Axel Kahn
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Axel Kahn en 2015.
Fonctions
Président
Ligue nationale contre le cancer
-
Jacqueline Godet (d)
Président
Comité consultatif commun d’éthique Inrae-Cirad-Ifremer-Ird (d)
-
Président
Parisbiotech Santé
-
Président d'université
Université Paris-Descartes
-
Vice-président
Commission de génie génétique
-
Président
Commission du génie biomoléculaire
-
Rédacteur en chef
Médecine/sciences
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Axel Maurice René KahnVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Fratrie
Conjoint
Viviane Seillon
Pascale Briand
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Membre de
Directeur de thèse
Pierre Boivin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Blog officiel
Distinctions

Axel Kahn, né le au Petit-Pressigny (Indre-et-Loire) et mort le à Paris, est un scientifique, médecin généticien et essayiste français. Directeur de recherche à l'Inserm et ancien directeur de l'Institut Cochin, il préside l'université Paris-Descartes de 2007 à 2011 puis la Ligue nationale contre le cancer de 2019 à 2021.

Il est surtout connu du grand public pour ses actions de vulgarisation scientifique et ses prises de positions sur des questions éthiques et philosophiques ayant trait à la médecine et aux biotechnologies — notamment le clonage et les OGM — en particulier dans le cadre de son travail au sein du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) de 1992 à 2004.

Biographie

Enfance et formation

Axel Maurice René Kahn naît le au Petit-Pressigny (Indre-et-Loire)[1]. Il est le fils du philosophe Jean Kahn-Dessertenne (1916-1970) d'origine juive alsacienne par son père et de Camille Ferriot (1914-2005), originaire de Mussy-sur-Seine (Aube).

Il est le frère du journaliste Jean-François Kahn (né en 1938) et du chimiste Olivier Kahn (1942-1999)[2].

Il passe les premières années de sa vie en nourrice au Petit-Pressigny. En 1949, il rejoint sa famille à Paris où son père dirige l'école privée Godéchoux[3],[4]. Ses parents se séparent en 1954 et Axel reste avec sa mère et son frère Olivier[5]. En 1957, sa mère fait une rechute de tuberculose et se fait soigner une année durant dans un sanatorium. Axel est envoyé en pension à Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines.

Après avoir été louveteau à cinq ans, il est enfant de chœur et entre chez les Scouts de France[6], où il est victime de pédophilie par un chef scout et un prêtre[7].

Très attiré par la religion catholique au point d'envisager un temps d'entrer dans les ordres, il perd la foi alors qu'il est pensionnaire en classe de seconde à Blois (Loir-et-Cher) dans un lycée jésuite mais reste attaché aux valeurs chrétiennes[8]. Il prend conscience de ses origines juives et découvre le racisme[3]. Axel Kahn entre en classe de première au lycée Buffon à Paris. Comme son père l'avait fait dans sa jeunesse, il s'engage à cette époque auprès du Parti communiste et devient en 1961 secrétaire des jeunesses communistes du lycée[3]. Après un prix au concours général[9], puis le baccalauréat qu'il obtient avec mention[2], il fait des études de médecine et devient interne des Hôpitaux de Paris à l'hôpital Lariboisière notamment.

En 1967-1968, durant son service militaire dans le cadre de la coopération, il est médecin-chef dans la préfecture de Haute-Kotto en République centrafricaine.

Vie de famille

Le , son père se suicide en laissant, à lui seul, un message : « [...] il faut faire durement les choses nécessaires, sois raisonnable et humain [...] », événement qu'il considère comme ayant eu une grande importance dans sa vie[3],[10],[11]. En 2004, il fera encore de cette injonction le titre d'un de ses ouvrages[12],[13].

Axel Kahn est le père de trois enfants issus de son premier mariage[14]. Il épouse en deuxièmes noces le dans le 15e arrondissement de Paris, Pascale Briand, une chercheuse scientifique française. Ils se séparent en [15].

Parcours scientifique

Axel Kahn est docteur en médecine avec une spécialité en hématologie (1974) et docteur ès sciences (1976). Il devient chercheur à l'Inserm avec une spécialisation en biochimie et intègre en tant que chargé de recherches, en 1976, le groupe de Jean-Claude Dreyfus au sein de l'Institut de pathologie moléculaire de l'hôpital Cochin créé en 1969 et dirigé par Georges Schapira, qui formera le cœur du futur Institut Cochin.

Il effectue l'ensemble de sa carrière de chercheur à l'Inserm, devenant directeur de recherche de seconde classe en 1978, de première classe en 1988, puis de classe exceptionnelle en 1993[16]. En parallèle de ses activités de recherche, il exerce la médecine jusqu'en 1992, notamment à l’hôpital Beaujon[3].

Il est également membre fondateur et le rédacteur en chef, de 1986 à 1997, de la revue scientifique franco-québécoise Médecine/sciences[17].

Travaux de recherche

Structure moléculaire de la pyruvate kinase.

Ses travaux portent sur la génétique moléculaire appliquée à l’étude de maladies héréditaires, notamment hématologiques, et à celle des mécanismes de la différenciation et de la régulation de l’expression des gènes[16]. Il est l'auteur avec ses équipes de plus de 450 articles parus dans des revues scientifiques de premier plan[18].

Dans la continuité de sa thèse de doctorat consacrée en 1976 au déficits en glucose-6-phosphate déshydrogénase[19], il développe des recherches en enzymologie, s'intéressant en particulier aux anomalies biochimiques à l'origine des anémies liées aux déficits en enzymes telles que la phosphofructo-kinase, la phosphoglycérate kinase, et la pyruvate kinase dont il est un spécialiste[20]. Ses résultats d'enzymologie lui permettent de mettre en évidence le caractère monoclonal de la splénomégalie myéloïde[16]. Il démontre également que la pyruvate kinase, enzyme des globules rouges et du foie, peut être codée par le même gène sous le contrôle de deux promoteurs distincts[21].

À la fin des années 1970, Axel Kahn commence à s’intéresser au génie génétique pour étudier la synthèse des enzymes mutés[22]. Après avoir cloné l’ADN complémentaire et le gène de la pyruvate kinase, Axel Kahn et son équipe contribuent de manière significative à la compréhension de la régulation de ce gène par le glucose[23]. En collaboration avec l'unité Inserm 293 de Nathalie Josso, il dirige l'équipe qui clone l'ADN complémentaire et le gène de l’hormone antimüllérienne[24]. Avec Jamel Chelly, il met en évidence le mécanisme de la transcription illégitime dans lequel n’importe quel gène peut être transcrit dans n’importe quel type de cellule[25],[26].

Il s'oriente dans les années 1990 vers la thérapie génique en dirigeant des équipes de recherche qui étudient les possibilités thérapeutiques du transfert de gènes. Elles montrent en 1993 l'efficacité d'une thérapie génique locale sur la souris pour la myopathie de Duchenne[27]. Dans le même temps, les travaux du groupe emmené par Livia Poenaru établissent la possibilité du transfert de gènes dans les cellules du cerveau[28]. Cette méthode sera utilisée pour tenter de traiter la dégénérescence moto-neuronale chez la souris[29]. Une autre équipe évalue quant à elle la possibilité de repeupler le foie de la souris grâce au transfert d'hépatocytes résistants à l’apoptose[30]. Avec Christine Perret-Mayeux, il dirige les travaux qui démontrent en 1998 l'importance des mutations du gène codant la β-caténine dans les carcinomes hépatocellulaires chez la souris et chez l’homme[31].

Enfin en 2001, l’équipe de Sophie Vaulont, qu'il supervise, découvre en même temps que l'équipe de l’unité Inserm 522 dirigée par Christiane Guillouzo l'implication de l’hepcidine dans le métabolisme du fer[32],[33]. Son groupe identifie par la suite les mécanismes d'action de cette nouvelle hormone[34],[35],[36],[37],[38].

Conseils et expertise

Axel Kahn préside de 1988 à 1997 la Commission du génie biomoléculaire auprès du ministère de l'Agriculture et de la Pêche[39], chargée d’évaluer les risques liés à l'utilisation de PGM, plantes génétiquement modifiées[40]. Ardent défenseur des applications agricoles de la génétique qu'il qualifie « d'industrie aux promesses prodigieuses »[41]. Il quitte la présidence de la Commission du génie biomoléculaire début 1997[42] lorsque le gouvernement français interdit la culture du maïs transgénique en France. Il est ensuite nommé directeur scientifique adjoint pour les sciences de la vie de la société Rhône-Poulenc de 1997 à 1999, ce qui aux yeux de certains[Qui ?] lui fait perdre en crédibilité dans le débat sur les OGM[41],[43] car cette compagnie en était l'acteur français le plus important.

Il est membre du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) de 1992 à 2004, et en a présidé la section technique de 1992 à 1994. Il s'est notamment déclaré hostile au clonage thérapeutique, au motif qu'il « attenterait à la dignité humaine ».

Au niveau de la Commission européenne, il est nommé président du Groupe d'experts de haut niveau pour les Sciences de la Vie (un organe de conseil sur les biosciences et les biotechnologies) de 2000 à 2002 par le commissaire européen chargé de la recherche Philippe Busquin[44].

Il est également membre en 1998 du conseil scientifique de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST)[9].

Axel Kahn est nommé, en Conseil des ministres en , membre de la commission présidée par Simone Veil, pour la révision du préambule de la Constitution française de 1958[45],[46]. Il rejoint en 2014 le Comité de déontologie du Comité national olympique et sportif français[47]. Il succède en à Louis Schweitzer en tant que président du Comité consultatif commun d'éthique de l'INRA (devenu INRAE) et du CIRAD élargi à l'IFREMER et l'IRD (C3E4)[48],[49],[50],[51].

Parcours administratif

Institut Cochin

Axel Kahn termine son internat en hématologie à l'hôpital Beaujon au sein de l'unité Inserm 24, « Physiopathologie hépatique », dans l'équipe de Pierre Boivin. Il devient chargé de recherches en 1974, puis intègre en 1976 l'unité Inserm 129, « Enzymologie pathologique », dirigée par Jean-Claude Dreyfus, et située rue du Faubourg-Saint-Jacques sur le campus de l'hôpital Cochin[22]. Après le départ à la retraite de ce dernier en 1984, Axel Kahn prend la tête de l'unité Inserm 129 devenue un laboratoire de génétique moléculaire, réorganisée sous le nom « Recherche de génétique et pathologie moléculaires »[52]. Elle compte en 1986 plus de cinquante personnes travaillant dans cinq équipes de recherche. Axel Kahn est le responsable scientifique de trois d'entre-elles[22]. En 1998, l'unité 129 renommée « Recherche en physiologie et pathologie génétiques et moléculaires » est composée de plus de 80 personnes réparties dans sept équipes de recherche[53]. Axel Kahn la dirige jusqu'en 2002[54].

L'Institut Cochin de génétique moléculaire (ICGM) est créé en 1990 rue Méchain sous l'impulsion de Jean-Paul Levy et avec le soutien d'Axel Kahn[55]. Il s'agit d'un institut fédératif qui met en commun les ressources de plusieurs unités de recherche dont l'unité 152 de Jean-Paul Levy et l'unité 129 d'Axel Kahn. L'Institut Cochin est créé le sur les bases de l'ICGM en fusionnant les unités de recherche qu'il associait et en agglomérant d'autres. Ce nouvel ensemble est un centre intégré de recherche biomédicale pluridisciplinaire placé sous la triple tutelle de l'Inserm, du CNRS et de l'université Paris Descartes[56]. Il compte à sa création près de 550 personnes dont 190 chercheurs[57], travaillant dans 43 équipes de recherche regroupées en six départements[58]. Axel Kahn, qui en est à l'origine, en est le premier directeur jusqu'en 2007[56]. Il prend également la direction de l'Institut fédératif de recherche Alfred-Jost (IFR 116) dont l'Institut Cochin constitue la plus grande partie.

En 2004, comme quelques personnalités de l'Institut Cochin, il soutient très activement le mouvement des chercheurs Sauvons la recherche[59],[60].

Université Paris Descartes

Axel Kahn se porte candidat à la présidence de l'université Paris-Descartes en [61]. Il est élu le par le Conseil d'administration[62]. Il a précisé ses objectifs et sa vision de la loi Pécresse sur l'autonomie des universités dans un entretien au journal Le Point[63]. Il a néanmoins apporté son soutien à l'Academic Pride[64]. Le , il est élu président de la commission recherche de la Conférence des présidents d'université (CPU). Son mandat de président de l'université Paris-Descartes prend fin le . Atteint par la limite d'âge, il ne se présente pas à sa propre succession[65]. Il est depuis président honoraire de l'université.

Axel Kahn a pris position en faveur de la réforme sur l'autonomie des universités (mettant jusqu'à sa présidence de Paris-Descartes en jeu[66]) ainsi qu'en faveur du décret sur les universitaires, qui suscite l'opposition d'un nombre important d'enseignants-chercheurs en 2009. Il s'est toutefois désolidarisé du président Nicolas Sarkozy qui, lors d'une émission télévisée le , s'est réclamé de son soutien « comme personnalité de gauche ». Le dans une interview sur Europe 1, Axel Kahn a refusé d'être « pris en otage », a reproché au président ses propos méprisants et blessants sur les chercheurs tenus à l'Élysée le et lui a déclaré que, dans ces circonstances, sa réforme « maintenant mal emmanchée » ne passerait pas[67]. Une semaine plus tard, il déclare la nouvelle version du décret « acceptable » tout en affirmant qu'il « serait inacceptable de compenser par des surcharges de service le manque d'enseignants-chercheurs »[66].

Maladie et mort

Touché par un cancer avec des atteintes osseuses diagnostiqué en [68], la maladie le rattrape en après une première rémission[12], le médecin étant atteint d'un cancer généralisé[69]. Il s'exprime à ce sujet sur plusieurs media pour expliquer et dédramatiser sa future disparition[70]. Notamment, dans un entretien à France Inter le , il déclare avoir fait ses adieux à ses proches et entrer à l'hôpital le [71]. Deux jours plus tard, le , il publie un texte d’adieu sur Facebook[72]. Il donne également un entretien à l’Obs et à La Croix[70]. Il publie sur son blog[73] les pensées qui l'animent alors qu'il sait qu'il ne lui reste que quelques jours à vivre. Il quitte la présidence de la Ligue le , qui est alors assurée par Daniel Nizri, l’un des trois vice-présidents[74].

Il meurt le à Paris[75], à l'âge de 76 ans, des suites de son cancer[70]. Après des obsèques à la collégiale du village, il est inhumé au cimetière de Mussy-sur-Seine, dans l'Aube, où la famille possède une maison[76],[77].

Engagements personnels

Grand randonneur et amoureux de la nature, il a notamment traversé la France à pieds[12],[1].

Homme de devoir - notion qui l'obsède -, il est passionné par la question du bien et du mal, « une question fondamentale », selon lui[12].

Axel Kahn est l'auteur ou le co-auteur de nombreux livres de vulgarisation et de réflexion, notamment philosophique et éthique. Il intervient également régulièrement dans le débat public sur ces questions.

Positions scientifiques

Depuis 1990, Axel Kahn s'est engagé dans plusieurs débats médiatiques. En 1991, il lance avec d'autres une pétition contre l'utilisation des tests génétiques pour déterminer le sexe chromosomique chez les athlètes féminines[78]. Depuis 1992, il milite contre la brevetabilité des gènes par les États-Unis et l'Europe[79]. Il proteste également contre l'exhumation d'Yves Montand afin de pratiquer, sur sa dépouille, des tests de paternité[80].

En 2000, Axel Kahn s'est opposé non seulement au clonage reproductif mais aussi au principe du clonage thérapeutique, dénonçant la réification de l'embryon humain[81]. Mettant en question les possibilités thérapeutiques de cette méthode, il la contestait pour des raisons morales. Il a dénoncé le discours des médecins et des scientifiques la présentant comme porteuse d'exceptionnelles promesses médicales. Pour lui, il s'agissait là plus d'un lobbying que d'une réelle information du public. En 2005 et 2006, il a insisté pour que, même si le Parlement finissait par autoriser cette recherche, ce soit pour des raisons scientifiques explicites, et non en arguant des perspectives thérapeutiques alors difficilement réalisables au moins à court et moyen terme. Certains ont interprété cette analyse comme le signe d'un léger infléchissement de sa position ces dernières années[réf. nécessaire].

Chargé par le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) d'instruire la saisine ministérielle sur le sujet, Axel Kahn s'oppose vivement à la jurisprudence de la Cour de cassation sur l'affaire Perruche. Cette jurisprudence indiquait que des praticiens ayant commis une erreur de diagnostic prénatal devaient indemniser non seulement les parents, mais aussi, toute leur vie durant, les enfants handicapés[82].

Toujours dans le cadre de son combat contre le réductionnisme génétique, il répond[83],[84] en 2007 à Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de la République. Ce dernier dans un entretien avec le philosophe Michel Onfray[85] avait fait part de sa conviction d'une origine génétique de la pédophilie et des tendances suicidaires chez les jeunes[86]. En , avec Didier Sicard président du CCNE, il s'oppose vivement à l'amendement[87] présenté par le député Thierry Mariani portant sur l'utilisation des tests génétiques dans le cadre du regroupement familial[88], qu'il déclare « immorale » et « illégitime »[89].

De mai à août 2013, Axel Kahn parcourt la France à pied en soixante-douze étapes, depuis Givet dans les Ardennes à la frontière espagnole au Pays basque. Il partage au quotidien sur les réseaux sociaux ses impressions d'étape et réflexions qui font aussi l'objet d'un livre[90]. De mai à fin juillet 2014, il réalise, également en soixante-douze étapes, une seconde traversée diagonale du pays dans l'autre sens, de la Pointe-du-Raz dans le Finistère à Menton dans les Alpes-Maritimes[91].

En 2019, il dément avoir été mis au courant de l'affaire du charnier du Centre de don des corps de l'université Paris-Descartes dont il était le président entre 2007 et 2011. Informé de la situation en janvier 2018 par le directeur en exercice du centre, il lui conseille de saisir le Comité consultatif national d'éthique et en prévient le président. Alexandre Mignon assure avoir eu un entretien téléphonique à ce sujet en 2012. Cette assertion est fermement démentie par Axel Kahn [92].

Opinions politiques

Axel Kahn se décrit comme humaniste[93]. Membre du Parti communiste français jusqu'en 1977[94],[95], Axel Kahn adhère au Parti socialiste après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981 et le quitte deux ans après. De 2003 à 2007, il est vice-président de la Société des amis de L'Humanité[96].

Lors des élections législatives françaises de 2007, Axel Kahn copréside avec Albert Jacquard le comité de soutien d'André Aschieri[97] dans la neuvième circonscription des Alpes-Maritimes. À l'occasion des élections municipales françaises de 2008, il est membre des comités de soutien de Bertrand Delanoë, à Paris, et de Pierre Cohen, à Toulouse ; il est intervenu dans les derniers meetings des candidats.

En , dans le cadre de l'élection présidentielle, il compare dans un tweet le rassemblement des partisans de Nicolas Sarkozy sur l'esplanade du Trocadéro le à Paris aux rassemblements nazis de Nuremberg (« Images et symboles sont mobilisés par le Nuremberg du tout petit d'hier, ceux de Résistance et du chant des partisans s'imposent à moi »), avant de s'excuser dans un second tweet dans lequel il demande « pardon à tous » et déclare avoir été bouleversé. Il expliquera plus tard avoir réagi aux « images et aux symboles » qu'évoquaient pour lui ce meeting politique de soutien au candidat-président[98],[99].

En , Axel Kahn intègre l'équipe de campagne de Martine Aubry pour l'élection présidentielle de 2012 chargé d'une thématique de réflexion sur la « refondation du progrès[100] ». Il est ensuite investi candidat du Parti socialiste pour les élections législatives de 2012 dans la deuxième circonscription de Paris (regroupant les 5e, 6e et 7e arrondissements), une circonscription sociologiquement acquise à la droite[101]. Lors du premier tour, il obtient 33,9 % des voix[102],[103]. Au second tour, il est battu avec 43,5 % des suffrages exprimés contre 56,5 % à François Fillon.

Fonctions et responsabilités

Axel Kahn prend une part active à la vie associative. Il est ainsi notamment :

  • membre fondateur et rédacteur en chef de la revue médecine/sciences (1985-1998)
  • membre correspondant de l’Académie des sciences - Institut de France (1990).
  • président dans les années 1990 de l'Association de Prévention et d'Études des Maladies Moléculaires fondée par Georges Schapira en 1960. Il en devient président d'honneur à l'issue de son mandat[104].
  • membre de l’European Molecular Biology Organization - EMBO (1997), de la Société française de génétique (1997), de la Société de génétique humaine (1997), de la Société de biologie moléculaire et cellulaire (1997), de la Société française de biologie (1997).
  • membre de la Royal Society of Biochemistry, UK (1997), de l’American Society for Biochemistry and Molecular Biology (1997), de l'American Society for Gene Therapy (2000), de l’American Diabetes Association (2000).
  • membre titulaire de l’Académie européenne des sciences, des arts et des lettres (2001).
  • membre depuis 2002 du comité de parrainage de la Coordination pour l'éducation à la non-violence et à la paix[105].
  • président du groupe de réflexion sur l'éthique de la Ligue nationale contre le cancer depuis 2004.
  • président de la Fondation internationale du handicap en 2007[106].
  • parrain en 2006 du projet culturel et éducatif la Cité des Savoirs du XXIe siècle pour l'île Seguin avec d'autres personnalités telles que Régis Debray, Albert Jacquard ou Philippe Meirieu[107].
  • président du Comité éthique et cancer et de la Fondation internationale de recherche appliquée sur le handicap depuis les années 2000.
  • parrain avec d'autres personnalités scientifiques telles que Claude Allègre, Etienne-Emile Baulieu, François Gros ou Pierre Joliot de l'Association française des biotechnologies végétales depuis sa création en 2009[108].
  • président de la Ligue nationale contre le cancer du au .

Distinctions

Ouvrages

Notes et références

  1. a et b Axel Kahn, Pensées en chemin : Ma France des Ardennes au Pays basque, Stock, , 288 p. (ISBN 978-2-234-06977-0, présentation en ligne)
  2. a et b Jean-François Kahn et Axel Kahn, Comme deux frères : mémoire et visions croisées, Stock, , 306 p. (ISBN 978-2-234-06697-7, présentation en ligne)
  3. a b c d et e Axel Kahn, Un type bien ne fait pas ça... : Morale, éthique et itinéraire personnel, Robert Laffont/bouquins/segher, , 180 p. (ISBN 978-2-84111-476-4, présentation en ligne)
  4. Biographie de Jean Kahn-Dessertenne sur le site des éditions Arfuyen
  5. « Images dans l'esprit de Jean, un homme hors du temps », site axelkahn.fr, 6 juillet 2017, consulté le 10 janvier 2020.
  6. « Chemins spirituels d'un incroyant », sur Axel Kahn, (consulté le 22 juin 2021)
  7. « Le généticien Axel Kahn révèle avoir subi des "attouchements" par un chef scout », sur LExpress.fr, (consulté le 22 juin 2021)
  8. « Axel Kahn, un surdoué à l'université », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le 16 juillet 2021)
  9. a et b Inserm, « Axel Kahn / Histoire de l'Inserm », sur histoire.inserm.fr (consulté le 31 mai 2018)
  10. Sandrine Blanchard, « Les Kahn, père nourricier », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. Éric Favereau, « Axel Kahn, à la vie, à la mort », Libération,‎ (lire en ligne)
  12. a b c et d Alice Le Dréau, « Axel Kahn, mort d’un homme « raisonnable et humain » », sur le site du quotidien La Croix, (consulté le 8 juillet 2021).
  13. Raisonnable et humain, éditions Nil, Paris, 2004 (ISBN 2841113035)
  14. « Axel Kahn : « Mon dimanche est un jour de marche ou de chevauchée » », La Croix,‎ (lire en ligne)
  15. Caroline Glorion et Axel Kahn, L'ultime liberté ?, EDI8, , 77 p. (ISBN 978-2-259-21366-0, présentation en ligne)
  16. a b et c histoire, « Axel Kahn / Histoire de l'Inserm », sur histoire.inserm.fr (consulté le 2 avril 2016)
  17. « médecine/sciences(m/s) », sur ipubli.inserm.fr (consulté le 3 avril 2016)
  18. « Axel Kahn : biographie et actualités sur EducPros », sur L'Étudiant (consulté le 2 avril 2016)
  19. « Catalogue SUDOC », sur sudoc.abes.fr (consulté le 2 avril 2016)
  20. « Kahnbio », sur histcnrs.fr (consulté le 2 avril 2016)
  21. (en) Joelle Marie, Marie-Pierre Simon, Jean-Claude Dreyfus et Axel Kahn, « One gene, but two messenger RNAs encode liver L and red cell L′ pyruvate kinase subunits », Nature, vol. 292,‎ , p. 70–72 (DOI 10.1038/292070a0, lire en ligne, consulté le 2 avril 2016)
  22. a b et c Jean-François PICARD, « Entretiens avec les acteurs et les témoins de l'histoire de la recherche médicale dans la France du vingtième siècle », sur histcnrs.fr (consulté le 2 avril 2016)
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  24. (en) J. Y. Picard, R. Benarous, D. Guerrier et N. Josso, « Cloning and expression of cDNA for anti-müllerian hormone », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 83,‎ , p. 5464–5468 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 2426698, PMCID 386307, lire en ligne, consulté le 2 avril 2016)
  25. (en) J. Chelly, J. P. Concordet, J. C. Kaplan et A. Kahn, « Illegitimate transcription: transcription of any gene in any cell type », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 86,‎ , p. 2617–2621 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 2495532, PMCID 286968, lire en ligne, consulté le 2 avril 2016)
  26. Pascale Briand, « Transcription illégitime : implications et mécanismes possibles », médecine/sciences, no 6,‎ , p. 55-56 (lire en ligne)
  27. (en) Thierry Ragot, Nathalie Vincent, Philippe Chafey et Emmanuelle Vigne, « Efficient adenovirus-mediated transfer of a human minidystrophin gene to skeletal muscle of mdx mice », Nature, vol. 361,‎ , p. 647–650 (DOI 10.1038/361647a0, lire en ligne, consulté le 2 avril 2016)
  28. Saïd Akli et al., « L'adénovirus : un vecteur efficace pour le transfert de gène dans le cerveau », Médecine/Sciences, no 9,‎ , p. 236-237 (lire en ligne)
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