas d'un cancer de la prostate[94]. Ses engagements publics sont reportés et il commence aussitôt un traitement[95].

Ascendance

Descendance

Titulature

Armoiries du prince Charles (1958-2022).

Par lettres patentes de l'arrière-grand-père de Charles, le roi George V, les titres de prince ou princesse du Royaume-Uni (en), et le titre d'Altesse royale ne devaient être conférés qu'aux enfants et petits-enfants en ligne masculine du souverain, ainsi qu'au fils aîné du fils aîné du prince de Galles. Toutefois, le , George VI a publié, par de nouvelles lettres patentes, l'octroi de ces titres à tous les enfants de la princesse Élisabeth et du prince Philip. Sinon, Charles aurait simplement pris le titre de son père, et aurait été titré par courtoisie comte de Merioneth (en). De cette façon, les enfants de l'héritière présomptive avaient un statut royal et princier, ce qui n’a pas été jugé nécessaire pour les enfants de l'autre fille du roi, Margaret.

Titulature complète

Depuis son accession au trône, le titre du roi au Royaume-Uni est le suivant : « Charles Trois, par la grâce de Dieu, roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la foi ».

En outre, Charles III possède officiellement un titre différent dans chacun de ses royaumes : roi de Nouvelle-Zélande en Nouvelle-Zélande, roi des Tuvalu aux Tuvalu, etc. Dans les îles Anglo-Normandes et l'île de Man qui sont des dépendances de la Couronne, il est désigné respectivement comme duc de Normandie et seigneur de Man. Dans certains territoires et en fonction du contexte, son titre officiel comprend ceux de défenseur de la foi et de duc de Lancastre.

Titres successifs

Durant sa vie, le prince Charles a porté plusieurs titres. À sa naissance, il porte le titre de son père puisque sa mère n'a pas encore accédé au trône. Lorsque sa mère devient reine, il devient automatiquement duc de Cornouailles (utilisé en Angleterre et ailleurs) et duc de Rothesay (utilisé en Écosse) en tant qu'héritier apparent au trône. En 1958, il est créé prince de Galles et n'est plus désigné par le titre de duc de Cornouailles que dans ce duché, dont il est toujours titulaire[18]. En 2021, il succède à son père comme duc d'Édimbourg et dans ses autres titres héréditaires (comte de Merioneth et baron Greenwich)[18].

Il est successivement connu sous les titres suivants :

  • 1948-1952 : Son Altesse Royale le prince Charles d'Édimbourg (naissance) ;
  • 1952-2022 : Son Altesse Royale le duc de Cornouailles ;
    • en Écosse : Son Altesse Royale le duc de Rothesay ;
  • 1958-2022 : Son Altesse Royale le prince de Galles[96] ;
  • depuis le  : Sa Majesté le roi.

Décorations étrangères

Étendard royal du prince de Galles à utiliser en Angleterre et en Irlande du Nord.
Armoiries du prince Charles en tant que chevalier de l'ordre du Séraphin.
Plume d'autruche, insigne du prince de Galles.

Dans la culture populaire

Théâtre

Télévision

Documentaires

Bande dessinée

Art et architecture

De bonne heure, il illustre des contes de son cru pour ses jeunes frères[108]. Il est aquarelliste, paysagiste d'un rigoureux classicisme[108].

Dans les années 1980, il s'intéresse particulièrement aux problèmes du centre-ville et de l'environnement bâti, ce qui l'amène à soutenir l'« architecture communautaire », un concept lancé par Rod Hackney[109].

Charles est bien connu pour ses interventions dans un certain nombre de décisions d'urbanisme majeures[110]. Il aurait joué un rôle clé dans le blocage du projet Chelsea Barracks de RSHP[110]. Beaucoup ont estimé que ce n'était pas son rôle de le faire[110].

Publications

  • (en) The Old Man of Lochnagar, Londres, Hamish Hamilton (en), (Illustré par Sir Hugh Maxwell Casson)
  • (en) A Vision of Britain: A Personal View of Architecture, Londres, Doubleday, .
  • (en) Rain Forest Lecture, Londres, Royal Botanic Gardens, .
  • (en) HRH the Prince of Wales Watercolours, Londres, Brown and Company, .

Notes et références

Notes

  1. Portant un titre royal, Charles n'a pas de nom de famille. Cependant, quand un nom de famille doit être utilisé, il s'agit de Mountbatten-Windsor, bien que, selon les lettres patentes de février 1960, le nom officiel de la famille royale soit Windsor. Cf. Maison Windsor.

Références

  1. (en) « Frequently Asked Questions For Alt.Talk.Royalty - What is the surname of the royal family? », sur heraldica.org (consulté le ).
  2. (en) « The Birth of HRH Prince Charles », sur BBC News (consulté le )
  3. (en) The London Gazette, no 38128, p. 5495, 21 novembre 1947..
  4. « Le prince Charles d'Édimbourg sera baptisé cet après-midi », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  5. (en) Gyles Daubeney Brandreth, Charles & Camilla : portrait of a love affair, London : Arrow Books, (ISBN 978-0-09-949087-6, lire en ligne), p. 127.
  6. (en) « 50 facts about the Queens Coronation » [archive du ], www.royal.uk (consulté le ).
  7. (en) « Growing Up Royal » [archive du ], Time, (consulté le ).
  8. (en-GB) « The lowdown on why Prince Charles hated Gordonstoun so much », The Sun,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. Philippe Teisceira-Lessard, « L’accent québécois de la famille royale », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a b et c « Prince Charles », sur Point de Vue, (consulté le ).
  11. Prisma Média, « Princesse Diana: retour sur le livre du scandale - Gala », sur Gala.fr, (consulté le )
  12. « Diana et Andrew Morton : audacieux stratagème pour une scandaleuse biographie », sur parismatch.com, (consulté le )
  13. « Dans les archives de Match - En 1996, le divorce de Diana et Charles », sur parismatch.com, (consulté le )
  14. « En 1994, Diana trahie par son amant James Hewitt », sur parismatch.com, (consulté le )
  15. « 31 août 1997 : le jour où la princesse Diana est morte dans un accident de voiture », sur Marie Claire, (consulté le )
  16. « The Crown : à quoi ressemblait le Prince Charles à l'époque où se déroule la saison 3 ? », sur closermag.fr, (consulté le ).
  17. (en-GB) « Charles given top military ranks », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. a b c et d Paris Match, « Le jour où Charles a été couronné prince de Galles », sur parismatch.com (consulté le ).
  19. Le prince Philip, défenseur de l’environnement avant l’heure ?, La Croix, 11 avril 2021.
  20. Les jardins secrets et biologiques du prince Charles !.
  21. a et b Frédéric Brun, « Les jardins secrets du roi », Le Figaro Magazine,‎ , p. 64-67 (lire en ligne).
  22. « PORTRAIT. Mort d'Elizabeth II : Charles III, le parcours d'un roi », sur Franceinfo, (consulté le ).
  23. (en-US) « Prince Charles making progress in effort to save rainforests, says leading British environmentalist », sur Mongabay Environmental News, (consulté le ).
  24. Le Prince Charles appelle à la révolution face au réchauffement climatique, Europa, 11 février 2008
  25. Le Prince Charles ou la passion de l’écologie « so british ».
  26. Grégoire Allix, « Le prince Charles veut exporter son modèle d'urbanisme « à l'ancienne », Le Monde, 25 octobre 2008, lire en ligne.
  27. « Le Prix François Rabelais | IEHCA »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur iehca.eu (consulté le )
  28. Le Point magazine, « Le prince Charles fait l'éloge des fromages français en recevant le prix Rabelais », sur Le Point, (consulté le ).
  29. Caroline Lazard, « Le prince Charles invité à la COP 21 », L'Express, 30 octobre 2015, lire en ligne.
  30. (en) « Our President: HRH Prince Charles », sur WWF (consulté le )
  31. « JO de Pékin: le prince Charles ne sera pas à l'ouverture », 30 janvier 2008.
  32. « Le prince ami du Dalaï Lama. Charles absent du banquet officiel pour le président chinois », Paris Match, 15 octobre 2015.
  33. (en) Kate Holton, « "Dissident" Charles snubbed Chinese banquet: court », Reuters, 21 février 2006.
  34. (en) Philippe Bernard, « Des lettres révèlent le lobbying opéré par le prince Charles sur le gouvernement britannique », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  35. (en) « Prince Charles's 'black spider memos' show lobbying at highest political level », sur The Guardian, (consulté le ).
  36. « Paradise Papers: le prince Charles à son tour éclaboussé », sur RFI, (consulté le ).
  37. Gyles Daubeney Brandreth, Charles & Camilla : portrait of a love affair, London : Arrow Books, (ISBN 978-0-09-949087-6, lire en ligne).
  38. (en-GB) « Archive: Prince Charles visits Ireland », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. (en) « Prince of Wales correspondence with government departments », sur GOV.UK (consulté le ).
  40. « Le prince Charles, bientôt à la tête du Commonwealth », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  41. (en) "Prince Charles to be next Commonwealth head", BBC News, 20 avril 2018.
  42. Paris Match, « Prince Charles et Camilla Parker-Bowles, leur visite historique à Cuba en 45 photos », sur parismatch.com (consulté le ).
  43. « Le prince Philip mort à l'âge de 99 ans », sur LCI (consulté le ).
  44. « Le prince Charles rend hommage à son défunt père », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  45. Paris Match, « Funérailles du prince Philip : l’immense tristesse du prince Charles », sur parismatch.com (consulté le ).
  46. « Royaume-Uni : après la mort du prince Philip, Charles, conseiller de la reine », sur midilibre.fr (consulté le ).
  47. « Royaume-Uni: le prince Charles, un régent surveillé de près par Elizabeth II et William », sur Le Soir Plus, (consulté le ).
  48. « La reine Elizabeth II affronte désormais seule son destin », sur BFMTV (consulté le ).
  49. « La reine Elizabeth II affirme que Camilla devrait devenir reine consort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. « Elizabeth II: la reine absente pour le discours du trône mardi, pour la première fois depuis 59 ans », sur BFMTV (consulté le ).
  51. (en) « Trooping the Colour: Prince Charles receives salute for first time », sur The Independent, (consulté le ).
  52. « Prince Charles : un don polémique de la famille Ben Laden à sa fondation », sur CNEWS (consulté le ).
  53. « Futur roi d’Angleterre, Charles fait face à des défis « sans précédent » dans le royaume et à l'étranger », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  54. (en-GB) Robert Booth, Libby Brooks et Severin Carrell, « Edinburgh crowd quiets to witness Queen's coffin and King Charles », The Guardian, (consulté le )
  55. (en-GB) « Statement from The King following the death of The Queen », sur The Royal Family, (consulté le )
  56. (en) « Charles 'considers name change' », BBC, 24 décembre 2005.
  57. « Le prince Charles voudrait devenir le roi George VII », Le Nouvel Observateur, 24 décembre 2005.
  58. (en) Maison royale du Royaume-Uni, « The King » [« Le Roi »] Accès libre, sur royal.uk, (consulté le ).
  59. a et b « Portrait. Mort d'Elizabeth II : Charles III, le parcours d'un roi », sur Franceinfo, (consulté le ).
  60. Marc Roche, « Discours de Charles III : du grand art ! », sur Le Point, (consulté le )
  61. Le Parisien avec AFP, « Mort d’Elizabeth II : proclamation de Charles, deuil national, funérailles... le calendrier des prochains jours », sur Le Parisien, (consulté le ).
  62. « Charles III est officiellement nommé roi d’Australie et de Nouvelle-Zélande », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  63. « Le roi Charles III est officiellement chef d’État du Canada », sur radio-canada.ca, (consulté le ).
  64. Service Checknews, « La reine Elizabeth II peut-elle choisir William plutôt que Charles pour lui succéder ? », sur libération.fr, (consulté le ).
  65. « L’infographie qui montre l’étonnante évolution de la cote de popularité de Charles III », sur Le Soir, (consulté le )
  66. « Roi Charles III : pourquoi une centaine de ses domestiques sont menacés de perdre leur emploi ? », sur midilibre.fr (consulté le )
  67. R. T. L. Newmedia, « Avant les funérailles d'Elizabeth II, Charles III boucle sa tournée de nouveau roi au Pays de Galles », sur RTL People, (consulté le )
  68. « Hommage à la reine Elizabeth II: Charles III défile derrière le cercueil avec William et Harry » (consulté le )
  69. « Funérailles d’Elizabeth II : Charles III assiste à la « veillée des princes » tandis que la file d’attente pour se recueillir grandit », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  70. « En direct. Décès d'Elizabeth II : Macron, Biden et d'autres dirigeants reçus à Buckingham Palace », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  71. « Charles III : la couronne de Saint Edouard, la plus sacrée du royaume, est préparée pour son couronnement », sur Franceinfo, (consulté le )
  72. « Charles III : un couronnement fastueux et pluvieux, mais sans fausse note », sur LEFIGARO, (consulté le )
  73. « Premier engagement officiel pour le roi Charles III en Écosse », sur BFMTV (consulté le ).
  74. Agnès Rotivel, « Le roi écolo, Charles III, privé de COP27 », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne).
  75. « Le roi Charles III devient Capitaine général des Royal Marines, comme le prince Philip avant lui », sur BFMTV (consulté le ).
  76. « Charles III : comment le nouveau roi compte empêcher Harry et Andrew d’assurer son intérim », sur CNEWS (consulté le ).
  77. Par Le Parisien avec AFP Le 27 octobre 2022 à 14h00, « Royaume-Uni : Harry et Andrew retirés de la liste des souverains intérimaires par le roi Charles III ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  78. Condé Nast, « Le roi Charles III veut que la princesse Anne et le prince Edward deviennent ses conseillers d'État », sur Vanity Fair, (consulté le )
  79. « Royaume-Uni: le roi Charles participe à son premier "Dimanche du Souvenir" », sur TV5MONDE, (consulté le )
  80. (en) Charlotte Dunn, « His Majesty The King will take on the role of the Ranger of Windsor Great Park », sur The Royal Family, (consulté le )
  81. « Le Roi Charles III bannit le foie gras pour Noël : quelles conséquences pour le marché français ? », sur midilibre.fr (consulté le )
  82. R. T. L. Newmedia, « Le roi Charles III donne son premier banquet d'Etat en l'honneur du président sud-africain (photos) », sur RTL People, (consulté le )
  83. Pascale Hugues, « Berlin accueille Charles III en grande pompe », sur Le Point, (consulté le )
  84. « Charles III en France : les raisons de l'annulation de sa visite », sur www.rtl.fr (consulté le )
  85. « Retraites: une banderole géante "Désolé Charles" déployée au Cap Blanc Nez face aux côtes anglaises », sur BFM TV, (consulté le ).
  86. « Réforme des retraites : une banderole géante "Désolé Charles" déployée face aux côtes anglaises », sur La Provence, (consulté le ).
  87. « Retraites : LFI et le PCF déclinent l’invitation d'Élisabeth Borne », sur Le Parisien, (consulté le ).
  88. « Insolite. « Sorry Charles, see you later » : la banderole des syndicalistes face aux côtes anglaises », sur Le Progrès, (consulté le ).
  89. « Charles III en France », sur Le Figaro, (consulté le )
  90. « Charles III arrivé à Paris pour sa première visite d'État en France », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  91. « La visite d'Etat de Charles III en France sous le signe du climat », sur Courrier international (consulté le )
  92. « Visite du roi Charles III à Bordeaux », sur Sud Ouest (consulté le )
  93. Par Charles de Saint Sauveur et et Arnaud Dumontier, « Charles III, un roi en rodage deux mois après son accession au trône », sur leparisien.fr, (consulté le )
  94. « Le roi Charles III est atteint d’une « forme de cancer », annonce Buckingham Palace », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  95. (en-GB) Hannah Furness, Ewan Somerville et India McTaggart, « King Charles diagnosed with cancer - live updates », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  96. Burke's Peerage & Baronetage.
  97. (en) André Skeete, « 2021 Independence Day Honours List », sur GIS, (consulté le ).
  98. (en) « His Royal Highness The Prince Charles of Wales : Honorary Companion of the Order of Canada », sur gg.ca, .
  99. (es) « Otras disposiciones », sur boe.es, .
  100. « Le président Emmanuel Macron décerne la plus haute distinction française à l’Aga Khan, les insignes de Grand-croix dans l’Ordre national de la Légion d'honneur », sur akdn.org, .
  101. « Prince Charles, la France le fait commandeur de l’ordre du Mérite agricole », sur Paris-Match,
  102. (en) « The Prince of Wales and the Duchess of Cornwall Awarded With the Mexican Order of the Aztec Eagl », sur embamex.sre.gob.mx, (consulté le ).
  103. (ro) « Decret de decorare semnat de Președintele României, domnul Klaus Iohannis », sur presidency.ro, .
  104. « Le coup de théâtre du prince Charles », Le Figaro, encart « Culture », lundi 28 avril 2014, page 34.
  105. (en) « ITV plans Charles and Camilla drama », sur the Guardian, (consulté le )
  106. « Secrets d'Histoire : Le prince Charles aux marches du trône », sur Le Figaro (consulté le ).
  107. « Charles, le prince maudit », sur BFMTV (consulté le ).
  108. a et b « Windsor, Charles », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  109. (en) Robert M. Maxwell, « Charles, Prince of Wales », sur oxfordartonline.com (consulté le ).
  110. a b et c (en) Ben Flatman, « Charles was mostly right. It’s a shame we architects couldn’t see it », sur bdonline.co.uk, (consulté le ).

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Information

Article Charles III (roi du Royaume-Uni) en français Wikipedia a pris les places suivantes dans le classement local de popularité:

Le contenu présenté de l'article Wikipédia a été extrait en 2024-02-15 sur la base de https://fr.wikipedia.org/?curid=32810