Titre québécois | Tireur d'élite américain |
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Réalisation | Clint Eastwood |
Scénario | Jason Dean Hall |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
22 & Indiana Pictures Mad Chance Productions Malpaso Productions |
Pays d’origine | États-Unis |
Genre | Biopic |
Durée | 132 minutes |
Sortie | 2014 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
American Sniper ou Tireur d'élite américain au Québec[1] est un film de guerre américain, coproduit et réalisé par Clint Eastwood, sorti en 2014.
C'est l'adaptation de l'autobiographie homonyme du tireur d'élite américain et ancien membre des SEAL, Chris Kyle. Ce film est le plus gros succès commercial de la carrière de cinéaste de Clint Eastwood.
Chris Kyle est un champion de rodéo vivant au Texas. Durant son enfance, il est élevé avec son frère cadet dans la foi chrétienne. Leur père leur inculque qu'il n'y a dans la vie que des loups qui menacent les faibles, les moutons qui sont paisibles, et les chiens de bergers qui protègent les moutons contre les loups ; il veut que ses enfants soient des chiens de bergers. Il leur apprend alors le maniement des armes et à chasser.
Après les attentats de Nairobi en 1998, il décide de s'engager dans les Forces armées des États-Unis. Il suit alors brillamment l'entrainement des SEALS où il devient un sniper de l'unité. Il rencontre Taya Renae, qui devient sa femme. Les attentats du 11 septembre 2001 renforcent sa motivation de réussir sa formation de sniper. Il est alors envoyé en Irak dès le début de la deuxième guerre du Golfe, en .
Lors de son premier séjour, au début de la guerre à Falloujah, il abat plusieurs ennemis armés, mais regrette de ne pas pouvoir empêcher les pertes américaines. Sa précision et son adresse au tir sauvent de nombreux soldats américains, qui le surnomment très vite « La Légende ».
Kyle et son unité apprennent que leur ennemi le plus redoutable en Irak est Al-Qaïda, avec Al-Zarqaoui comme leader, et dont le principal lieutenant est un bourreau sadique surnommé « Le Boucher », qui s'attaque aux civils, y compris à des enfants, avec une perceuse. Lors d'une tentative pour le capturer, Mustafa, un tireur d'élite syrien au service des insurgés irakiens, empêche les soldats américains d'intervenir ; des civils sont tués. La tête de Chris est en effet mise à prix par les insurgés irakiens pour 180 000 dollars.
Il reste en contact avec sa femme Taya grâce à son téléphone satellitaire. Elle lui parle de sa grossesse, et il apprend qu'il va être le père d'un petit garçon. Il finit par rentrer en permission et retrouve Taya avec joie.
Lors de son deuxième séjour en Irak, à Ramadi, Chris Kyle et son unité parviennent à trouver le repaire du Boucher dans un restaurant ; ils forcent un combattant ennemi à entrer dans le bâtiment, neutralisent les combattants ennemis et réussissent à rattraper le Boucher en faisant exploser la voiture dans laquelle il tentait de s'enfuir.
Chris Kyle a un deuxième enfant. Taya met au monde une petite fille mais explique qu'elle se sent seule et que Chris ne prend pas soin de sa famille.
Lors de son troisième séjour en Irak, l'unité est toujours confrontée à Mustafa, le sniper ennemi le plus redoutable qu'ils aient jamais rencontré. Ce dernier réussit à abattre deux SEALS, ce qui rend Chris furieux.
Lors de son retour aux États-Unis, il explique à Taya ce qui s'est passé, et qu'il doit retourner en Irak pour terminer sa mission et neutraliser Mustafa. Taya lui dit alors que s'il repart, elle emmènera les enfants.
Finalement, il repart en Irak. À Bagdad, les Américains construisent un mur afin de séparer les chiites des sunnites et d'essayer de mettre fin à la guerre civile. Mustafa est présent et abat un soldat. Chris et son unité sont en position au sommet d'un bâtiment ; ils comprennent où est le sniper et changent de côté. Chris évalue la distance du tireur à 1 900 mètres, appuie sur la détente... et abat Mustafa. Cependant, le tir alerte les djihadistes qui se trouvent en bas du bâtiment, et ceux-ci montent pour tenter d'abattre les Américains, mais se font descendre les uns après les autres. Tandis que les Américains s'exfiltrent, une tempête de sable commence. Chris appelle alors Taya, car il croit qu'il va mourir. Il réussit néanmoins à s'enfuir avec son unité sain et sauf.
De retour aux États-Unis, il se retrouve dans un bar. Taya l'appelle et lui demande de rentrer. Mais Chris, souffrant de stress post-traumatique, reste prostré chez lui.
Taya propose à Chris d'aller voir des amis pour se changer les idées. Dans l'après-midi, il est à deux doigts de battre le chien de ses amis avec une ceinture, mais Taya crie et l'en empêche. Il va alors consulter un psychiatre, qui déduit qu'il souffre de stress post-traumatique et qu'il culpabilise de ne pas avoir pu empêcher la mort de ses amis. Le psychiatre lui explique également qu'il peut se rendre utile auprès des vétérans blessés. Il choisit alors de leur donner des leçons de tir et retrouve sa joie de vivre. Chris redevient un bon époux ainsi qu'un bon père. Taya est ravie et le félicite.
Le , il explique à Taya qu'il a promis à une femme de rendre service à son fils, un ex-marine, et de l'emmener tirer. Chris le retrouve dehors et l'emmène au champ de tir, Taya referme doucement la porte, le regard mi-inquiet, mi-méfiant.
Sur un fond noir, un message explique que Chris Kyle s'est fait ensuite tuer par cet ex-soldat, et les images de l'enterrement, grandiose, réservé à l'ex-sniper, terminent le film.
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Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[4] et selon le carton de doublage.
En , il est annoncé que Warner a acquis les droits du livre de Chris Kyle et que Bradley Cooper est pressenti pour produire le film et interpréter le rôle principal[5]. En , David O. Russell exprime son intérêt pour réaliser le film[6]. Le , il est finalement annoncé que Steven Spielberg réalisera le film[7],[8]. Cependant, le réalisateur quitte le projet quelques mois plus tard, notamment en raison d'un budget trop limité selon lui[9]. Quelques jours plus tard, Clint Eastwood est annoncé pour reprendre le flambeau[10]. Le projet se concrétise enfin, bien que le réalisateur tourne d'abord le film musical Jersey Boys, qui sort en .
Le , Sienna Miller rejoint la distribution[11], suivie par Kyle Gallner quelques jours plus tard[12]. Le , c'est au tour de Cory Hardrict[13]. Le , Navid Negahban, Eric Close, Eric Ladin, Rey Gallegos et Jake McDorman intègrent le casting.
Le tournage débute le à Los Angeles[14]. Plusieurs scènes seront ensuite tournées au Maroc[15]. Le , le Los Angeles Times rapporte qu'il y aura dix jours de tournage pour des scènes dans un village afghan au Blue Cloud Movie Ranch près de Santa Clarita[16].
Le , quelques scènes sont tournées à Culver City[17]. Le , Bradley Cooper et Sienna Miller sont aperçus en train de tourner une scène de mariage à bord d'un yacht à Marina Del Rey[18].
American Sniper a obtenu dans l'ensemble un accueil favorable des critiques professionnels, avec 73 % d'avis positifs sur le site Rotten Tomatoes, sur la base de 187 critiques et une moyenne de 6,9⁄10[19] et un score de 72⁄100 sur le site Metacritic, pour 46 critiques[20] . En France, l'accueil est également positif puisque le site AlloCiné, ayant recensé 36 titres de presse, lui attribue une moyenne de 3.8⁄5[21].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis | 350 126 372 $[22] | 27 | |
France | 3 130 825 entrées[23] | 15 | |
Monde | 547 426 372 $[22] | 27
|
Pays | Box-office | Pays | Box-office | Pays | Box-office |
---|---|---|---|---|---|
États-Unis | 350 126 372 | Italie | 21 390 500 | France | 21 273 403 |
Royaume-Uni | 20 735 943 | Japon | 18 144 178 | Australie | 15 072 802 |
Allemagne | 11 437 055 | Espagne | 10 316 322 | Mexique | 7 870 217 |
Brésil | 5 328 132 | Taïwan | 4 199 701 | Pays-Bas | 2 668 469 |
Pologne | 2 304 309 | Corée du Sud | 1 922 403 | Émirats arabes unis | 1 894 585 |
Danemark | 1 893 244 | Suède | 1 886 983 | Colombie | 1 874 311 |
Belgique | 1 866 858 | Venezuela | 1 854 691 | Suisse (langue allemande) | 1 681 443 |
Hong Kong | 1 619 567 | Autriche | 1 613 686 | Nouvelle-Zélande | 1 593 405 |
Singapour | 1 340 733 | Portugal | 1 244 695 | Suisse (langue française) | 1 065 833 |
Grèce | 1 044 887 | Chili | 1 015 000 | Thaïlande | 1 013 743 |
Russie | 759 730 | Afrique du Sud | 757 734 | Finlande | 741 466 |
Pérou | 689 010 | Inde | 602 924 | Norvège | 596 652 |
Roumanie | 439 960 | Turquie | 415 908 | Liban | 407 452 |
Slovaquie | 241 611 | Oman | 238 596 | Uruguay | 213 866 |
D'abord distribué en exploitation limitée lors des fêtes de Noël dans quatre salles aux États-Unis, American Sniper prend la 22e place du box-office le week-end de sa sortie avec 633 456 $, pour une moyenne de 158 364 $ par salle, pour un total de 873 667 $ de recettes engrangées[22],[25],[26]. Le week-end suivant, il gagne 676 909 $ supplémentaires, soit une hausse de 6,9 % de ses bénéfices et une moyenne de 169 227 $ par salle (pour un cumul de 2 229 288 $[22]), ce qui est la meilleure moyenne par salle jamais enregistrée en deuxième semaine pour un film à prise de vues réelles (place précédemment détenue par Moulin rouge! )[27]. En 18 jours de sortie limitée, American Sniper a déjà engrangé 3 174 669 $[22].
Distribué dans plus de 3 500 salles la troisième semaine de janvier pour sa première semaine en sortie nationale, American Sniper prend directement la première place du box-office américain en week-end avec 90 205 000 $ engrangés à cette période (soit un ratio de 25 374 $ par salle et un cumul de 93 630 000 $ au cours de son exploitation)[22],[28]. Il s'agit du meilleur démarrage d'un film sorti en janvier, battant ainsi le record de Mise à l'épreuve, en 2014, et ses 41 500 000 $ de recettes à la même période pour son démarrage[29]. Il s'agit également du meilleur démarrage de la carrière de Clint Eastwood en tant que réalisateur, qui lui permet de battre le record de Gran Torino, qui, six ans auparavant, n'avait engrangé que 29 500 000 $ à la même période, et le quatrième plus grand succès du réalisateur sur le territoire américain[30]. Il atteint les 110 millions de $ de recettes lors du Martin Luther King Day et les 135 millions de $ en quatrième semaine, dont la première pour sa sortie nationale[22]. Pour son second week-end en sortie large, il garde la tête du box-office avec 64 365 000 $ de recettes engrangées estimées, lui permettant de franchir le cap des 200 millions de $[22], devenant ainsi le plus grand succès commercial de Clint Eastwood en tant que réalisateur, détrônant ainsi Gran Torino et ses 148 095 302 $ de recettes engrangées en 2008[31],[32]. Lors de son troisième week-end le film atteindra les 30,7 millions de $ de recettes générées pour un total de 248,9 millions de $. Bien que délogé de la première place du box-office américain en septième semaine, il franchit le cap des 300 millions de $ lors de son huitième week-end[22]. Lors de son onzième week-end d'exploitation aux États-Unis, il dépasse les 337 millions de dollars de recettes et devient ainsi le plus grand succès de l'année 2014 devant Hunger Games : La Révolte[33]. Au total, après vingt-six week-ends d'exploitation, le film aura cumulé plus de 350 millions de dollars de recettes (350 126 372).
Distribué dans 412 salles en France, American Sniper prend la première place des nouveautés le jour de sa sortie avec 160 462 entrées[34], offrant le meilleur démarrage en premier jour de la carrière d'Eastwood au box-office français[35]. Le film reste à la première place du Box-office français pour sa première semaine d'exploitation avec 1 083 056 d'entrées, offrant ainsi le meilleur démarrage en première semaine dans les salles hexagonales de la filmographie du réalisateur américain[36]. Toujours en tête du Box-office à l'issue de sa troisième semaine d'exploitation, le film passe la barre des 2 millions d'entrées (2 230 211) et intègre le top 5 des plus grands succès d'Eastwood en France[37]. En septième semaine, il dépasse les 3 millions d'entrées (3 051 663)[38]. Au total, sur quinze semaines d'exploitation, il aura gardé la tête du box-office français durant quatre semaines et cumulé plus de 3,1 millions d'entrées (3 130 825).
Dans l'article du Figaro publié le , le journaliste Maurin Picard, qui avait rencontré le véritable Chris Kyle au moment de la sortie de son autobiographie, American Sniper (livre), en 2012, a souligné plusieurs différences entre le film et la réalité[39] :
À sa sortie, American Sniper défraie la chronique aux États-Unis[40]. Le réalisateur Michael Moore notamment, déclare que son oncle a été tué par un sniper durant la Seconde Guerre mondiale, et qualifie sur Twitter les tireurs d'élite de « lâches » qui ne sont « pas des héros »[41].
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