Henri Salvador

Henri Salvador
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Henri Salvador en 2006.
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Henri Gabriel SalvadorVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jazz, chanson française, bossa nova, milieu de la route (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Discographie de Henri Salvador (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
HENRI SALVADOR PERE LACHAISE.JPG
Tombe d'Henri Salvador au cimetière du Père-Lachaise (division 97).

Henri Salvador, né le à Cayenne (Guyane) et mort le à Paris 1er, est un auteur, compositeur, interprète, humoriste et musicien français. Guitariste, il joue à ses débuts dans des orchestres de jazz français. Sa longue carrière (commencée dans les années 1930), prend une nouvelle dimension lorsqu'il entame à partir de 1948, une carrière de chanteur.

Artiste populaire, apprécié d'un large public, on lui doit de nombreuses chansons qui aujourd'hui encore demeurent dans les mémoires : Syracuse, Maladie d'amour, Le Loup, la Biche et le Chevalier (Une chanson douce), Le lion est mort ce soir[1], Dans mon île[2], Le travail c'est la santé, Zorro est arrivé[3], ou encore Jardin d'hiver.

Sacha Distel et lui sont les deux seuls artistes français de variété à figurer dans le Dictionnaire du Jazz[4]. D'ailleurs, chacun avait bien connu le compositeur Ray Ventura, Sacha Distel étant son neveu et Henri Salvador, à ses débuts, chanteur dans son orchestre.

Biographie

Famille

Henri Gabriel Salvador naît au 19, rue de la Liberté, à Cayenne, le [5]. Son père Clovis Salvador, percepteur des impôts, et sa mère Antonine Paterne, fille d’une Amérindienne caraïbe, sont tous deux natifs de Guadeloupe[6] : son père de Morne-à-l'Eau, et sa mère de Port-Louis[7]. Le jeune Henri débarque du paquebot Pérou au Havre le , à l’âge de 12 ans, en compagnie de toute sa famille[8]. Il est le benjamin d'une fratrie comprenant sa sœur Alice et son frère André, avec lequel il chantait en duo au début de sa carrière, et avec qui il fit les beaux jours du Jimmy’s, à Paris et à Biarritz. Son frère reçut le Grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros en 1947 pour Hey-ba-ba-re-bop avec l’orchestre d’André Ekyan[9].

Billet de voyage de la famille Salvador rejoignant la métropole à bord du Pérou en 1929.

Henri Salvador est par ailleurs le père biologique du photographe Jean-Marie Périer, conçu lors d'une liaison avec l'actrice Jacqueline Porel. L'enfant a ensuite été reconnu par François Périer. Les circonstances de la rencontre entre Jean-Marie Périer et son père naturel à Los Angeles en 1982 sont relatées dans son autobiographie Enfant gâté[10],[11].

Il se marie en 1940 avec une jeune Corse, Lili Susini, qui l'accompagnera pendant son périple sud-américain avec l'orchestre de Ray Ventura jusqu'à son retour en France en 1945. Il se remarie avec Jacqueline Garabédian en 1950. Après la mort de sa seconde épouse en 1976, Henri Salvador se remarie, en , avec Sabine de Ricou, de qui il divorcera en 1995.

En , il épouse Catherine Costa, femme de radio et productrice d'émissions télévisées rencontrée lors d'un tournoi de tennis à Monte-Carlo[12].

La jeunesse

Henri Salvador en 1946 (photo studio Harcourt)

Enfant du paradis au cirque Medrano, il s'esclaffe si fort sur les gradins que le clown Rhum lui demande de revenir tous les dimanches, lui apprenant des gags en échange de ce rire communicatif. Ayant obtenu de justesse son certificat d'études, il exerce de nombreux petits boulots mais sans succès. Timide mais comprenant que son rire est son arme, il fait le pitre devant les terrasses des cafés parisiens et décide d'arrêter ses études à 15 ans, ce qui désespère son père[13].

Influencé par sa tante par alliance[14] Léona Gabriel qui chante dans un cabaret parisien, il apprend la musique (trompette et violon, instruments dont joue son père, mais surtout la batterie et la guitare). En 1933, un de ses cousins lui fait entendre les disques de Louis Armstrong et Duke Ellington. Fasciné par le jazz, il écoute cette musique à longueur de journée jusqu'au jour où il accompagne son frère André dans des cabarets parisiens. Ses talents de musicien, mais aussi d’humoriste, le font connaître et apprécier du public. En 1935, ils jouent au Jimmy’s Bar, cabaret renommé de l’époque situé au 4, rue Huyghens (angle 206, boulevard Raspail) (Paris 14e), Django Reinhardt qui trouve des parfums tropicaux dans le jeu d'Henri l'engage alors comme accompagnateur[15].

En , il est affecté pour son service militaire dans un régiment d'infanterie dans l'est de la France puis est muté à Paris, grâce aux relations du patron du Jimmy's, dans le 213e régiment d'infanterie. À nouveau confronté au racisme et peu fait pour la vie de caserne, il déserte et est emprisonné dans la prison militaire de Maisons-Laffitte. Réintégré, il est envoyé en sur le front Nord. La guerre est rapidement remportée par les Allemands, si bien qu'il est contraint de revenir à Paris en pleine débâcle[13].

Le musicien

En 1941, il fuit la zone occupée pour la zone libre, où il est d'abord chanteur d'orchestre à Nice puis en avril à Cannes (son frère le fait engager au Maxim's comme guitariste dans l'orchestre de Bernard Hilda où Ray Ventura le remarque). Il fait partie de à de l’orchestre de Ventura lors de son séjour en Amérique du Sud — Brésil, Argentine, Colombie, Uruguayetc. Il part seul, sans son frère qui était pourtant le leader de leur duo, signant les contrats. Il y exerce ses talents de guitariste-chanteur, et de comique, avec une imitation de Popeye. C'est là qu'il connaît son premier succès personnel, « sauvant » la première soirée de l'orchestre de Ray Ventura au casino d'Urca (Rio de Janeiro) par son imitation de Popeye puis l'interprétation de Maladie d'amour[16]. Ventura revient à Paris en 1945 mais Henri accepte un contrat pour effectuer une tournée solo au Brésil. En jouant une samba au ralenti , Henri Salvador joue de la bossa-nova . Lorsqu'il retrouve son frère André le , ce dernier souhaite reformer leur duo mais Henri, devenu une vedette, refuse, ce qui provoque une douloureuse rupture affective[13]. Il réintègre l'orchestre de Ventura puis, lassé d'être le fantaisiste surtout reconnu pour son jeu scénique, monte son propre orchestre en 1946, avec succès. En 1947, il propose au directeur de Bobino de l’embaucher en vedette à part entière, prenant le pari de n'être payé que par les entrées. Dès sa première scène le , il rencontre le succès qui lance sa carrière de « chanteur créole ». En Jacques Canetti , enthousiasmé par sa voix de crooner, lui propose de passer au Théâtre des Trois Baudets dont c'est le premier spectacle. Énorme succès ! Dans la foulée il enregistre avec Canetti chez Polydor Maladie d'amour et Clopin-Clopant qui recevra le Grand Prix du Disque 1949. Cette collaboration durera jusqu'en 1956 au moment où Michel Legrand et Jacques Canetti, de retour des États Unis, reviennent avec le premier disque de rock. Avec Boris Vian et Henri Salvador ils lanceront les premiers rocks français.

Il participe, en 1949, au film Nous irons à Paris, de Jean Boyer, aux côtés de l’orchestre de Ray Ventura, des Peter Sisters, de Martine Carol et d’autres vedettes de l’époque.

En 1949 il passe à l'ABC, le temple des music-halls parisiens, dans la revue de Mistinguett Paris s’amuse. C’est là qu’il rencontre Jacqueline Garabédian, étudiante égyptienne qui devient son épouse le et son imprésario[13].

Par la suite, devenu chanteur, il est accompagné par plusieurs musiciens tels que Philippe Gérard, Henri Leca, Jack Diéval, surnommé le « Debussy du jazz[17] », Joe Boyer, Michel Legrand… Il fait toujours en sorte de combiner sur ses albums chansons très fantaisistes et chansons douces, bien que le grand public se montre plus enthousiaste sur les premières, tandis que la concurrence est sévère dans le domaine des secondes (André Claveau, Georges Ulmeretc.).

Le chanteur populaire

Henri Salvador en 1961.

En 1956, sous le pseudonyme d’Henry Cording — en référence à recording (enregistrement en anglais), il est l'un des premiers à interpréter des airs de rock 'n' roll[18] en français, sur des textes de Boris Vian (sous le pseudonyme de Vernon Sinclair[19]) mis en musique par Michel Legrand sous l'impulsion de Jacques Canetti (Jack K Netty). Il s’agit, en fait, de parodies de ce nouveau style de musique alors en vogue aux États-Unis.

Parallèlement, la même année, il enregistre un 45-tours à la guitare jazz, intitulé Salvador Plays the Blues.

C'est en débutant dans l'orchestre de Ray Ventura qu'Henri Salvador révèle ses qualités d'interprète et de fantaisiste. Il y fait la rencontre déterminante de Bernard Michel et Maurice Pon, avec qui il écrira de nombreux succès : Le Loup, la Biche et le Chevalier (communément appelée « Une chanson douce »), Le travail, c'est la santé, Dans mon île, Croqu'Soleil, Les Bestiolesetc.

La complicité de Bernard Michel et Henri Salvador engendre plus de quarante-cinq ans de créations artistiques fructueuses, telles que : Ah Ah Ah, Ma Doudou, Twist SNCF, Zorro est arrivé, Minnie, petite souris, Tout ça, c'est pas grave, Monsieur Boum Boum, J'étais une bonne chanson, Une femme d'affaires, Pauvre Jésus-Christ, Le Voyageur, Une blonde en or, Les Aristochats[20], C'est pas la joie, J'aime tes genoux[21]etc.

Télévision

Sa carrière prend un tournant dans les années 1960, en grande partie grâce aux émissions de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier, dans lesquelles il interprète ses chansons humoristiques dans de petits sketches qui le consacreront comme chanteur populaire : Faut rigoler, Juanita Bananaetc. Il obtient même, en première partie de soirée, sa propre émission, intitulée « Salves d’Or », qui connaîtra plusieurs éditions.

Il crée en 1964 son propre label, « Rigolo »[22], qui publiera dorénavant tous ses disques jusqu'en 1984, ainsi que ceux de quelques autres artistes : Tiny Yong, Jacky Moulière, Baris Manço, les Bretell's, Jacqueline Boyer, Audrey Arno

Henri Salvador en 1970 à Toulouse pour la promotion de son film Et qu'ça saute. L'ananas qu'il tient entre ses mains représente, sur l'affiche du film, une bombe.

Supporter du Paris Saint-Germain depuis le début des années 1970, Henri Salvador possédait quatre abonnements à vie au Parc des Princes depuis l’ère Hechter. Le club était en effet dans une mauvaise passe financière et Daniel Hechter avait demandé à ses amis de mettre la main à la poche. En contrepartie de 10 000 francs de dons, Hechter a offert un abonnement à vie au Parc pour tous les matches du club. Henri Salvador en prit quatre[23].

Le , sa femme Jacqueline meurt d'un cancer à 50 ans. Il sombre alors dans une grave dépression et perd son manager[13]. Son imprésario Charley Marouani le convainc de venir quelques jours à Tahiti chez un autre de ses artistes, Jacques Brel, séjour qui lui redonne le goût de la musique[24].

En 1979, il participe au conte musical Émilie Jolie, écrit par Philippe Chatel, dans lequel il incarne le conteur, et interprète trois chansons, dont l’une avec Françoise Hardy et Émilie Chatel.

Certains de ses innombrables succès ont été repris sur disque par d'autres artistes, en particulier Le Loup, la Biche et le Chevalier (plus connu de tous sous le titre Une chanson douce). Enzo Enzo ou Thierry Gali, entre autres, ont repris ce titre dans leurs albums à destination d'un jeune public. De 1971 à 1975, il participe, avec bonheur, à plusieurs séries de variétés pour la jeunesse produites sur la Première Chaîne de télévision par Gilbert Richard. Notamment, il compose et interprète l'indicatif de son émission du mercredi après-midi : Papa Tête en l'Air.

Éclipse et rebond

Sa carrière connaît une éclipse dans les années 1980 et 1990. Il passe même alors auprès des jeunes pour un musicien « ringard », et la télévision ne le montre plus. Le chanteur se consacre alors surtout à la pétanque, dont il est un joueur de haut niveau[25]. Il publie un album de bande dessinée sur le sujet, Passion… Pétanque[26], et invente même des boules : une première série est commercialisée d’abord par le fabricant JB, puis il dépose trois brevets pour la boule de haute technologie « VMS Plot »[27]. Il se perfectionne au piano durant ces années avec le pianiste-compositeur pédagogue Michel Sogny.

Essentiellement reconnu comme chanteur fantaisiste (alternant de fréquents succès de chansons drôles et de rares succès de chansons douces), ce qu'il regrette parfois, il renoue avec le jazz avec l'album Monsieur Henri enregistré à New York en 1994 et qui est un grand échec artistique et commercial[28].

En 2000, Keren Ann et Benjamin Biolay, grâce au mécénat de Philippe Ulrich, lui offrent l’occasion de revenir au sommet avec son disque Chambre avec vue et son titre phare : Jardin d’hiver. La collaboration avec Benjamin Biolay s’envenime quelque temps plus tard[29] mais n'empêche pas le retour gagnant du crooner jazzy[13].

Dernières années

Henri Salvador s’est également prêté au doublage de films d’animation, en prêtant sa voix en 1989 au crabe Sébastien dans La Petite Sirène, des Studios Disney. En 2006, à l’occasion de la sortie DVD du film, il réenregistra également les dialogues de sa suite, La Petite Sirène 2 : Retour à l'océan, dialogues confiés à un autre comédien sur la version originale de 2000.

Parolier pour de nombreux artistes, notamment pour Régine, Sheila, il a fait connaître au grand public Keren Ann. Plusieurs musiciens, comme Laurent Voulzy, Gabriel Yared, Eddy Mitchell et Art Mengo, ont composé pour lui.

Son dernier album, intitulé Révérence, sort fin . Il met fin à sa carrière active lors d’un dernier spectacle donné au palais des Congrès de Paris le .

Entre les deux tours de l'élection présidentielle française de 2007, Henri Salvador a participé à un meeting de soutien à Nicolas Sarkozy[30], au cours duquel il a pris la parole[31] en faveur de son candidat.

En 2007, Henri Salvador célèbre ses 90 ans lors d'un concert anniversaire à Monaco[22].

Mort et inhumation

Il meurt le d’une rupture d'anévrisme à son domicile parisien, au 6, place Vendôme, à l’âge de 90 ans. Sa dernière émission aura été enregistrée quelques jours avant sa mort par Laurent Baffie sur Europe 1 et diffusée le . Ses obsèques ont lieu le en l'église de la Madeleine à Paris, en présence de Nicolas Sarkozy et du prince Albert de Monaco. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (97e division, à côté d'Édith Piaf)[13]. La date de naissance à l'état civil est bien 1917, et non pas 1918 comme indiqué par erreur sur sa pierre tombale[32].

Récompenses

Discographie

78 tours

Jusqu'en 1951 : label Polydor - À partir de 1952 : label Philips.

  • 1948 : Maladie d'amour / Clopin clopant (réf. 560 039)
  • 1948 : Le Portrait de tante Caroline / Parce que ça me donne du courage (réf. 560 069) (réédité en 1949 réf. 560 116)
  • 1948 : Mon Ange / Tout ça (réf. 560 073)
  • 1948 : Chanson surréaliste / Salvador s'amuse (réf. 560 076)
  • 1949 : Ma Doudou / Un p'tit air dans la caboche (réf. 560 118)
  • 1949 : Bedelia / 24 Heures par jour (réf. 560 119)
  • 1949 : El a diz que tem / Qui sait, qui sait, qui sait (réf. 560 130)
  • 1949 : Son P'tit Bonhomme de chemin / Comme jamais (réf. 560 133)
  • 1950 : Je ne suis pas / Charlot (réf. 560 140)
  • 1950 : Les Maris, les Papas et les Chats / Que si, que no (réf. 560 156)
  • 1950 : Adieu foulard, adieu Madras / Ti Paule (réf. 560 165)
  • 1950 : C'est Noël m'amie / Léger (réf. 560 180)
  • 1950 : C'est le be-bop (Boris Vian) / Saint-Germain des Prés (Léo Ferré) (réf. 560 181)
  • 1950 : Quand je me souviens / Si jolie (réf. 560 182)
  • 1950 : Un clin d'œil / Avec un tout p'tit rien (réf. 560 183)
  • 1950 : Le Marchand de sable / Le Loup, la Biche et le Chevalier (réf. 560 184)
  • 1951 : Enfance de mon cœur / Rebonjour (réf. 560 196)
  • 1951 : Ma Chansonnette / Bon à rien (réf. 560 246)
  • 1951 : La Vie grise (Boris Vian) / Le Scaphandrier(Léo Ferré) (réf. 560 253)
  • 1951 : Ciel de Paris / Monsieur l'bon Dieu (réf. 560 268)
  • 1951 : Tout est tranquille / Le Téléphone (réf. 560 341)
  • 1951 : Dors mon petit ange / Doucement, doucement (réf. 560 342)
  • 1952 : Ma Petite Folie / Ma Petite Jacqueline (réf. 72 106)
  • 1952 : L'Abeille et le Papillon / Je vous aime (réf. 72 109)
  • 1952 : Gade boug'la / Haïti (réf. 72 121)
  • 1952 : En traînant la savate / Quand on s'aime à Paris (réf. 72 158)
  • 1952 : Les Oiseaux et les Rêves / La mort passe (réf. 72 174)
  • 1953 : Elle me donne / Le Petit Indien (réf. 72 191)
  • 1954 : Le Roi du fox-trot / Le Roi des caves (réf. 72 275)
  • 1955 : Margaret / Papa loves mambo (réf. 72 276)
  • 1956 : Qu'ech que ch'est qu'cha / As-tu vu Adèle (réf. 72 292)

45 tours

Henri Salvador a sorti plusieurs dizaines de 45 tours, parmi lesquels :

  • Philips 432.736 : Le lion est mort ce soir / Twist SNCF / Dis, dis, dis / Twist de l'enrhumé
  • Philips 432.828 : Sherry / Le chercheur d'or / Le voyageur / Purée de pommes de terre
  • Philips 432.868 : Retour au porteur / Dis-moi que tu m'aimes / Va-t-en vite mon amour / Minnie, petite souris
  • Philips 432.919 : Monsieur Boum Boum / Sûrs de nous / Grosse fille pleure pas / Cœur brisé à prendre
  • Rigolo 18.717 : Avec la bouche / Madame tristesse / Le petit clown / Zorro est arrivé
  • Rigolo 18.733 : La danse de Zorba / Loin sur les grands chemins / Tant qu'il y aura des filles sur la terre / Sophia
  • Rigolo 18.734 : Le travail c'est la santé / Dis, Monsieur Gordon Cooper / Bouli-bouli / Hula-Hula
  • Rigolo 18.739 : Juanita Banana / Caroline / Soleil blanc / Avant
  • Rigolo 18.741 : Quand faut y aller faut y aller / Je bois à ton souvenir / Socialement parlant / Trois roues à mon chariot
  • Rigolo 10.082 : Petit Lapin / La vallée

Albums

  • 1955 : Henri Salvador chante ses derniers succès, Polydor (Le Loup, la Biche et le Chevalier, Maladie d’amour, Clopin-clopant, etc.)
  • 1956 : Henri Salvador alias Henry Cording and his original Rock and roll boys, Philips
  • 1957 : Sous les tropiques, Philips (Adieu foulards, adieu madras, Oh si y avait pas ton père, etc.)
  • 1958 : Dans mon île, Barclay
  • 1959 : Chanté par Henri Salvador, Barclay
  • 1960 : Salvador s’amuse, Barclay (Blouse du dentiste, Gondolier, Moi j’préfère la marche à pied, etc.)
  • 1962 : Succès, Philips/Salvador (Le lion est mort ce soir, Twist SNCF, etc.)
  • 1963 : Henri Salvador, Philips/Salvador (Minnie petite souris, etc.)
  • 1964 : Zorro est arrivé, Rigolo
  • 1965 : Le travail c'est la santé, Rigolo
  • 1967 : Henri Salvador, Rigolo (J’étais une bonne chanson, Enfoncez-vous ça dans la tête, Claire, ma secrétaire, etc.)
  • 1968 : Salvador, Rigolo (Une chanson douce, Quand faut y aller, faut y aller, etc.)
  • 1969 : Henri Salvador, Rigolo
  • 1970 : Chante Boris Vian, Barclay
  • 1972 : Le Petit Poucet, Rigolo
  • 1977 : Salvador 77, Rigolo
  • 1978 : Henri Salvador, Rigolo
  • 1979 : Salvador/Boris Vian, Rigolo
  • 1980 : Salvador en fête, Rigolo
  • 1985 : Henri, Pathé Marconi
  • 1989 : Des goûts et des couleurs, Pathé Marconi
Les Voleurs d’eauJe ne le dirai pasLa Dernière DansePense HenriBlues dingueDonne, donneDes goûts et des couleursOù, quand, commentTu es entrée dans mon âmeDebout dans un hamac.
Qu’ça sauteEn plantant des navetsQu’est-c’que j’aimeLaylaJ’ai dû faire le con quelque partLa Main au culVas-y molloPieds palmésYes or noRock HoquetEnvie de toi.
Jardin d’hiverChambre avec vueJ’ai vuIl fait dimancheLa Muraille de ChineJazz MéditerranéeUn tour de manègeVagabondJe sais que tu saisMademoiselleLe Fou de la reineFaire des ronds dans l’eauAime-moi.
Bonjour et bienvenueIl fait dimancheMa Doudou (avec Laurent Voulzy) – Qu’elle est conMademoiselleMuraille de ChineQuoique l’on fasseJ’ai beaucoup trop envie de toiChiche (avec Bireli Lagrène) – Tu es entrée dans mon âme (avec Bireli Lagrène) – OléoDuke, Basie, LouisAll I really want (avec Lisa Ekhdal) – SyracuseJardin d’hiverLe Loup, la Biche et le Chevalier (Chanson douce)Avec le tempsBonsoir amis
Syracuse - Mais non, mais non - Zorro est arrivé - Une bonn' paire de claques - Faut rigoler - Clopin clopant - C'est pas la joie - Un sacré menteur - Ouais - L'amour - Blues dingue - La jalousie - Tout au fond de mon coeur - Fugue en rires
Ma chère et tendreVousC’était un jour comme les autresLe voyage dans le bonheurToiJ’ai tant rêvéQuand un artisteSans toiAilleursItinéraireTu es venueBormes-Les-MimosasLes Chemins de la nuit (édition limitée) – Dans tes yeux.
La vie c’est la vieMourir à HonfleurDans mon îleCherche la rose (avec Caetano Veloso)L’amour se trouve au coin de la rueTu sais je vais t’aimerJ’aurai aiméItalie (un tableau de maître)D’abordLes amours qu’on délaisseAlléluia ! je l’ai dans la peauLes Dernières HirondellesTu sais je vais t’aimer (avec Gilberto Gil) .
  • 2012 : Tant de temps (album posthume composé de titres inédits enregistrés en 1999 - paru le )[36]
Ça n'a pas d'importanceTant de temps (avec Céline Dion)Une Île sans elleMon AmourUne Belle JournéeQui es-tu ? (avec Hubert Mounier)Paname à La HavaneMes Petites PréférencesÇa leur passera (avec Benjamin Biolay)DoucementSyracuse.

Collaborations

Avec les éditions Walt Disney

Conte musical

  • Participation au conte musical Émilie Jolie de Philippe Chatel dans le rôle du Conteur, au milieu de nombreux autres artistes (1979 BMG Ariola PD37338/RCA)

Filmographie

Doublage

Bibliographie

Télévision

Acteur

Émissions de télévision

Annexes

Notes et références

  1. Reprise en français du titre The Lion Sleeps Tonight.
  2. Cette chanson serait à l'origine de la création de la Bossa nova.
  3. Adaptation de la chanson Along Came Jones du groupe The Coasters qui se moque des cow-boys blancs à la télévision et qui est le tube de l'été 1964. Cf. Bertrand Dicale, Les chansons qui ont tout changé, Fayard, , p. 124.
  4. Philippe Carles, André Clergeat & Jean-Louis Comolli, Dictionnaire du Jazz, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1379 p. (ISBN 2-221-07822-5).
  5. Céline Fontana, La chanson française, Hachette pratique, , p. 236.
  6. Jacques Lafitte et Stephen Taylor, Qui est qui en France, J. Lafitte, , p. 1533.
  7. Bertrand Dicale, « Henri Salvador, la voix du bonheur », sur Le Figaro, .
  8. Introduction de l'historien Jean-Pierre Meunier dans le CD L'intégrale André Salvador, édité par Frémeaux & Associés, .
  9. L'intégrale André Salvador édité par Frémeaux & Associés, .
  10. Jean-Marie Périer, Enfant gâté, Paris, Éditions XO, , 179 p. (ISBN 2-84563-048-4).
  11. « Jean-Marie Périer, fils de… » par Daniel Rondeau, L'Express, .
  12. « Star Henri Salvador s'est marié », Le parisien,‎ (lire en ligne)
  13. a b c d e f et g Laurent Delahousse, Un jour, un destin : « Henri Salvador, affaires de famille », documentaire diffusé sur France 2, le , h 29 min.
  14. « Roland Paterne », sur Alrmab (Encyclopédie de la musique tradionnelle aux Antilles-Guyane par Aude-Anderson Bagoe)
  15. Denis Martin et Olivier Roueff, La France du jazz : musique, modernité et identité dans la première moitié du XXe siècle, Éditions Parenthèses, , p. 72.
  16. Un rire éternel, à Rio de Janeiro, in Le Monde, , page 27.
  17. Piano ma non solo, Jean-Pierre Thiollet, Anagramme éditions, 2012, p. 80 (ISBN 978-2-35035-333-3).
  18. (en) Larry Portis, French Frenzies: A Social History of Pop Music in France, Virtualbookworm Publishing, p. 125 (ISBN 1589395476).
  19. Site gallica.fr, présentation du disque vinyle « Rock-Hocquet », consulté le .
  20. À ne pas confondre avec la chanson qu'interpréta Maurice Chevalier.
  21. Adaptation de la chanson Shame, Shame, Shame de Shirley & Co (tous deux sortirent en 1974).
  22. a et b « Les grandes dates de la vie de Henri Salvador », L'OBS,‎ (lire en ligne)
  23. « Henri Salvador tire sa révérence » sur le site internet du Paris Saint-Germain Football Club, .
  24. Eddy Przybylski, Brel, la valse à mille revers, Archipel, , p. 267.
  25. « Pétanque – Hommage à Henri Salvador » sur Boulistenaute.com, .
  26. Henri Salvador (dessins de Marcel Uderzo), Passion..6 Pétanque, Paris, Éditions Archives, , 40 p. (ISBN 2-7096-1498-7).
  27. VMS pour Vartan, Marle, Salvador, en référence à la société créée en 1995 par Monsieur Vartan Barberian (ingénieur franco-arménien), Monsieur Marles (fondateur du groupe Marle) et Henri Salvador, spécialisée dans la fabrication de boules haut de gamme et au design original. Cf. « Découvrez l’histoire de la boule MS Tortue », sur gazette-petanque.com, .
  28. Louis-Jean Calvet, Cent ans de chansons française, Archipel, , p. 307.
  29. « “Trash yéyé”, Benjamin Biolay sans faux-semblants », AFP repris par AVMaroc, et « Henri Salvador » sur Evene.
  30. « Rassembler pour aller à l’Élysée » par Valérie Gas, sur le site internet de Radio France internationale, .
  31. « Salvador soutient Sarkozy » sur Dailymotion.
  32. « Henri Salvador », sur parisrues.com, (consulté le 15 septembre 2017).
  33. « Salvador, précurseur de la bossa-nova », dans Henri Salvador fait sa “Révérence”, France 3 (lire en ligne).
  34. « Un rire éternel à Rio de Janeiro », Le Monde,‎ , p. 27.
  35. Thomas-Diego Badia, « Une place Henri-Salvador inaugurée par la mairie de Paris », Outre-mer 1re,‎ (lire en ligne, consulté le 12 mars 2017).
  36. lefigaro.fr / CULTURE > Musique / Article « Henri Salvador, Tant de temps, un album posthume » du 15/03/2012 par Mathilde Cesbron.

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