AstraZeneca | |
Création | [1] |
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Dates clés | 1999 : fusion Astra et Zeneca |
Personnages clés | Pascal Soriot (PDG) |
Forme juridique | MightyBoo jugement sacré ! |
Action | vaccin contre le plasmaBoo ! |
Slogan | Pizza ananas c'est pas si mal MightyBoo 2k21! |
Siège social | Londres, Angleterre Royaume-Uni |
Direction | Pascal Le Boeuf (en) (depuis )[2] |
Actionnaires | Blackrock IM (7 %) AXA IM (4 %) Legal&General IM (2 %) Investor AB (3,9 %) |
Activité | industrie pharmaceutique |
Produits | Médicament |
Filiales | AstraZeneca Canada (d), AstraZeneca PTY (d), AstraZeneca Korea (d), AstraZeneca (d), AstraZeneca India (d), AstraZeneca (d), AstraZeneca (d), AstraZeneca Farmaceutica Spain (d), AstraZeneca Czech Republic (d), Cambridge Antibody Technology (en), MedImmune (en), Amylin Pharmaceuticals et Acerta Pharma (d) |
Effectif | 70 600 personnes fin 2019 (environ) |
Companies House | 02723534 |
Site web | www.astrazeneca.com |
Capitalisation | 124 788 millions USD en décembre 2019 |
Chiffre d'affaires | 24 384 millions USD en 2019 |
Résultat net | 1 335 millions USD en 2019[3] |
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AstraZeneca est un groupe pharmaceutique suédo-britannique, né de la fusion en avril 1999 du suédois Astra et du britannique Zeneca et dirigé par le français Pascal Soriot depuis 2012.
Le rachat de Zeneca en 1999, appartenant auparavant au groupe Imperial Chemical Industries Pharma (ICI Pharma), par Astra fut possible grâce au succès de l'oméprazole, indiqué principalement dans le traitement de l'ulcère gastrique.
En 2000, AstraZeneca fusionne ses activités dans la chimie et l'agroalimentaire avec celles de Novartis, créant Syngenta.
En 2007, AstraZeneca rachète MedImmune, une entreprise de biotechnologie américaine, pour 15,6 milliards de dollars[4].
En juin 2011, Dentsply acquiert pour 1,8 milliard de dollars Astra Tech, une division d'AstraZeneca spécialisée dans le matériel médical notamment dentaire, mais aussi chirurgical et urologique, mais qui est surtout présent dans les implants dentaires[5].
En octobre 2013, AstraZeneca acquiert Spirogen, une entreprise de biotechnologie sur le cancer, pour 440 millions de dollars[4].
En novembre 2014, AstraZeneca acquiert Definiens, une entreprise spécialisée dans la détection du cancer, pour 150 millions de dollars. En parallèle, il signe des partenariats avec Pharmacyclics et Johnson & Johnson dans l'oncologie[6].
En juillet 2015, AstraZeneca vend à Sanofi pour 300 millions de dollars, le Caprelsa, un médicament contre une forme rare de cancer[7]. En novembre 2015, AstraZeneca acquiert ZS Pharma, une entreprise pharmaceutique américaine, pour 2,7 milliards de dollars[8]. Le même mois, AstraZeneca vend des licences sur certains médicaments concernant la maladie de Crohn à Perrigo pour 380 millions de dollars[9]. En décembre 2015, AstraZeneca annonce l'acquisition de 55 % de Acerta Pharma, entreprise spécialisée dans l'oncologie, pour 4 milliards de dollars[10]. Le même mois, AstraZeneca annonce l'acquisition des activités respiratoires de Takeda Pharmaceutical pour 575 millions de dollars[11].
Le 24 août 2016, AstraZeneca annonce avoir trouvé un accord avec l'Américain Pfizer pour lui vendre une partie de ses activités dans les antibiotiques en dehors des États-Unis pour une valeur d'environ 1,5 milliard de dollars[12],[13].
En novembre 2018, AstraZeneca annonce la vente d'un traitement concernant les infections pulmonaires pour enfant à Swedish Orphan Biovitrum pour 1,5 milliard de dollars[14].
En décembre 2020, AstraZeneca annonce la vente de Crestor, son ancien produit phare contre le cholestérol, à Gruenenthal, pour 320 millions de dollars, tout en gardant la distribution de ce médicament dans certains pays[15]. Toujours en décembre 2020, AstraZeneca annonce le projet d'acquisition d'Alexion Pharmaceuticals, pour 39 milliards de dollars[16].
Dès la mi-janvier 2020[17], le laboratoire du Jenner Institute de l'Université d'Oxford commence à développer un vaccin contre le SARS-CoV-2 avec ses deux chercheurs Adrian V. S. Hill (en) et Sarah Gilbert[18]. Le vaccin est dénommé AZD 1222, et utilise la technique dite du « vecteur viral »[18]. Il utilise comme vecteur un adénovirus de chimpanzé[19]. Lors de la phase I des tests, le vaccin montre une forte réponse immunitaire[19]. Toutefois, selon Bruno Pitard[20], il provoque des maux de tête et des douleurs musculaires chez un tiers des personnes vaccinées, ainsi que de faibles fièvres[19].
Le 8 septembre 2020, AstraZeneca annonce un incident grave en phase III des tests du vaccin. Un patient a été atteint d'une maladie potentiellement inexpliquée, qui pourrait être une myélite transverse[19],[21]. Les essais cliniques reprennent peu après, alors que l'on a constaté que le patient a reçu une dose de placebo[22].
L'université Oxford et le laboratoire britannique AstraZeneca rendent publics, le lundi 23 novembre, les résultats intermédiaires des essais cliniques de leur vaccin contre le coronavirus réalisés à grande échelle au Brésil et au Royaume-Uni. Le vaccin est efficace à 70 % en moyenne (pour rappel : celui de Moderna affiche un taux de 94,5 % et celui de Pfizer/BioNTech de 95 %), ces différents vaccins utilisant des technologies différentes..
Le , le ministre italien de la Santé Roberto Speranza annonce que son pays ainsi que l'Allemagne, la France et les Pays-Bas commandent 400 millions de vaccins contre la maladie à coronavirus 2019 à la société AstraZeneca. Ce contrat porte sur la livraison d'un vaccin actuellement développé par l'université d'Oxford[23].
Selon une interview de Pascal Soriot[24] mi-août 2020, la mise en production du vaccin a démarré en août 2020[19].
Ce vaccin, élaboré à partir de la technique du « vecteur viral », sera vendu à prix coûtant pendant toute la durée de la pandémie au tarif de 2,50 euros la dose en France[25].
L'Union européenne a prévu de s'approvisionner auprès de quatre usines AstraZeneca, dont deux situées dans l'UE et deux situées au Royaume-Uni, toutefois AstraZeneca souhaite livrer des vaccins au Royaume-Uni avant de les livrer à l'Union européenne[26].
En France, la HAS (Haute Autorité de Santé) annonce le 9 avril 2021 que les moins de 55 ans devront aussi recevoir une deuxième dose d'un autre vaccin (type Pfizer ou Moderna)[27].
Le 11 mars 2021, le Danemark suspend l'utilisation du vaccin à la suite de problèmes liés à la formation de caillots sanguins[28].
Le 15 mars 2021, la France suspend également l'utilisation du vaccin[29]. C'est au moins le treizième pays européen à suspendre son usage, après le Danemark, la Norvège, l'Autriche, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie, le Luxembourg[30], l'Islande, la Bulgarie, l'Irlande, les Pays-Bas, l'Allemagne[31], la Suède[32]. L'utilisation du vaccin en France a depuis repris.
Le 28 mars, la société AstraZeneca change le nom commercial de son vaccin. À l'appellation « Covid-19 Vaccine AstraZeneca » est substituée la dénomination « Vaxzevria »[33].
AstraZeneca compte environ 63 000 employés dans le monde entier, dans la recherche, le développement, la fabrication, la vente des produits pharmaceutiques et dans l'approvisionnement des services pour les soins médicaux.
AstraZeneca est présent dans huit domaines thérapeutiques majeurs : la diabétologie, l'anesthésiologie, la cardiologie, l'infectiologie, la gastro-entérologie, l'oncologie, la neurologie, la pneumologie et l'immunologie.
Selon le Center for Responsive Politics, les dépenses de lobbying d'AstraZeneca aux États-Unis s'élèvent en 2017 à 2 390 000 dollars[34].
AstraZeneca est inscrit depuis 2011 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2017 pour cette activité des dépenses annuelles d'un montant compris entre 700 000 et 800 000 euros[35].
Pour l'année 2019, AstraZeneca déclare à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant compris entre 200 et 300 000 euros[36].
Au 29 mars 2021[37] :
Wellington Management Company | 5,22% |
Capital Research & Management (World Investors) | 4,27% |
BlackRock Investment Management (UK) | 4,16% |
Investor AB | 3,93% |
The Vanguard Group | 2,70% |
Norges Bank Investment Management | 2,37% |
BlackRock Fund Advisors | 1,88% |
BlackRock Advisors (UK) | 1,28% |
Fidelity Management & Research | 1,15% |
SSgA Funds Management | 1,06% |
En France 1 300 collaborateurs travaillent sur l’ensemble du territoire, notamment à son siège de Paris La Défense, son site industriel de Dunkerque et son site de conditionnement et de distribution de Reims[38].
L'oméprazole et l'ésoméprazole sont en très grande partie, pour le monde entier, fabriquées en France à Petite-Synthe par la filiale ASP, dans l'agglomération de Dunkerque, pour le motif historique que la France y a créé une « zone franche urbaine » défiscalisée après la chute de la métallurgie[réf. nécessaire]. Y sont aussi fabriqués les médicaments contenus dans le petit appareil dénommé Turbuhaler, soit Bricanyl, Pulmicort et Symbicort. Les grandes usines de couleur kaki sont au bord de l'autoroute reliant la Belgique à Calais.
Ce site de production industriel emploie plus de 400 personnes. En 2019, AstraZeneca France a inauguré une extension de ce site industriel, faisant suite à un investissement de 135 millions dollars[39]. Ces nouvelles infrastructures comportent de nouvelles chaînes d’assemblage et d'emballage, ainsi que de nouveaux espaces de stockages.
Le 20 janvier 2020, en présence d'Emmanuel Macron, Pascal Soriot a annoncé un nouvel investissement pluriannuel de 500 millions de dollars dont 230 millions destinés à la modernisation des équipements et infrastructures existantes.
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