1538 : un dimanche, nouvelle rencontre avec accolade, des souverains François Ier et Charles Quint, sur l'une des 53 galères de ce dernier, ancrées au large d'Aigues-Mortes, puis à Cerre le lendemain[1]...
1755 : le patriote corse, et homme des lumières, Pasquale Paoli, révolté contre Gênes, est proclamé général en chef de la nation corse, au couvent Saint-Antoine de Casabianca. Il fait de la Corse un état indépendant, et la première démocratie du monde moderne.
1790 : fête de la Fédération au Champ-de-Mars de Paris, un an après la prise de la Bastille supra, censée mettre fin à la révolution alors commencée, et qui serviront de jalon à la création de l'actuelle fête nationale française, à partir de la fin du siècle suivant (cf. Célébrationsinfra).
1652 : le comte de Brienne fils part pour un long voyage de formation, au cours duquel il visite les cours étrangères, et duquel il reviendra à Paris en novembre 1655 seulement.
Xavier Darcos, homme politique français, plusieurs fois ministre, président de l'Institut français de 2010 à 2015, fauteuil n°40 de l'Académie française.
1989 : Suzy Wincker (Suzanne Pauline van Kerckhoven, dite), chanteuse et comédienne française, première speakerine (expérimentale) de la télévision française en 1935 (° ).
1993 : Léo Ferré, musicien, poète, chanteur français (° ).
Journée internationale des personnes non-binaires (depuis 2012). Le a été revendiqué Journée internationale de la non-binarité, par Katje[5], face à l'absence d'une telle célébration alors que les hommes et les femmes ont chacun la leur.
France : fête nationale, instituée officiellement en souvenir de deux évènements supra, la prise de la Bastille de 1789, puis la fête de la Fédération de 1790 (qui elle-même commémorait la prise de la Bastille, en tentant de la transcender plus pacifiquement, vers une tentative de (ré)conciliation des antagonismes du royaume). Si les deux dates ont longtemps fait débat (la prise de la Bastille était jugée trop violente par les uns, et la fête de la Fédération trop royaliste pour les autres), l'article de loi voté sous la IIIè République laisse libre appréciation à chacun : « La République adopte le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle[6] ». À cette occasion ont lieu le traditionnel défilé militaire du 14 Juillet, à Paris, des remises de décorations et levée de drapeau, ailleurs (cf. article fête nationale française)... des bals populaires et feux d'artifice, en soirées des 13 et 14 (cf. le film Quatorze Juillet de René Clair)...
Belgique : à Liège, la fête nationale française est célébrée (autour de 35 000 participants chaque année). En 1937, la ville de Liège décide de célébrer, tous les , la fête nationale française, afin de protester contre la politique de neutralité de la Belgique vis-à-vis du Troisième Reich, et contre la dénonciation de l'accord militaire franco-belge par le gouvernement[7] (cf. rattachisme).
Jersey, Guernesey, Sercq, Aurigny (îles anglo-normandes) : elles peuvent fêter aussi ce 14 juillet parisien[8], à deux jours seulement, qui plus est, de la saint-Hélier éponyme de la capitale jerseyaise.
Joseph († 832) - ou « Joseph de Thessalonique » -, frère cadet de saint Théodore Studite.
Juste († ?) - ou « Just » -, militaire de l'armée impériale romaine, martyr à Rome ou à Constantinople.
Marcellin († 775) - ou « Marchelme », « Marchelm » ou « Marculf » -, prêtre et moine anglo-saxon, disciple de saint Willibrord, évangélisa les peuples germaniques notamment en Belgique, mort à Oldenzaal.
Ragenufle (635 - 650) - ou « Ragenufle d'Incourt », « Ragenulfe » ou « Reinofre » -, vierge de quinze ans née à Incourt, assassinée par des brigands près de Namur en Hesbaye.
Tréphine († vers 548) - ou « Trifine », « Trifina » ou « Treffin », personnage légendaire, fille de Gwereg, chevalier du Pays d’Ereg (vannetais), épouse de Konveur (« grand prince »), mère de saint Trémeur, martyre en Bretagne.
Angélique de Marsciano († 1435) ou - « Angelina de Corbara », « de Monte Giove » ou « de Marciano » -, bienheureuse, religieuse du tiers ordre régulier de saint François, fondatrice de monastères dont celui de Foligno ; fêtée aussi le 25 décembre[9].
Toscane († vers 1343), veuve puis religieuse de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Prénoms du jour
Bonne fête aux :
Camille, au prénom épicène ; et ses variantes féminines les plus courantes (Camilia, Camilla, Camila, Camillette, Camillia, Kamila et Milla), et masculines (Camillo, Camilio, Camilo, Kamil). Cf. la paronymie relative avec les Carmen de Notre-Dame du Mont-Carmel, fêtées deux jours après le 16.
Les noms de plusieurs voies, places, sites ou édifices de pays ou de régions francophones contiennent cette date sous diverses graphies, en référence à des évènements survenus à cette même date, et figurent dans la page 14 juillet (homonymie).
Notes et références
↑Max Gallo, François Ier : Roi de France Roi-Chevalier Prince de la Renaissance française, Villeneuve d'Ascq & Mayenne, XO éditions, , 384 p. (ISBN978-2-84563-681-1), 10&11 (1536-1538 & 1538-1540), « chapitre 64 (page 277) ».
↑Jean Favier audition à l'Assemblée nationale : « le 14 juillet (…) n’est pas la date de la prise de la Bastille mais celle de la fête de la Fédération et donc de la monarchie constitutionnelle ». En revanche, Christian Amalvi, dans Les lieux de mémoire (article « Le 14-Juillet »), indique que « la fête nationale que l'on célèbre en 1880 ne commémore pas seulement le ; c'est une date bicéphale qui renvoie simultanément à la prise de la Bastille et à la fête de la Fédération : le second événement permet de conjurer, par son aspect national et œcuménique, le caractère violent et sanglant du premier, et de rassurer à bon compte les modérés. Cependant, pour les vrais républicains, c'est d'abord et avant tout au 14 juillet 1789, en dépit des excès sanglants commis par le peuple ce jour-là, que la fête nationale rend hommage ».