Reconnu par le milieu de la mode pour son travail effectué dans la maison Lanvin, il a été nommé aux Globes de Cristal en 2015 dans la catégorie « Meilleur créateur de mode » avant de quitter la maison Lanvin à la fin de cette même année.
Albert[3] Elbaz naît le à Casablanca au Maroc dans une famille de cinq enfants et grandit à Tel-Aviv en Israël où ses parents s'installent quand il a huit mois[4]. À l'adolescence, il commence à dessiner des robes. En 1982, il suit les cours du collège de mode Shenkar College Engineering and Design(en), une prestigieuse école de stylisme à Ramat Gan et en sort diplômé, deux ans plus tard[4].
Après les trois années de son service militaire, il part pour New York et apprend à dessiner des robes de mariée. En 1989, il y rencontre le créateur Geoffrey Beene[5] avec qui il travaillera pendant sept ans[6] dans l'ombre de celui-ci[7], avant d'effectuer un court passage dans la maison Krizia(en)[8].
Au début des années 2000, après une année sabbatique durant laquelle Alber Elbaz voyage et refuse toutes les propositions qui lui sont faites[10], il prend, à la place de Cristina Ortiz, la direction artistique de la maison Lanvin, assisté d'Elie Top, l'ancien assistant d'Yves Saint Laurent[11], qui prend progressivement en charge la joaillerie, et sous la direction de Paul Deneve[10]. Lanvin est la plus ancienne maison de couture française mais appartient à une femme d'affaires taïwanaise, Shaw-Lan Wang. Il « réveille » la maison avec succès en multipliant le chiffre d'affaires par deux[12], ainsi que le nombre de points de vente[13]. Il obtient une reconnaissance sans faille du milieu de la mode, dès sa première collection[13],[14].
A la suite de désaccords avec Shaw-Lan Wang[8], il est congédié de la maison Lanvin à la fin de l'année 2015[19],[4] et reçoit le soutien des salariés de l'entreprise ainsi que de nombreuses marques de personnalités de la mode qui protestent[20],[21],[4].
Lancement d'AZ Factory
Alber Elbaz s'associe en 2019 au groupe de luxe suisseRichemont dans le but de créer sa propre marque qu'il veut « fonctionnelle et qui convient à tout le monde »[22],[23],[3].
↑Richard Gianorio, « Albert Elbaz « C'est la femme qui importe et qui l'emporte » : (interview) », Madame Figaro, no 21069, , p. 84 à 87 (ISSN0246-5205)
↑ a et bDidier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, (1re éd. 1993 Éditions du Seuil), 452 p. (ISBN978-2-84105-223-3), « Directeurs artistiques et créateurs-fondateurs », p. 358
↑ a et bCarine Bizet, « Fin de l’ère Alber Elbaz chez Lanvin », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le 24 janvier 2016)
↑ a et bDidier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, (1re éd. 1993 Éditions du Seuil), 452 p. (ISBN978-2-84105-223-3), « Directeurs artistiques et créateurs-fondateurs », p. 359
↑Sophie Gachet, « Marques françaises : actes de renaissance », Elle, no 3490, , p. 165 à 168 (ISSN0013-6298)
« Elie Top, le dernier assistant d'Yves Saint Laurent (et l'homme qui travaille dans l'ombre d'Alber Elbaz) […] »