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Alain Maurice Jacques Duhamel |
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Alain Duhamel est un journaliste politique et essayiste français, né le à Caen (Calvados).
Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis le et de l'Académie de Nîmes (société savante nîmoise) depuis le .
Alain Duhamel est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1962[1]) et titulaire d'un diplôme de 3e cycle[Lequel ?] en science politique[2].
En 1963, il devient chroniqueur au Monde[3] et en 1992, à Libération. Il tient aussi une chronique dans les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA), Nice-Matin et Le Point.
Parallèlement à ses activités dans la presse écrite, il était connu pour avoir animé ou coanimé plusieurs émissions télévisées consacrées à la politique : À armes égales (de 1970 à 1973 sur la première chaîne de l'ORTF), Les Trois vérités (de 1973 à 1974 sur la première chaîne de l'ORTF), Cartes sur table sur Antenne 2 (de 1977 à 1981), l'émission de débat Mots croisés de à avec Arlette Chabot[4], Question ouverte (de 2001 à 2006), et enfin 100 minutes pour convaincre (de 2002 à 2005) sur la même chaîne. Il a animé en 1974 le débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle française qui opposait Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand en compagnie de Jacqueline Baudrier et celui de 1995 entre Jacques Chirac et Lionel Jospin en compagnie de Guillaume Durand, et l'émission L'Heure de vérité sur France 2 (en 1995).
Il devient chroniqueur à la radio sur France Culture et sur Europe 1 (de 1974 à 1999) puis éditorialiste politique sur RTL (à partir de 1999)[5].
Pendant la campagne précédant l'élection présidentielle de 2007, il a montré son opposition à la candidature de Ségolène Royal[6] avant sa nomination comme candidate du PS. Par ailleurs, ses apparitions sur France 2, notamment sa participation à l'émission À vous de juger, ont été suspendues entre et l'élection en avril à la suite de la diffusion sur Internet d'une vidéo où devant des étudiants de l'Institut d'études politiques de Paris, il précise qu'il va voter François Bayrou[7],[8].
Dans les années 2000, il intervient occasionnellement dans Le Grand Journal de Canal+ en donnant son avis sur l'actualité politique, en compagnie d'autres journalistes (comme Joseph Macé-Scaron, Christophe Barbier, Thomas Legrand ou Catherine Nay).
Il est par ailleurs choisi pour interviewer le président de la République Nicolas Sarkozy le , aux côtés de Laurence Ferrari, David Pujadas et Guy Lagache, puis à l'automne 2010 pour commenter les prestations sur France 2 de Ségolène Royal et François Fillon, dans un débat sur la Réforme 2010 des retraites en France.
Depuis , outre ses interventions sur RTL, il débat aussi sur la station toutes les semaines face à Jean-Michel Aphatie (Le face à face Aphatie-Duhamel)[9]. En , il fait partie du jury de l'émission Qui veut devenir président ? sur France 4[10].
Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis le [11].
Après quatorze ans de chroniques politiques matinales sur RTL, il passe à la rentrée 2013 dans la tranche d'information 18-19 heures animée par Marc-Olivier Fogiel sur la même station[5].
Il participe ponctuellement en tant qu'invité à l'émission quotidienne C dans l'air sur la chaine publique France 5.
Il est membre de l'Académie de Nîmes depuis le [12].
Il rejoint BFM TV à la rentrée 2019. Il possède sa propre rubrique intitulée Face à Duhamel dans laquelle il débat avec un panel de personnalités aux différentes sensibilités, dont Sophia Chikirou, Natacha Polony, Aurélie Filippetti et Eugénie Bastié dans l'émission 19h Ruth Elkrief (19 h - 20 h) présentée du lundi au jeudi par Ruth Elkrief[13]. À la rentrée 2020, Face à Duhamel est transférée dans l'émission BFM Story (17 h - 19 h).
Fils de Michel Duhamel, médecin, et d'Yvonne Bosquet[14], il est le frère de Jean-François Duhamel (1941-2020), pédiatre et universitaire, et de Patrice Duhamel, ancien directeur général de France Télévisions. Ses parents avaient des sensibilités politiques différentes : « Mon père était très catho, démocrate chrétien et très européen, et ma mère était une radicale, laïque, pas européenne du tout et haïssant l’Allemagne »[3].
Il se marie le avec France Boeswillwald[14], ancienne professeure agrégée de musique et cheffe d'orchestre (Orchestre Montaigne) et il est le père de deux enfants[3] : Arnaud et Valérie.
C'est par l'intermédiaire de sa belle-famille qu'il est devenu protestant[8].
Il n'a aucun lien de parenté avec le politologue Olivier Duhamel[3].
Alain Duhamel est une cible récurrente de l'association française de critique des médias, proche de la gauche antilibérale, Acrimed[15]. Est notamment critiquée sa participation à tous les médias français, étant « invité permanent »[16] soutenant sur tous les plateaux la nécessité d'une réforme du système de retraite par répartition français[17] et la candidature de Dominique Strauss-Kahn à l'élection présidentielle de 2012[18], ainsi que sa complaisance supposée vis-à-vis de Bernard-Henri Lévy[19], Alain Juppé[20], et Alain Minc[21].
Le mensuel Le Monde diplomatique a critiqué sa partialité en faveur du « oui » au référendum sur la constitution européenne de 2005[22] et en fait un symbole d'une « élite omniprésente » dans les médias[23].
Alain Duhamel est l'un des journalistes critiqués par le film documentaire français sorti en : Les Nouveaux Chiens de garde, lui-même tiré de l'essai éponyme de Serge Halimi paru en 1997, qui explore les collusions entre les médias français et le pouvoir politique et économique français[24].
En 2008, l'historien israélien Simon Epstein publie Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance[25]. Il consacre un chapitre entier à François Mitterrand et juge l'ouvrage d'entretiens que celui-ci a coécrit en 1969 avec Alain Duhamel[26] : « Ma part de vérité, dans ses parties autobiographiques, est un livre essentiel pour qui étudie la dissimulation en politique et le mensonge en histoire ». Epstein vise la manière dont François Mitterrand cherche à occulter, avec « l'infinie mansuétude d'Alain Duhamel » sa proximité avec l'extrême droite avant la guerre. Ce jugement est rappelé en 2020 par Michel Onfray dans son ouvrage Vies parallèles De Gaulle & Mitterrand[27].
En février 2020, il se prononce contre l’utilisation de pseudonymes sur Internet. À ce sujet, il déclare qu’il faut « se battre contre l’anonymat parce que c’est ce qui fait ressortir mécaniquement ce qu’il y a de pire chez chacun, on le sait bien, il suffit de se rappeler les guerres »[28].
Afin de lutter contre la haine en ligne, il déclare que « vis-à-vis de Twitter comme vis-à-vis des hébergeurs, la seule solution ce sont des amendes massives, de dizaines de millions »[28].
Sauf indication complémentaire ou omission, les informations mentionnées dans cette section « radio » sont sourcées plus haut, au cœur de cet article biographique.
Grand officier de la Légion d'honneur
Alain Duhamel est décoré de la Légion d'honneur en [29], commandeur en [30] et grand officier en [31].
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