Assassinat de Shinzō Abe

Assassinat de Shinzō Abe
Image illustrative de l’article Assassinat de Shinzō Abe
La gare de Yamato-Saidaiji en 2012. L'attentat a lieu en 2022 à proximité.

Localisation Près de la gare de Yamato-Saidaiji, Nara, préfecture de Nara (Drapeau du Japon Japon)
Coordonnées 34° 41′ 39″ nord, 135° 47′ 02″ est
Date
11 h 30 (UTC+09:00)
Type Assassinat, fusillade, attentat
Armes Fusil de chasse improvisé[1]
Morts 1 : Shinzō Abe
Auteurs présumés Tetsuya Yamagami
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Assassinat de Shinzō Abe

L’assassinat de Shinzō Abe, ancien Premier ministre du Japon, survient le . Il est atteint de deux balles tirées avec un fusil artisanal alors qu'il prononce un discours de campagne près de la gare de Yamato-Saidaiji à Nara, dans la préfecture de Nara, au Japon, vers 11 h 30 UTC+9[2],[3]. Grièvement blessé et en arrêt cardio-respiratoire, il est héliporté à l'hôpital universitaire de Nara à Kashihara, où il est déclaré mort quelques heures plus tard des suites de ses blessures[4],[1].

Contexte

Contexte électoral

L'attentat se produit à la fin de la campagne électorale pour les élections à la Chambre des conseillers du Japon de 2022 (ou sénatoriales), prévues pour le surlendemain.

Contexte sécuritaire

Peu de violences politiques dans le Japon des années 2000

Cet assassinat est considéré comme exceptionnel dans le contexte sécuritaire du Japon. En effet, depuis la fin des années 1970, les violences politiques et les assassinats commis dans la rue sont devenus particulièrement rares dans le pays[5].

Aucun ancien Premier ministre japonais n'avait été assassiné depuis l'incident du au cours duquel Takahashi Korekiyo (Premier ministre de 1921 à 1922 et par intérim en 1932) et Saitō Makoto (Premier ministre de 1932 à 1934) sont tombés sous les balles des insurgés de la faction de la voie impériale[6],[7].

Peu de violences par arme à feu dans le Japon des années 2000

Le Japon disposant de l'une des législations les plus strictes au monde en matière de contrôle des armes à feu[8], les affaires criminelles en impliquant sont particulièrement rares : en 2021, on en a dénombré dix, dont une seule s'est soldée par la mort d'une personne[9]. Au total, seulement 14 personnes ont été tuées par balle dans le pays depuis 2017[10]. Plus globalement, le Japon affichait en 2019 le deuxième plus faible taux de mortalité attribuable aux armes à feu (incluant aussi les suicides) derrière Singapour[11].

Contexte social et économique

Bien que l'attentat soit sur le coup considéré comme un acte individuel isolé, les sociologues japonais ont noté une augmentation des tensions dans la société japonaise depuis la pandémie de Covid-19 et la hausse des inégalités socio-économiques qu'elle a provoquée (encore accentuée, les semaines précédant l'assassinat, par les conséquences économiques de l'invasion de l'Ukraine par la Russie)[12]. La forme prise par cet acte reste cependant inhabituelle, car jusque-là ces tensions se sont surtout manifestées par une augmentation des suicides, et non par une augmentation des actes violents[12].

Assassinat

Carrefour à proximité de la gare de Yamato-Saidaiji, quelques heures après les coups de feu.

Le , Abe prononce un discours à Nara en faveur du conseiller Kei Satō, membre du Parti libéral-démocrate candidat à sa réélection, avant les prochaines élections à la chambre haute prévues le dimanche (sénatoriales). Abe est la cible d'une attaque par balles tirées par derrière, avec une arme artisanale similaire à un fusil de chasse à double canon[1],[13] mais de la taille d'une arme de poing, et s'effondre[14],[15],[16].

Juste après avoir été touché, Abe est initialement conscient et capable de parler. Il est transporté à un hôpital local par un hélicoptère d'urgence, blessé à la poitrine et au cou, et ne présente plus aucun signe vital à son arrivée à l'hôpital de l’université de médecine de Nara à Kashihara[2],[17],[18]. Inconscient, il est en état d'arrêt cardio-respiratoire[19]. Cette expression est souvent utilisée au Japon avant une confirmation formelle du décès par un médecin[20]. Lors d'une conférence de presse tenue à 14 h 45 UTC+9, le Premier ministre Fumio Kishida déclare qu'Abe est dans un état critique et que « les médecins font tout ce qu'ils peuvent, en ce moment »[21]. L’ancien Premier ministre Shinzo Abe meurt à 17 h 3 des suites de ses blessures, à l’hôpital de Kashihara, à l’âge de 67 ans[22],[23]. Hidetada Fukushima, professeur de médecine d'urgence à l'hôpital, a déclaré que la cause de la mort était une hémorragie, malgré quatre heures de transfusions sanguines au cours desquelles 100 unités de sang ont été administrées[24],[25].

Auteur de l'assassinat

Tetsuya Yamagami (山上 徹也, Yamagami Tetsuya?), un homme de 41 ans de la ville de Nara et ancien membre de la Force maritime d'autodéfense de 2002 à 2005, est immédiatement arrêté par la police préfectorale de Nara[26],[22],[27] et transféré au poste de police de Nara Ouest.

L'homme, qui est décrit comme calme et ne fait aucune tentative de se soustraire aux autorités[28],[22],[27], n'a pas d'antécédent judiciaire[29]. Il est sans emploi au jour de l'assassinat[30] : il a quitté son dernier poste (conducteur de chariot élévateur dans un entrepôt de la préfecture de Kyoto) en après avoir exprimé qu'il « ne se sentait pas bien »[30],[31].

Lors de son interrogatoire, Yamagami déclare aux enquêteurs qu' « il était mécontent de l'ancien Premier ministre et avait l'intention de le tuer[32] » avant d'ajouter que « ce n'était pas une rancune contre les convictions politiques de l'ancien Premier ministre »[33]. Il précise qu'il a consulté l'agenda détaillé de sa journée sur son site internet[34]. Il affirme en outre qu'il en veut à un « groupe religieux particulier » et qu'il a tiré sur Abe parce qu'il le pense lié à ce groupe[35],[36],[34],[37] et non pas en raison des convictions politiques de l'homme d'État[35]. Les médias rapportent que l'homme était en colère contre la secte Moon, à laquelle sa mère avait donné de larges sommes d'argent, et qu'il s'en est pris à Shinzo Abe en raison de ses prétendus liens avec l'organisation religieuse[38],[39],[40],[41].

Lors d'une perquisition à son domicile, la police de la préfecture de Nara saisit plusieurs éléments d'explosifs et de fusils artisanaux similaires à l'arme du crime[42],[43],[44]. Son historique de navigation en ligne montre qu'il a consulté plusieurs sites sur la fabrication d'armes[45].

Fausses informations

Plusieurs médias ont identifié à tort le développeur de jeux vidéo Hideo Kojima comme étant l'assassin[46],[47],[48],[49]. Les informations erronées proviendraient de plaisanteries sur le forum en ligne 4chan et sur Twitter qui ont été prises pour des faits et publiées par le politicien français d'extrême droite Damien Rieu[48],[49], la chaîne de télévision grecque ANT1 et le site iranien Mashregh News (en)[46],[50]. ANT1 a également rapporté que le suspect était « passionné par Che Guevara »[51]. L'émission d'ANT1 a d'abord été téléversée sur son compte YouTube, avant d'être retirée par le diffuseur[52]. Damien Rieu a retiré son tweet et a présenté ses excuses pour ses commentaires[53]. Après l'incident, la société de Kojima, Kojima Productions, a condamné les fausses informations et a menacé de poursuites judiciaires ceux qui perpétuaient la rumeur[46],[54].

Évaluation du dispositif de sécurité

L'Agence Nationale de la Police a créé un comité d’évaluation de la protection de Shinzo Abe le jour de son assassinat. Quatre policiers étaient responsables de la surveillance directe autour de l'homme politique, trois de la zone devant lui, un de la zone derrière, qui était parcourue par divers véhicules, ce qui a empêché l'identification directe du risque représenté par le tireur[55].

Conséquences

Un centre de gestion de crise est créé au cabinet du Premier ministre[56]. Le Premier ministre Fumio Kishida, qui se trouve dans la préfecture de Yamagata pour la campagne électorale, annule son emploi du temps restant afin de retourner à Tokyo[17]. Tous les autres membres du cabinet, à l'exception du ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi, qui s'est rendu en Indonésie pour les réunions du G20, sont rappelés à Tokyo, déclare le secrétaire en chef du cabinet Hirokazu Matsuno[57].

La télévision publique NHK et quatre des cinq grandes chaînes privées ont interrompu leur programmation pour diffuser des informations en direct pour le reste de la journée[58],[59]. Parmi les émissions touchées, la diffusion du deuxième épisode de la série d’animation Teppen—!!! (en) a été entièrement annulée car l'intrigue de l'épisode tournait autour d'un complot d'assassinat[60].

Funérailles

Une veillée funèbre a lieu le au temple bouddhiste Zōjō-ji de Tokyo et les funérailles au même lieu le lendemain, dans l’intimité des proches[40],[61]. Des funérailles publiques sont prévues à une date ultérieure[40].

Notes et références

  1. a b et c (en) Chang-Ran Kim, « Shinzo Abe shot while making election speech in Japan », Reuters,‎ (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  2. a et b (en) « Man taken into custody after former Japanese PM Abe Shinzo collapses », NHK World,‎ (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  3. (en) « Former Japanese PM Abe Shinzo showing no vital signs after apparently being shot » [archive du ], sur NHK World (consulté le ).
  4. (en) AFP, « Ex-Japan PM Shinzo Abe feared dead after apparent shooting – local media », Hong Kong Free Press,‎ (lire en ligne[archive du ], consulté le ).
  5. « Mort de Shinzo Abe : un acte isolé dans une société japonaise sous le choc • FRANCE 24 » (consulté le ).
  6. (en) Syed Iftikhar et Islam Uddin, « Shinzo Abe murder: Timeline of political assassinations in Japan », Agence Anadolu, (consulté le ).
  7. (en) « Shinzo Abe’s killing: the history of political violence in Japan », sur TheConversation.com, (consulté le ).
  8. « Japon : l’ex-Premier ministre Shinzo Abe est décédé après son attaque par balle », Sud-Ouest, (consulté le ).
  9. (en) Yuri Kageyama, « Japan’s tight gun laws add to shock over Abe’s assassination », Associated Press, (consulté le ).
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