Amadou Gon Coulibaly | |
![]() Amadou Gon Coulibaly en 2019. | |
Fonctions | |
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Ministre du Budget et du Portefeuille de l’État | |
– (2 ans, 11 mois et 19 jours) |
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Président | Alassane Ouattara |
Gouvernement | Coulibaly I, II et III |
Prédécesseur | Abdourahmane Cissé |
Successeur | Adama Sanogo |
Premier ministre de Côte d'Ivoire[N 1] | |
– (3 ans, 5 mois et 28 jours) |
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Président | Alassane Ouattara |
Gouvernement | Coulibaly I, II et III |
Prédécesseur | Daniel Kablan Duncan |
Successeur | Hamed Bakayoko |
Ministre d'État Secrétaire général de la Présidence de la République de Côte d'Ivoire | |
– (5 ans, 8 mois et 30 jours) |
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Président | Alassane Ouattara |
Gouvernement | Soro III et IV Kouadio-Ahoussou Duncan IV et V |
Prédécesseur | Désiré Tagro |
Successeur | Patrick Achi |
Ministre de l'Agriculture | |
– (7 ans, 4 mois et 22 jours) |
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Président | Laurent Gbagbo |
Gouvernement | Affi N'Guessan IV Diarra II Konan Banny I et II Soro I |
Prédécesseur | Sébastien Djédjé Dano |
Successeur | Sangafowa Coulibaly |
Maire de Korhogo | |
– (19 ans, 3 mois et 6 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Adama Coulibaly |
Député de Côte d'Ivoire | |
– (5 ans et 14 jours) |
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Élection | |
Biographie | |
Nom de naissance | Amadou Gon Coulibaly |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Abidjan (AOF) |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Abidjan (Côte d'Ivoire) |
Nature du décès | Arrêt cardiorespiratoire |
Nationalité | Ivoirienne |
Parti politique | PDCI puis RDR |
Père | Gon Coulibaly |
Mère | Fatoumata Gon Coulibaly |
Enfants avec le 8e conjoint | Gon Coulibay |
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Premiers ministres de Côte d'Ivoire | |
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Amadou Gon Coulibaly, né le à Abidjan et mort le dans la même ville, est un homme d'État ivoirien. Il est Premier ministre du à sa mort.
Membre du PDCI puis du RDR, il occupe les fonctions de maire de Korhogo à partir de 2001 et de ministre d' à puis à partir de . Il meurt des suites d’un arrêt cardiorespiratoire, alors qu'il était le candidat désigné du RHDP à l’élection présidentielle d'.
Fils de Gon Coulibaly, député sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny, Amadou Gon Coulibaly est issu d'une famille sénoufo très impliquée dans la politique du pays. Son arrière-grand-père, Péléfero Gon Coulibaly, était en effet, le chef suprême des Sénoufos et un proche du premier président du pays, Félix Houphouët-Boigny[1].
Après avoir étudié au lycée moderne de Dabou (sud-ouest de la Côte d'Ivoire)[2] puis en prépa au lycée Jean-Baptiste-Say de Paris, il obtient un diplôme d'ingénieur à l'École spéciale des travaux publics de Paris (ESTP) en 1982 et du Centre des hautes études de la construction de Paris en 1983.
Amadou Gon Coulibaly commence sa carrière en tant qu'ingénieur de la direction et contrôle des grands travaux (DCGT) en 1983. Il y est recruté par Antoine Cesareo[3]. Durant cette période, il rencontre Alassane Ouattara.
En 1990, alors que ce dernier devient Premier ministre, il intègre son cabinet. Il tient depuis cette période une relation privilégiée avec l'actuel président de la République[4]. Au sein du cabinet, il est conseiller technique du président et il est chargé des programmes d'ajustement sectoriel, des entreprises publiques et des projets d'investissements publics dont le gisement gazier de Foxtrot. À la fin du gouvernement de Ouattara en 1993, il revient à la DCGT en tant que directeur adjoint[2].
Il est transplanté du cœur en 2012[5].
Le , il est nommé Premier ministre par le président de la République, Alassane Ouattara[6].
Après avoir renoncé à briguer un troisième quinquennat, Alassane Ouattara le désigne, en , candidat du RHDP à l’élection présidentielle de 2020[7]. Il tente alors de convaincre le président Ouattara de permettre le retour au pays de Laurent Gbagbo, acquitté par le Cour pénale internationale, avant la présidentielle, mais le chef de l'État refuse une telle possibilité[8].
En mai 2020, Coulibaly est évacué vers la France pour suivre des examens médicaux, en particulier une coronarographie et se faire poser un stent. Il est ensuite opéré une seconde fois en juin[9]. Hamed Bakayoko assure l'intérim[10]. Son absence est initialement estimée à plusieurs semaines mais se prolonge jusqu'à son retour dans le pays, le 2 juillet[11],[12]. Six jours plus tard, le , il meurt à la suite d’un malaise cardiaque survenu pendant le Conseil des ministres[13]. Bakayoko assure de nouveau l'intérim[14]. Il est inhumé le 17 juillet à Korhogo, en présence du président Ouattara[15].
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