En raison de bombardements de neutrinos dus à une éruption solaire, le noyau de la Terre commence à chauffer à un rythme inconnu jusqu'alors, causant en fin de compte des déplacements de la croûte terrestre avant , tel que cela avait été prévu. Il s'ensuit un scénario de fin du monde qui plonge l'humanité dans le chaos. Le film suit un groupe de personnages alors qu'ils échappent de justesse à d'innombrables catastrophes. En même temps, des savants et des dirigeants du monde tentent de sauver le plus de vies possible avant l'arrivée des désastres.
Los Angeles est engloutie dans l'océan Pacifique après sa destruction causée par un tremblement de terre, la caldeira du Parc national de Yellowstone entre en éruption, Hawaï devient un torrent de lave et des tremblements de terre ravagent le monde entier dont Las Vegas et le Vatican, détruisant toute civilisation et causant des tsunamis gigantesques dont un submerge Washington, la Maison-Blanche est percutée par le porte-avions USS John F. Kennedy. A la suite de ces catastrophes, le pôle Sud (magnétique) se trouve dans le Wisconsin et le massif du Drakensberg en Afrique du Sud devient le sommet le plus élevé du nouveau monde. Après de multiples péripéties en avion, le groupe de personnages arrive finalement aux « arches » construites et ancrées dans l'Himalaya et dont le nombre de places est limité.
Le marketing du film a été dû à la campagne d'une organisation fictive, un « Institut pour la Continuité Humaine » (Institute for Human continuity), avec un livre fictif écrit par Jackson Curtis et intitulé Adieu Atlantis (Farewell Atlantis), et une grande organisation dans les médias, des nouvelles au jour le jour par blogs et des émissions radio du fanatique de l'apocalypse Charlie Frost sur son site Internet This Is The End. Cette campagne a fait l'objet de nombreuses critiques, et on l'a considérée comme une forme de marketing viral.
Le film a reçu des appréciations mitigées de la part des critiques de cinéma.
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 39 % d'opinions favorables pour 242 critiques[7]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 49⁄100 pour 34 critiques[6].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,5⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 22 titres de presse[8].
Le film a tenu la tête du box-office international lors de son premier week-end avec 225 millions de dollars[12]. Au total les recettes ont dépassé 769 millions de dollars américains dans le monde, faisant de ce film le second pour les recettes brutes derrière Independence Day.
Ce film connaît un succès mondial. Sorti dans 108 pays, il a engrangé 770 millions de dollars américains entre sa sortie et .
Pendant son premier weekend aux États-Unis, il a engrangé 65 millions de dollars américains[13]. Depuis, il y comptabilise 166 millions.
2012 a connu le meilleur démarrage en France parmi les films réalisés par Roland Emmerich, lors de sa toute première semaine en France, 2,2 millions de spectateurs ont vu le film (2 212 370)[14]. Plus de 4,6 millions d'entrées (44 000 000 $ US) ont été réalisées en France.
Plus d'un million de Français ont vu The Patriot (1 160 975 entrées en 7 semaines), Le Jour d'après a su conquérir 2,7 millions de spectateurs (2 691 632 entrées en 10 semaines), alors que 10 000 n'a pas atteint la barre symbolique du million (833 476 entrées en 4 semaines). 2012 est donc numéro 1 au box-office français parmi les films de Emmerich sortis entre 2000 et 2009. C'est l'un des plus gros succès de la Sony Columbia Pictures.
Controverse
Une plainte a été déposée par l'Église catholique du Brésil contre Columbia Pictures pour avoir utilisé sans leur permission la statue du Christ de Rio dans leur film ainsi que sa destruction. En effet, l'archevêché de Rio de Janeiro possède les droits à l'image de cette célèbre statue, la Columbia Pictures avait demandé officiellement la permission qui fut refusée par l'archevêché. Columbia Pictures utilisa quand même les images de la statue du Christ de Rio de Janeiro[15].
Interdiction en Corée du Nord
La Corée du Nord aurait interdit la possession ou le visionnage du film car l'année 2012 est le 100e anniversaire du fondateur de la nation et a été désignée « année pour ouvrir les portes du Grand pour devenir une superpuissance ». Ainsi, un film qui dépeint l'année sous un jour négatif est jugé offensant par le gouvernement nord-coréen. Plusieurs personnes en Corée du Nord auraient été arrêtées pour la possession ou la consultation de copies pirates du film et inculpées de « provocation grave contre le développement de l'État. »[16],[17]
L'Afrique est le seul continent épargné (il se soulève cependant de 2 000 mètres), or c'est là que seraient apparus les premiers hommes ; c'est aussi là que se regroupent les survivants.
Une partie des événements présentés dans le film se déroulent en : dans une scène où un reportage est diffusé à la télévision, on apprend que les Jeux olympiques de Londres ont dû être interrompus à la suite d'émeutes contestant l'omerta décidée par le Premier ministre.
Les héros utilisent un Antonov An-500, une version de l'An-225 avec une porte de soute à l'arrière qui était en projet, mais qui ne sera finalement jamais construite.
Le , 2012 est disponible en DVD, d'une durée de 2 h 31 et en Blu-Ray, d'une durée de 2 h 38. Il y a le DVD en édition simple, en édition collector et le Blu-Ray.
L'édition collector 2 DVD, est une édition très limitée, 40 000 exemplaires sont disponibles en France.
Bonus :
Édition simple et Édition Collector - DVD 1
Un commentaire audio de Roland Emmerich et Harald Kloser
Les scènes coupées
Une fin alternative
« Roland Emmerich : le maître de l’épopée moderne »
↑Bien que le nom ne soit pas indiqué, le casting évoque très clairement l'acteur américain, gouverneur de 2003 à 2011. Lyndall Grant imite Schwarzenegger depuis 1981 (voir « I didn't even know who Arnold Schwarzenegger was: Lyndall Grant », sur India Today, ). Daniel Beretta est la voix officielle de Schwarzenegger pour le doublage français.