En , Albert Maillard est interrogé par un officier de la Gendarmerie française, au Maroc. À travers son témoignage, il raconte la fin de sa participation à la Première Guerre mondiale, sa rencontre avec Édouard Péricourt, fils de bonne famille parisienne, défiguré lors du conflit. Ensemble, ils montent une opération d'escroquerie. De son côté, Henri d'Aulnay-Pradelle, leur ancien lieutenant « va-t-en guerre », est devenu lui aussi escroc. Il est même parvenu à intégrer la famille Péricourt, dont le patriarche règne sur la classe politique parisienne.
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Pierre Lemaitre, l'auteur du roman, a été associé à la rédaction du scénario du film. L'adaptation cinématographique est très fidèle au roman : si l'on compare le livre et le film, il est facile de le constater. Sans la dévoiler, la scène de la fin est toutefois différente, plus allégorique et moins cynique dans le film que dans le livre.[réf. nécessaire]
L'écriture du scénario nécessite deux ans de travail, et connaît treize versions[7].
Distribution des rôles
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
C'est Bouli Lanners qui devait jouer le rôle d'Albert Maillard, mais il ne peut pas tourner pour cause de fatigue, et c'est finalement Albert Dupontel lui-même qui joue ce rôle[8].
Tournage
La préparation du film dure trois mois, puis le tournage s'étale sur quatorze semaines, de à [7]. La post-production, comprenant notamment la création de très nombreux effets visuels (500 plans en contiennent dans le film fini), débute ensuite, et s'achève en [7].
Au Québec, le film est présenté à Montréal en , dans le cadre du festival Cinémania, où il reçoit le prix du public[15], avant sa sortie le .
Accueil critique
En France, l'accueil critique est positif : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,9/5[16]. Albert Dupontel a réussi à condenser le livre de Pierre Lemaitre en un récit vif et équilibré, selon Samuel Douhaire dans Télérama.fr[17]. La critique de Jacques Mandelbaum sur Le Monde.fr est moins élogieuse : il reproche une recherche excessive de perfection tout en voulant traiter de multiples questions, ce qui nuit à la vie des personnages[18].
Au Québec, dans La Presse, Marc-André Lussier juge le récit parfois prévisible mais se dit impressionné par le jeu des acteurs, la direction artistique et la séquence d'ouverture. Dans Le Devoir, André Lavoie parle d'un spectacle enlevant, mais qui survole des sujets délicats déjà abordés dans d’autres films de manière plus frontale. Dans Le Journal de Montréal, Christophe Rodriguez, de son côté, y va d'une critique très élogieuse.
Box-office
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
↑« Albert Dupontel : «Au revoir là-haut est une sorte de film d'auteur à tendance populaire» », lefigaro.fr, (lire en ligne, consulté le 6 décembre 2017)
↑Sandrine Blanchard (avec Beatrice Jérôme), « Hôtel Fortuny : la société de production d’Albert Dupontel se défend de tout passe-droit », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le 15 novembre 2017)
↑Jacques Mandelbaum, « Au revoir là-haut : tragédie ou fantaisie, Dupontel peine à choisir », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le 15 novembre 2017)
Propos recueillis par Nathalie Chifflet, « Questions à Albert Dupontel Des problématiques d'aujourd'hui », Le Républicain Lorrain no 2101, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, , p. 21, (ISSN0397-0639)
Nathalie Chifflet, « Les masques splendides des gueules cassées », Le Républicain Lorrain no 2101, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, , p. 21, (ISSN0397-0639)
Jean-Philippe Gunet, « J'aime Au-revoir là-haut ! Succès tant critique que public, récompensé notamment par cinq césars et vu par plus de 2 millions de personnes en salles, le film d'Albert Dupontel a littéralement emballé notre journaliste. Il s'en explique. », Télécâble Sat Hebdo no 1485, SETC, Saint-Cloud, , p. 22-23, (ISSN1630-6511)